Thème « Histoire »
Il était une fois un petit tyrannosaure qui n'avait pas d'amis parce qu'il les avait tous mangés. Il avait essayé de se retenir très fort, mais il avait toujours si faim, si faim, qu'il se jetait sur chaque nouvel ami et n'en faisait qu'une bouchée. Ce jour-là, le petit tyrannosaure venait juste d'avaler son dernier nouvel ami. Il pensa qu'il était seul désormais, totalement seul dans la grande forêt. Il fut pris d'une immense tristesse et se mit à pleurer. Puis il sentit qu'il commençait déjà à avoir faim, et il se mit à pleurer encore plus fort. Heureusement, quelqu'un s'approchait. Quelqu'un qui savait comment faire pour ne pas être mangé. Quelqu'un qui allait changer la vie du petit tyrannosaure. Pour toujours.
Robert Radagon a eu une très grande idée ce matin au réveil. Emmener ses trois petites visiter le château de Chenonceau. Pour se tirer de cette sale affaire, les radagonnettes décident de faire semblant de tomber malades et font vraiment de la peine à Papa Radagon. Alors, en route mauvaise troupe pour le château, et haut les coeurs ! Dans la voiture, on peut s'occuper du pique-nique avant l'heure et dormir. Cela tombe bien, car Papa Radagon connaît par coeur l'histoire de Chenonceau. Il aime beaucoup, beaucoup la raconter. Il aime aussi beaucoup, beaucoup jouer le guide dans les jardins du château. Mais là, le calvaire va devenir très, très amusant.
Isée dort tranquillement dans son lit. Un livre posé contre sa bibliothèque se met soudain à grandir tandis que l’air d’Ah, vous dirai-je, maman en sort. Alors, Isée entre dans les pages comme on passe une porte et se retrouve au beau milieu d’une forêt-ville à parcourir. Au cours de son périple, un monstre la met au défi de se transformer en « la chose la plus puissante du monde ». Sacré challenge ! Après réflexion et essais divers, Isée trouve une solution qui est à la fois une surprise, un clin d’oeil, un pied de nez et un point d’orgue…
« J’ai fait le deuxième tome des “ventures” d’Isée parce que trop de gens ne comprenaient pas le premier et que ça m’énervait, déclare Claude Ponti. Mais le deuxième réclamait une suite : comment Isée allait-elle grandir ? Alors voilà le troisième et dernier, qui a la taille des deux premiers mis l’un sur l’autre.
Isée sort de la magie pour accepter le monde tel qu’il est, dans toutes ses dimensions : l’imaginaire, le passé immensément riche – paysages, monuments, oeuvres d’art, découvertes – et l’avenir, tous les avenirs. Isée grandit parce qu’elle accepte d’être une enfant qui hérite de tout cela. »
Bucéphale est très grand. Alexandre est très petit. Bucéphale est un cheval. Alexandre est fils de roi. Bucéphale est indomptable : il a peur d'un monstre noir qui le suit partout, accroché à ses pieds. Alexandre, par sa jugeote, comprend qui est vraiment cet affreux, et comment l'anéantir. Pourvu que le roi son père le laisse approcher Bucéphale... Leur rencontre légendaire sera décisive. Ensemble, corps et âme, ils s'apprêtent à conquérir le monde et à livrer leurs deux noms à la postérité.
Dans chaque vie, il y a des moments de grâce. En 1884, j’avais 20 ans et je travaillais comme taxidermiste dans un grand musée. On me dépêcha de ramener des cornes et des peaux de bisons avant que ceux-ci ne disparaissent à jamais. Je n’imaginais pas ce qui m’attendait et, surtout, que ce voyage resterait gravé en moi toute ma vie et qu’il changerait mon nom…
Il arrive qu’un auteur se trouve en panne d’idées. Ou en panne d’histoires. Ou en panne de personnages.
Alors, quand il se nomme Michaël Escoffier, il placarde quelques affiches à l’orée du bois et le tour est joué. Du moins, c’est ce qu’il espère…
Quelque part dans un coin du Moyen Âge, Xavier le jardinier doit partir à la guerre. Au cœur de la bataille, son fidèle destrier ne veut plus avancer. Il lui réclame une cotte de maille pour se protéger. Et voilà que tous les chevaux de l’armée du roi Godefroid refusent de risquer leur vie. Xavier les conduit chez sa mère, Dame Suzanne, spécialiste du tricot en fil de fer ! Finies les batailles où l’on s’étripaille !
Une famille qui a fui son pays ravagé par la guerre survit dans un terrible dénuement. Jusqu’au soir où le père rentre non pas avec l’habituel maigre repas, qui de toute façon ne calme jamais l’estomac, mais avec un objet extraordinaire, capable de transcender la faim et la misère…
Cette fabuleuse leçon de vie est aussi le vibrant hommage d’un fils, l’immense auteur Uri Shulevitz, à son père.
