Thème « Histoire »
Paul est venu passer les grandes vacances 1891 chez sa cousine Marie, au bord de la mer Baltique. Leur passion commune ? Fabriquer des cerfs-volants, et les envoyer dans le ciel. Cet été-là , ils ont même construit une montgolfière miniature pour leurs poupées, mais peinent à la faire voler… quand, soudain, une créature bizarre, un oiseau géant, passe en planant au-dessus d’eux. Intrigués, ils le suivent et tombent sur… un homme. C’est Otto Lilienthal, un savant génial. Il va partager avec eux ses secrets, au point de faire d’eux des pionniers de l’aéronautique, Marie Marvingt et Paul Tarascon.
Louis XIV… ce seul nom fait rêver les écoliers. À chaque coin de France, un souvenir encore présent de son long règne nous fait signe : château, manufacture royale, forteresse de Vauban… Quel accessoire suffit-il de louer pour avoir le droit d’entrer à Versailles ? Comment le roi a-t-il rencontré Molière ? Quel est son emploi du temps quotidien ? En treize tableaux clairs et précis, cet album nous dresse un panorama complet de soixante-douze ans de règne. S’il fait la part belle au prestige des réalisations, il insiste aussi sur la part d’ombre du Roi- Soleil : des guerres de conquête meurtrières, la persécution des protestants, les famines et les révoltes…
Les loups noirs habitent dans la montagne aride et pelée. Ce soir, au grand conseil, deux espions viennent rendre compte de ce qu'ils ont observé dans la vallée. « Toutes les couleurs sont mélangées. Chacun fait ce qu'il veut où il veut et quand il veut.»
« C'est inadmissible! grogne leur chef. Nous devons intervenir ! Partons en expédition ! » Et bientôt, des dizaines de loups enragés dévalent la montagne sous les roulements de tambours.
De l’ambition ! En 1835, le jour de ses quinze ans, Malo est nommé lieutenant de la brigade de la sûreté. Son père, qui est aussi son chef, va-t-il enfin cesser de lui parler comme à un enfant ? En guise d’encouragements, Monsieur Personne le traite de bougre d’âne et l’envoie se coucher…
Du mystère ! Pas question de dormir ! Malo a eu vent d’un mauvais coup : l’assassinat d’un enfant dont on voudrait voler le coeur. Coïncidence ? Au même moment, dans le quartier, on retrouve, disséminés, des cadavres de chiens mutilés.
Un revenant ! Malo est terrifié par un fantôme. Celui d’un jeune garçon au visage creusé par la maladie qui vient hanter ses nuits. Malo semble le connaître, pourtant il ne l’a jamais rencontré.
De la magie ! L’affaire le conduit au théâtre du grand Wizzard. Le magicien peut scier une jolie fille en deux et sortir une casserole de haricots fumants d’un carton à dessins. Malo n’en croit pas ses yeux et il n’a pas tort.
De l’amour ! Sa fiancée Léonie a un nouveau prétendant. Le baron Côme de la Trimbaldière a trente ans, une réputation de séducteur et tout un tas d’ancêtres. Comment rivaliser ?
Un nouveau zig ! Il a onze ans et se fait appeler Toto. C’est le plus jeune des fils du roi Louis-Philippe, que le jeune agent de la sûreté est chargé de protéger. À vivre aux côtés d’un prince, Malo s’aperçoit qu’il ne sait ni danser, ni monter à cheval, ni tirer l’épée. Et surtout qu’il déteste les cours de latin. Mais sauver le fils du roi, ça, il sait !
De la révolte ! À quoi bon être agent de la Sûreté à 14 ans si l’on est cantonné à des missions sans risque et sans intérêt ? Pour connaître le goût du danger, Malo de Lange se sent prêt à tout. Comme à désobéir à son père, le chef de la police secrète en personne.
Du mystère ! Le voilà déguisé en soubrette au service du duc d’Écourlieu. Malheur ! Le duc est retrouvé pendu et son fameux diamant bleu, le Golconde, a disparu.
De l’aventure ! L’affaire mène Malo en enfer. Celui du bagne de Brest, dont il doit à tout prix s’évader pour ne pas crever.
De l’amour ! Sa fiancée Léonie est convoitée par un autre. Furme d’Aubert est laid comme un pou, mais possède deux atouts. Il a 18 ans, il est le fils du préfet de police.
De drôles de zigs ! Ils s’appellent Mouchique l’empoisonneur, Nini guibole et Moïra de Feuillère, tous voleurs, traîtres et menteurs. Ce sont les nouveaux amis de Malo. Vont-ils l’aider ou le faire chuter ?
Ce volume est la suite de Malo de Lange, fils de voleur.
Marie-Aude Murail a retrouvé ses personnages, en a inventé d’autres, a perfectionné son arguche et approfondi ses connaissances sur le Paris de Louis-Philippe, parce que, dit-elle, il y a toujours matière à approfondir. Surtout, elle en a profité pour consulter les anciens, Eugène Sue, Victor Hugo et ce cher Vidocq, dont elle n’est pas loin de connaître les Mémoires par coeur…
Malo de Lange est le fils de personne. Rien ne permet d’identifier l’enfant recueilli en 1822 par l’abbé Pigrièche à l’orphelinat de Tours. Rien, sauf une marque sur son épaule, la fleur de lys des bagnards que découvrent, horrifiées, les demoiselles de Lange qui viennent de l’adopter.
