Thème « Histoire »
C'est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d'info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l'horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout droit en enfer. Tal, elle, ne s'habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s'allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu'elle écrit ce qu'elle a sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l'espoir quand même. Ce qu'elle pense, ce qu'elle écrit, quelqu'un doit le lire. Quelqu'un d'en face. Elle l'imagine déjà, cette amie-ennemie inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie...
Ce livre a été adapté au cinéma par Thierry Benisti (scénario co-écrit par Valérie Zenatti et Thierry Benisti) sous le titre « Une bouteille à la mer » en 2011.
Le film a reçu le « Prix national lycéen du cinéma », organisé par le ministère de l'Éducation nationale.
Jocelyn Brouillard, 16 ans et demi, boursier, français, débarque un soir d'automne de 1948 à la pension Giboulée. C'est une erreur, un parfait malentendu. Il est à New-York et on l'a pris pour une demoiselle à cause de son prénom. Car la Pension Giboulée est une de ces boarding houses exclusivement réservées aux jeunes filles qui veulent demeurer à l'abri des loups de Wall street et de la 42ème Rue. La gente masculine y est résolument interdite. Heureusement, Jocelyn joue très bien du piano...
Venues de tous les coins d'Amérique, ces jeunes filles rêvent de conquérir la grande ville, de voir leurs noms en haut des théâtres de Broadway. A Giboulée, elles sont au nombre de 6.
Il y a Chic qui fait des publicités pour du shampooing aux œufs très rose, ou pour des soupes Campbell's avec de la tomate très rouge qu'elle déteste, et qui se fait offrir des chausse-pieds par ses nombreux soupirants... Il y a la baroque Ursula, qui chante à la radio, Etchika qui conduit une voiture au prénom de femme fatale... Et comme si ce n'était pas assez, dans la maison juste à côté habite Dido, une collégienne qui a des problèmes avec le FBI. Et que diraient leurs logeuses, la respectable Mrs Merle et son dragon de soeur, si elles apprenaient que, derrière ses lunettes de fille sérieuse, l'énigmatique Manhattan donne de mystérieux rendez-vous à des messieurs dans les bars à Greenwich Village, ou que Page aux charmantes tresses blondes est amoureuse de celui qu'il ne faut pas ? Enfin, il y a Hadley, qui vend des doughnuts le jour et des allumettes le soir, et qui est peut-être la plus insaisissable de toutes. Hadley est la fille chanceuse qui a un jour dansé avec Fred Astaire... Oui, l'immense Fred Astaire ! Mais alors pourquoi a-t-elle subitement arrêté la danse ?
Ce diptyque doit son titre au Broadway Limited, le train fabuleux et mythique qui reliait Chicago à Pennsylvania Station au centre de New York... Car ce roman prend aussi le train.
BROADWAY LIMITED conte la découverte, par un jeune Français, de l'American way of life dans le New-York de l'immédiat après-guerre, sa vitalité, son énergie, le jazz, le swing, Broadway, la pizza, la radio, ses tempêtes de neige renversantes, le base ball... Mais aussi ses phobies, le début de la guerre froide, la chasse aux sorcières, la ségrégation...
Janvier 1949. Six. Elles sont six à souffler sur leurs doigts quand le brouillard s’attarde sur New York. Avant de se réchauffer dans la cuisine de l’honorable pension Giboulée, où elles partagent aussi leurs rêves fous, leurs escarpins trop pointus et quelques pancakes joufflus. Un jour, elles seront comédiennes ou danseuses, et Broadway sera à leurs pieds. En attendant, Hadley, Manhattan, Page, Chic, Etchika et Ursula courent les théâtres, les annonces, les auditions, les cachets – New York est une ville fabuleuse à condition d’avoir des sparadraps dans son sac. Elles ont 19 ans ou à peine plus, et elles donneraient tout pour réussir, elles qui n’ont rien, en dehors de leur talent. Cela peut-il suffire dans cette Amérique d’après-guerre qui ne fait pas de cadeau ? Pas sûr. Mais si elles n’y croient pas, si elles n’y croient pas scandaleusement, qui y croira ?
Dans une forêt enneigée, par moins trente degrés, en Russie, un jeune homme réussit à s’enfuir d’un bagne et à échapper à la police du tsar. Au même moment, une jeune fille qu’on a battue perd connaissance dans une rue de Paris. En Normandie, une autre jeune fille commet un acte irréparable et trahit la seule personne qui lui soit fidèle. Dans un petit village du pays de Galles, un garçon perché au sommet d’un arbre refuse obstinément de descendre. Il comprend qu’il vient de prendre sa vie en main.
Ils s’appellent Evgueni, Gisèle, Eulalie, Eddie. Ils ont quinze ans, ils sont seuls au monde, ou presque. Chacun d’eux s’est accroché à un fil fragile que le destin leur tendait tout à coup. Nous sommes en 1870, et, alors que grondent à la fois la guerre et la révolution, ils se rencontrent à Paris, où le pouvoir de Napoléon III met si facilement les gens en prison. C’est là que leurs vies vont se mêler. Et que leurs espoirs vont renaître.
Trois gamins dans un orphelinat. Léo et Mathieu, ont une jambe de bois ; Pad’bol, leur souffre-douleur, est en fauteuil roulant. Tous les trois ont une passion : le foot. Noël approche. Ils ont hâte de recevoir leurs cadeaux et de prendre leur revanche sur l’équipe de foot de l’hôpital de la Croix-Rouge. Le Père Noël, lui, est dépassé par les commandes et perd patience. La Mère Noël, elle, subit les impatiences de son époux. Pendant ce temps, des mines explosent.