Les fous, les poètes, les savants et tous les enfants du monde en rêvaient. Trois astronautes américains l’ont fait : parcourir en fusée les 380000 kilomètres qui séparent la Terre de la Lune et poser le pied sur celle-ci… Les enfants d’aujourd’hui n’ont pas vécu ce prodige en direct. Leurs grands-parents, si, le 20 juillet 1969.
Cet album raconte, en traits simples, étape par étape, le périple d’Apollo XI, du « LEM », et les faits et gestes de Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michael Collins, les pionniers de l’espace.
Un grand pays gouverné par un général à l'armée très puissante se lance à la conquête d'un petit pays qui n'aspire qu'à la paix... mais tel est conquis qui croyait conquérir !
C'est la préhistoire. Il fait très froid depuis longtemps. Rien ne pousse plus sous la neige. Les hommes de Cro-magnon n'ont que le gibier pour survivre. Cromignon est le plus petit de la tribu. Mais c'est lui qui va permettre aux chasseurs de capturer un gigantesque mammouth... en inventant l'écriture !
Cette histoire se passe il y a très, très longtemps. À cette époque, personne n'avait encore inventé la poupée. Ce jour d'été, toutes les grandes de la tribu se sont faites belles pour partir à la moisson. Quand elles auront récolté le grain, elles le pileront, et confectionneront de la pâte, puis des galettes qu'elles feront cuire. Cropetite est trop petite pour porter un maquillage de fête. Trop petite pour participer à la récolte et à la confection des galettes, qui sentent si bon quand elles cuisent. Alors elle décide de se débrouiller toute seule. Elle récolte de belles galettes d'argile, les pile, fait de la pâte... Elle fait tout comme les grandes, mais à sa façon, et fabrique un drôle d'objet. Quand elle veut le faire cuire pour qu'il sente bon, on la gronde, et on jette l'objet au feu... Mais c'est justement ce qu'il manquait à ce beau bébé d'argile pour devenir la toute première poupée du monde. Maintenant, ce seront les grandes qui voudront tout faire comme Cropetite !
Un drôle de sachet-cadeau les a intrigués sur l’aire de jeux. Il était accroché aux mâchoires du dinosaure en plastique vert. Les trois amis s’en sont emparés. Il contenait des craies. Une, deux, trois ! Chacun la sienne. Commençons par dessiner un soleil sur le trottoir. Il nous manque par ce jour de pluie. Hé, mais… aïe ! Il éblouit ! On dirait qu’un vrai soleil sort du dessin… On continue ? Des papillons maintenant ! À moi ! Un dinosaure ! Ma parole, mais ces craies sont enchantées… Au secours ! Le T-Rex! Comment l’arrêter ?
Le matin se lève. Un troupeau de diplodocus broute dans une grande forêt en bord de mer. Leurs grands cous se balancent à mesure qu’ils mâchent ce qu’ils trouvent. Ils sont heureux et ne se posent pas beaucoup de questions. Pourtant, l’un d’eux, Dino, a remarqué depuis quelque temps que l’air a changé. Il pressent une catastrophe. Et ça l’inquiète. Beaucoup. Mais qui voudra l’écouter ?
Dino — Ce n’est pas normal, je vous dis. L’air est chargé de poussières. Les diplodocus lèvent la tête, regardent le ciel, cherchent des traces de poussière sur leur corps.
Un autre diplo — Tu trouves ?
Un vieux diplo — Moi, j’y vois très mal. J’ai une si mauvaise vue que l’autre jour je me suis mordu la queue
en croyant que c’était un arbre.
Rires de certains diplodocus.
Dino — Je suis certain qu’une chose se prépare, une chose terrible !
Les rires s’arrêtent.
Vous n’avez pas chaud ?
Un autre diplo — Maman, il dit quoi ? Il me fait peur.
Si tu n'es pas sage, dit Dame Berthe à son fils Aubin, les fées viendront te chercher. Si tu n'obéis pas, dit Mère Jeanne à sa fille Nicolette, les elfes t'attraperont. Que les fées viennent donc, que les elfes m'emmènent, espèrent Aubin et Nicolette chacun de leur côté ! Et puis, un jour, au bord de la rivière, Aubin voit une fée qui l'attend et Nicolette un elfe. Et, « au même instant, un sentiment délicieux de plaisir et de peur envahit leurs deux coeurs ».
En ce beau jour du Moyen Âge, Dame Suzanne trouve un nouveau-né, abandonné au pied de la statue de saint Gilles. Titiyou-bilibili-titiyou fait le nourrisson. Elle ne peut quand même pas le laisser là… C’est ainsi que Gilou arrive à la ferme et que les villageois se relaient pour éduquer l’enfant : Dame Régeane qui file sa laine, Ganelon le forgeron, Olivier le charpentier, Xavier le chevalier… et Hoël le ménestrel qui lui enseigne le luth et la musique.