De l’aventure ! Il n’a que douze ans, il est à peine éduqué, et déjà le voilà arraché à ses tantes adoptives par un certain Riflard, une brute qui se prétend son père, mais qui le bat et le séquestre. Malo parvient à s’échapper et part sur les routes à la recherche de son vrai père.
De l’amour ! Elle s’appelle Léonie de Bonnechose, elle est belle, elle est riche. Malo a décidé que c’était sa fiancée, mais elle n’est pas au courant. Gagnera-t-il son coeur ? Aimera-t-elle le fils du voleur ?
Un héros partagé entre le bien et le mal ! Vagabond, bonimenteur, voleur à la tire, escorté du petit Craquelin, du gros Bourguignon et de La Bouillie qui lui apprend à jaspiner l’argot, Malo se retrouve avec sa bande à la taverne du Lapin volant, un repaire de voleurs et d’assassins. C’est le Lapin volant qui connaît le secret de sa naissance, Malo en est persuadé. Oui, mais gare ! À force de fréquenter la canaille, Malo risque de s’enfoncer dans le crime comme le couteau dans le beurre…
Retrouvez la suite des aventures de Malo de Lange dans :
Malo de Lange, fils de Personne et Malo de Lange et le fils du roi.
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.
Des jours sans manger. Rien à cueillir. Les hommes sont à la chasse. Les petits se tiennent le ventre. Leur ventre est en colère. Ils me regardent tous. Moi, Ama. Vite, je me jette contre le mur. Je fais un cheval, le corps d’un cheval. Au-dessus du taureau, une antilope. Près de l’antilope, mon cheval. En regardant ma peinture, les enfants se voient hors de la grotte. Que la lune passe. Que la lumière passe tant qu’ils rêvent. Mais Attuk, mon fils, a disparu.
Quelque part dans le Royaume de France, en plein Moyen Âge… Le comte Bertrand de Saunhac vient de mourir. Sa femme, pour assurer son propre avenir et celui de Guillaume et Hélis, ses enfants, n’a d’autre choix que de se remarier avec messire Brifaut, un homme manipulateur et peu scrupuleux…
Mais le comte de Saunhac est-il réellement mort ?… Sa fille, la jeune Hélis, est persuadée du contraire : « Je sais qu’il est quelque part et je dois partir le retrouver », annonce-t-elle à son frère quelques jours avant de disparaître.
Les hommes de Brifaut se lancent immédiatement à sa recherche, mais tiennent-ils tant que cela à la ramener vivante ?… Rien n’est moins sûr. Guillaume décide donc de se lancer seul sur les traces de sa soeur.
En chemin, il rencontrera le chevalier de Brabançon et Ysane, une mystérieuse femme qui lui annonce que son père « se trouve dans les contrées lointaines… »
La quête de messire Guillaume ne fait que commencer !
Fin XIXe siècle, la marine à vapeur remplace la marine à voile. Quantité de marins expérimentés, courageux, se retrouvent chômeurs. Mais l’un d’eux, Joshua Slocum, n’est pas du genre à se laisser démonter. Il décide de rafistoler un vieux bateau de pêche, le Spray, et de partir au bout du monde. Seul à bord. Pour l’aider à affronter pirates et tempêtes, pourtant, il n’est pas tout seul. Ses livres chéris, les héros du passé qu’il admire, et ses nombreux et vifs souvenirs d’enfance l’accompagnent. Sa route croisera même celle de Fanny Stevenson, la veuve de l’auteur de L’île au trésor. Son tour du monde va durer trois ans, deux mois et deux jours. Il est aujourd’hui devenu l’inspirateur et la référence de tous les tours du monde en solitaire.
Je m'appelle Diarmid. À l'époque où commence mon récit, j'étais un jeune garçon. Nous vivions au village de Gallicobriga, mon frère cadet Abcan et moi, élevés par Midna, notre mère, et par Myrdhinn, notre grand-père. Notre père était déjà mort, emporté par un hiver cruel. Je ne l'ai pas connu. Cette histoire est d'abord celle de Branogéne : elle est nourrie de ses pensées et de ses paroles. Mais elle est aussi une partie de la chronique de mon peuple, et c'est elle qui a décidé de ma vocation de voyageur et de conteur.
Quand et pourquoi un roi ou un seigneur décidait-il de bâtir un château ? Où le situer ? Comment faire travailler ensemble architectes et artisans? Combien de temps durait le chantier ? Quelle était la vie quotidienne des habitants pendant et après ? Cet album répond à toutes ces questions, et à bien d’autres, dans les moindres détails. L’édition originale en noir et blanc était épuisée. Mise en couleurs et augmentée par l’auteur, la voici rééditée pour célébrer ses quarante ans, le temps de la construction d’un beau château...
