Thème « île »
À l’entrée du bateau, le contrôleur a dit quelque chose comme « Grine douskha sabédou ». Mais comment se douter que cela signifiait « Rien avant samedi ». Quand Harry et son oncle Tristram comprennent le sens de cette phrase, il est trop tard. Une fois sur l’île, ils sont coupés du monde pour une durée incompressible de sept jours. Belle-de-Jour, la petite amie de Tristram qui les accueille sur place, est très « nature ». Chez elle, pas d’ordinateur ni de télé. Pas même une radio. Heureusement, elle est très jolie, et la vie sur cette île n’est pas si ennuyeuse que prévu. Harry se dit qu’il aurait pu plus mal tomber. En attendant le ferry du retour, c’est terrine d’orties et beignets de pissenlits au menu, sauf le jour de la fête de l’île, où, paraît-il, on mange toutes sortes de choses (pâtés en croûte, hot-dogs, steaks, pizzas…), à condition qu’elles soient piquées sur des brochettes.
Un caillou. L’île où vit Tino n’est pas beaucoup plus grande qu’un caillou. La plupart de ses 216 habitants sont vieux et jamais rien ne s’y passe. Tino rêve qu’un jour quelque chose vienne de la mer, comme une baleine ou un chercheur d’or. Ou bien qu’il découvre un caribou au milieu des fougères. Mais le bateau n’amène qu’une classe venue visiter l’île. Tino ne sait pas encore qu’il va faire la rencontre la plus extraordinaire de sa vie.
Ils sont deux intrus sur l'île du Drôle, deux indésirables, traités en esclaves. Snejna, dite « la belette », une vieille femme, seule rescapée d'un naufrage, il y a trente ans. Balthazar, le bâtard d'une bonne famille de l'île, mère morte, père inconnu. Ils se sont reconnus, approchés, apprivoisés. Les habitants de l'île détestent la mer. Snejna et Balthazar, eux, la regardent. Elle rêve de repartir de cette foutingaille de terre ! Il rêve d'être ailleurs, à défaut de savoir la vérité. Un lendemain de tempête, à l'aube, la surprise qu'ils attendaient est là. Il y a un bateau dans l'anse. Son pavillon ? La tête de mort aux tibias croisés sur fond noir.
Cette île était un paradis terrestre sans humains. Une famille de loups, des cerfs, des oiseaux, des insectes, des rongeurs, des végétaux en abondance. Un écosystème complet, une harmonie sauvage en équilibre. Mais un jour, les cinq louveteaux trouvent un radeau échoué sur le rivage et montent dessus pour jouer. Ils dérivent. Pour les rattraper, leurs parents nagent et tous se retrouvent sur la rive d’en face. Dans l’île désormais privée de loups, les cerfs prolifèrent et le déséquilibre s’installe peu à peu. Trop peu de végétaux, plus assez de lapins ni de souris, donc trop de renards et de hiboux. Partout la famine sévit. Heureusement, certains hivers sont si froids que l’eau gèle : si les loups pouvaient en profiter pour retraverser, et que tout recommençait comme avant ?
Majestueux, splendide, irrésistible, l'océan donne tout : du travail aux pêcheurs, des poissons aux affamés, une beauté changeante aux amoureux de la nature. Alors pourquoi quelqu’un a-t-il un jour eu envie de le tuer ? Parce qu’il arrive que l'océan prenne aussi. À Kukrit il a volé ses amours. Il a emporté loin, dans une vague scélérate, sa femme et le petit garçon qu’elle berçait dans une pirogue, du côté de la crique du Tigre. Il ne les a jamais rendus. Depuis, Kukrit est devenu fou. Dans un rituel quotidien, dès le lever du soleil, il marche vers le rivage, bande son arc et tire une flèche dans les vagues en criant : « J’ai tué l’océan ! » Pridi, un petit garçon de dix ans, le plus drôle et le plus malin de toute l’île, est intrigué par ce qui est arrivé à Kukrit il y a longtemps. Il ne croit pas que le chagrin soit sacré. Lui, le roi des blagues, s’est promis d’aller dérider le vieux fou. À ses risques et périls.
Marco connaît les mille secrets de Holland Island : les dunes où il aime jouer, les cachettes dans les arbres, et surtout les oiseaux, dont il sait imiter tous les cris. Il en connaît aussi les dangers. Les serpents qui se cachent dans les marais. Le vent qui souffle parfois très fort. Et la mer, qui peut être cruelle. Cette année-là, en 1917, deux événements ébranlent le petit monde merveilleux de Marco : son grand frère Tom part pour la guerre en Europe, et une terrible tempête menace d’engloutir son île. Mais pas question de se rendre sans combattre !
Été 1710. Paul a tout perdu en devenant orphelin. Très jeune, il s’est vu obligé de travailler dans une plantation de café de l’île de la Réunion, qui s’appelle alors Bourbon. C’est épuisant… Heureusement, il y a Flora, la fille de sa nourrice malgache, qui travaille avec lui. Paul est amoureux. Aussi, quand le maître frappe Flora, il prend sa défense, si violemment qu’il doit s’enfuir. Sa route croise par hasard celle d’un pirate terrible et fameux dans toute la région : l’impitoyable La Buse. Paul ne sait pas encore qu’il va le revoir, lui tenir tête lors d’un combat naval, sauver la vie de son capitaine et naviguer jusqu’aux Indes… Pour l’instant, il n’a qu’un projet en tête : il a promis à Flora de revenir la chercher.
Quelle chance ! Louise part en voyage, en France mais au bout du monde ! Elle s'en va découvrir la Martinique, un département d'Outre-Mer, de l'autre côté de l'Atlantique, à 7000 kilomètres de la métropole. C'est loin, c'est fatigant, mais c'est beau ! Là-bas, il y a des fruits inconnus, des gens attachants, une drôle de langue poétique, un volcan terrible, des arbres gigantesques, la mer bleue et aussi une fleur mystérieuse que Papa a bien du mal à trouver...