Thème « imagination, fabulation »
Oscar est fasciné par le cinéma. Il vit dans un rêve en compagnie de ses héros préférés et communique peu avec ses parents. Un jour, en traversant le parc, il voit un homme étrange qui se livre à une bien curieuse chorégraphie. Oscar le croit acteur, mais Monsieur Wang le détrompe...
Pas facile d’être le fils du grand Charles Perrault... À douze ans, Pierre est envoyé à la campagne pour y écrire le recueil de poèmes qui le fera remarquer à Versailles. Afin d’échapper à la corvée, le garçon se dit que collecter des contes auprès d’une vieille nourrice puis les retranscrire ne devrait pas lui demander trop d’efforts. Mais la première histoire, celle d’une petite fille croquée par un loup, n’a ni queue ni tête et tient en trois lignes ! Il faut bien davantage pour captiver des lecteurs. Fort heureusement, Pierre a une imagination débordante et de quoi l’alimenter. Chaque nuit, il fait d’étranges rencontres : une petite Mariette habillée d’un chaperon rouge, un Messire Leloup qui porte une barbe aux reflets bleutés, sept petites ogresses... De quoi donner des idées à l’apprenti-conteur.
Dans une classe, il y a les éléments perturbateurs, mais il y aussi les éléments perturbants. C'est le cas de Bérangère, la nouvelle élève de CM2 toute auréolée de mystères. Chaque matin, elle arrive à bord d'une voiture de luxe, accompagnée d'un homme en costard. Dans la classe de CM2 courent les hypothèses les plus folles. La nouvelle serait témoin clé dans une affaire de meurtre, elle aurait tué ses parents, elle serait la fille cachée du roi des Belges. Très vite, il y a les pro et les anti Bérangère...
Tandis que la péniche est immobilisée par les glaces, Abel invente des histoires avec ses marionnettes. Le temps passe...
Un jour, Abel rencontre Alys, une jolie terrienne. Et pour elle, il invente l'histoire d'un jeune marin amoureux de la princesse de Neige. Amour contrarié car la vie d'un marin est sur mer. L'histoire finie, la péniche peut repartir. Abel et Alys doivent se quitter.
En annexe de cet album, un petit dossier vous en dit plus long sur les péniches et la vie des mariniers.
Comme chaque année, à la ferme des Cinq Cerfs, se tenait le grand championnat de mensonges. Kraktère, le cochon, fit un bref discours : « Chers amis, aujourd’hui, nous avons le droit de dire tout ce qui nous passe par la tête ! J’espère que vous avez tous préparé des récits sans queue ni tête et des histoires à dormir debout… » Le concours du meilleur mensonge s’annonce passionnant jusqu’à ce que la réalité s’en mêle !
Comment distinguer le vrai du faux ?
Ce jour-là , je suis rentré tout seul avec mon petit frère à la maison. Nous avons attendu Papa et Maman. Personne n’est venu.
Alors, nous avons construit une cabane. Une jolie cabane toute blanche, avec un mât pour le drapeau. J’étais fier. Je ne savais pas si nous allions pouvoir rester là quand nous serions grands. En tout cas, nous étions bien installés.
Rose parle comme une nouille. Dans sa bouche, les grandes personnes deviennent des lampadaires, les bisous des ventouses et les chats des moustaches à cul. Les médecins disent que Rose est une petite fille très intelligente, très émotive, avec un énorme défaut de langage.
Alors elle s’entraîne sur le chemin de sa nouvelle école : « Bonjour, je m’appelle Rose et je suis nouvelle. » Mais face à la classe, ça donne : « Bon levant, je suis neuve, et mon nom d’avant est Rose. » Et tout le monde la regarde comme une bête curieuse.
Heureusement, une fois dans la cour, Rose se révèle très forte pour jouer à chat et ne se laisse pas ennuimerder par les Sixièmes qui adorent taper sur les petits. Ça impressionne. Il faut dire que Rose n’a pas la langue dans sa poche…
Sven, le petit gardien de la montagne, était joueur de flûte. Lorsqu’il jouait la mélodie qu’il avait composée, les notes s’envolaient. Mais ce jour-là , lorsqu’il joua, un tourbillon gigantesque s’éleva de la Vallée Blanche.
Sven se sentit aspiré, emporté. Une force inouïe lui collait les paupières. Quand Sven rouvrit les yeux, il se retrouva dans un couloir sans fin.
Sur chaque porte, des noms chantaient : Bach, Grieg, Brahms, Chopin, Mozart…