Saviez-vous que les prêtres romains examinaient soigneusement le foie d'un lapin et d'un faisan capturés sur le site d'une future cité pour savoir si la région était salubre ? Saviez-vous qu'un amphitéâtre était conçu pour que ses 20 000 spectateurs puissent entrer ou sortir en moins de dix minutes ? Et que le sol, au centre de l'arène, contenait de profonds bassins qui pouvaient être remplis pour mettre en scène des batailles navales ? Connaissez-vous la signification des mots suivants : castrum, cardo, decumanus, groma, ou encore pouzzolane ? Saviez-vous que, pour les Romains, une ville bien conçue contribuait davantage à la sécurité et à la paix de l'Empire que deux camps militaires ? David Macaulay vous invite à revenir deux mille ans en arrière pour assister à la construction et à l'évolution de Verbonia, magnifique exemple de l'ingéniosité et de la puissance romaines. Verbonia est une ville virtuelle, mais son plan et son architecture sont inspirés des cités fondées entre 300 av. J.-C. et 150 ap. J.-C. David Macaulay l'a imaginée sous le règne d'Auguste. Des centaines de cités construites en majorité par des esclaves et par des prisonniers de guerre, gaulois, grecs ou égyptiens... L'histoire de sa conception nous révèle l'étonnante alliance de la religion et des techniques les plus sophistiquées pour régler la vie quotidienne dans ses moindres détails. Elle nous montre aussi à quel point les urbanistes essayaient de satisfaire les besoins de tous, des riches comme des pauvres. Les Romains savaient qu'une ville n'était pas seulement un centre commercial, politique et religieux, mais aussi et surtout qu'elle devait être un lieu où les gens avaient envie de vivre.
« Le complexe architectural présenté dans cette histoire est purement fictif, de même que les personnages du mécène et de l'architecte. Les bâtiments en revanche, s'inspirent directement d'exemples réels construits entre 1540 et 1580 à Istanbul et ses environs par Sinan, le plus célèbre architecte de l'Empire ottoman. À mes yeux, les meilleurs exemples d'architecture d'inspiration religieuse figurent parmi les plus belles réalisations de l'homme. Quand ils servent une force supérieure, les êtres humains semblent capables de se surpasser, et même de réaliser l'impossible. Motivés par leur foi et guidés par leur sens pratique, les bâtisseurs dont il est ici question ont su créer des édifices qui révèlent une ingéniosité, une ambition et une maîtrise rarement égalées dans l'histoire de l'architecture.» David Macaulay
Les anciens Égyptiens croyaient que, en dehors de son corps, chaque être humain possédait une âme, le ba, et un double immatériel, le ka. Lorsque le corps mourait, son ba particulier continuait à vivre ici-bas, sur terre, durant le jour. La nuit, il se reposait auprès du corps. En revanche, le ka voyageait sans cesse entre la terre et l'autre monde. La vie éternelle n'était possible que si le ba et le ka réussissaient à identifier le corps auquel ils appartenaient. C'est pourquoi il était nécessaire de préserver les cadavres par la momification. La tombe dans laquelle le corps était placé remplissait un double rôle. Elle devait le protéger des intempéries et le mettre à l'abri des voleurs que risquaient d'attirer l'or et les objets précieux placés à l'intérieur et à l'extérieur du cercueil. En outre, elle devait servir de demeure au ka. Plus le rang du défunt était élevé, plus son tombeau était vaste. Étant donné qu'à leur mort les pharaons devenaient des dieux, leurs tombes étaient les plus grandes et les plus richement ornées. La pyramide dont vous allez lire l'histoire est imaginaire, mais emblématique et représentative de toutes les autres, comme chaque création de David Macaulay. Elle est située quelque part du côté du plateau de Gizeh, sa construction commence vers 2470 avant Jésus-Christ et prend fin trente ans, deux millions de blocs de pierre taillée et quelques morts d'ouvriers plus tard (soit en 2439, car n'oublions pas qu'on compte à l'envers !) Plans, dessins, lexique et explications détaillées sont là pour vous aider à en suivre le labyrinthe. Vous que les mots « canope », « barque sacrée » et « sarcophage » font rêver, vous qui avez en tête toutes les images du Mystère de la Grande Pyramide et d'Astérix et Cléopâtre, embarquez-vous pour une croisière sur le Nil et dans le temps avec ce livre intarissable qui vous dévoilera le B.A.BA du ba et tous les cas du ka.
Rome, été 80. L’empereur Titus est au plus bas dans l’estime de ses sujets. Pour y remonter, après une série de malheurs, dont le moindre n’est pas le grand incendie qui a détruit la ville, il décide d’offrir au peuple cent jours de somptueux jeux du cirque. Les défilés d’animaux et les combats de gladiateurs se tiendront dans le flambant neuf amphithéâtre Flavien, qui n’est autre que le Colisée. Mais, dans cette période inquiète et violente, la ville fourmille de complots. L’un d’eux vise justement Vérus, l’un des plus célèbres gladiateurs de tous les temps. Il va falloir l’ingéniosité et l’intrépidité de deux petits marchands de fruits ambulants, Octavius et son amie Antonia, pour déjouer la machination…