En 1799, dans les derniers jours du Directoire, à la veille du coup d'État de Bonaparte (18 brumaire, an VIII), la guerre civile continue à sévir dans les départements de l'Ouest et spécialement en Bretagne. Les contre-révolutionnaires fidèles à la royauté, soutenus par les prêtres et encadrés par des nobles rentrés clandestinement de l'émigration, combattent la République avec la sauvagerie du désespoir. Les Chouans ainsi nommés parce que leur cri de ralliement est celui de la chouette - harcellent les troupes du général Hoche, "pacificateur" de la région.
Embuscades, répression et tueries - tel est le climat de ce roman placé par Balzac parmi ses Scènes de la vie militaire et dont l'action (inspirée de faits historiques réels) se déroule dans la région de Fougères. Il met aux prises la coriacité paysanne, incarnée par le terrible Marche-à-Terre, et les vertus martiales que représente le rude et brave commandant Hulot; cet affrontement ne doit pas faire oublier les évolutions plus troubles auxquelles se livrent dans l'ombre quatre personnages, mi-espions, mi-mondains : un agent du ministre de la Police Fouché, une jeune femme très belle, un soi-disant marin et sa prétendue mère. Entre eux, la partie va se jouer serrée, au cours de laquelle l'héroïsme, le machiavélisme et l'amour vont avoir leur mot à dire. La mort aussi est au rendez-vous. Et peut-être que, sous le rapport de la violence, les choses ont malheureusement peu changé.
L'époque, pourtant, était assez différente de la nôtre : en ce temps-là, on va le voir, un homme n'hésitait pas à tenir, dans son poing, un charbon ardent, pour obtenir d'une femme simplement le droit de lui parler !
Novembre 1620 : les passagers du Mayflower atteignent l'Amérique. À son bord, Constance regrette déjà Londres. Dans son journal, elle raconte la famine, les ravages du scorbut, la peur des Indiens et la brutalité des premiers bâtisseurs de la Nouvelle-Angleterre.
Librement inspirée de la vie de Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655), Cyrano de Bergerac est représenté pour la première fois le 28 décembre 1897. Edmond Rostand qualifiait sa pièce de « comédie héroïque ». Car Cyrano est un héros, un mousquetaire intrépide, dont la vie s’organise autour des valeurs de l’amour et de l’honneur. Amoureux de Roxane, il n’ose se déclarer, car elle est belle et il est laid (à cause de son fameux nez !). Alors, par amour, il va protéger Christian, son rival, allant jusqu’à l’aider à séduire Roxane (sous un fameux balcon !).
Comment ne pas être séduit par ce personnage à la fois soldat, musicien, astronome et poète, qui improvise l’amour sous les balcons, tire son épée pour l’honneur, se sacrifie pour son ami et signe toutes ses actions de poésie et de panache ?
C’est un lit vertigineux, sur lequel on a empilé une dizaine de matelas. Il trône au centre de la chambre qui accueille les prétendantes de Lord Handerson. Le riche héritier a conçu un test pour choisir au mieux sa future épouse. Chaque candidate est invitée à passer une nuit à Blenkinsop Castle, seule, dans ce lit d’une hauteur invraisemblable. Pour l’heure, les prétendantes, toutes filles de bonne famille, ont été renvoyées chez elles au petit matin, sans aucune explication. Mais voici que Lord Handerson propose à Sadima de passer l’épreuve. Robuste et vaillante, simple femme de chambre, Sadima n’a pourtant rien d’une princesse au petit pois ! Et c’est tant mieux, car nous ne sommes pas dans un conte de fées mais dans une histoire d’amour et de sorcellerie où l’on apprend ce que les jeunes filles font en secret, la nuit, dans leur lit…
Irlande du Nord, 1993. Abigeál O'Keegan aime les histoires qui font peur. Celles qu'elle raconte à Joe, son petit frère malvoyant. Celles qui font écho aux changements qu'elle perçoit dans son corps d'adolescente. Celles qui laissent libre cours à son imagination. Lorsqu'elle quitte Belfast avec sa famille pour s'installer dans une vieille et grande maison en forêt, la réalité rattrape Abigeál. Dans la maison et aux alentours, se produisent des phénomènes étranges, inquiétants. Des objets disparaissent. Des rêves bizarres peuplent ses nuits. Et que veulent ces cerfs qui rôdent là-dehors ? Quelle histoire oubliée se cache à Fianna Sinn ?
Depuis des jours, les écuelles sont vides, tout comme les estomacs. Dans leur maison au fond des bois, le père et la mère désespèrent de nourrir leur chère progéniture. Sept bouches voraces. Sept enfants espiègles qui ont déjà bien grandi. Sauf Tipou. Difficile de trouver sa place, quand on en prend si peu… Du haut de ses treize ans, Tipou rêve d’aventure. Cela tombe bien : la forêt noire et profonde cache d’inquiétants mystères. Qui sème ces feuilles et baies sanglantes ? Pour le découvrir il vous suffit, à vos risques et périls, de suivre les traces…
Papi Sergeï, un ancien soldat devenu aujourd'hui un vieil homme aveugle, et Janek, un garçon juif placé sous sa protection, effectuent un long voyage. En toile de fond, la Seconde Guerre mondiale qui fait rage. Les deux compagnons vont de village en village pour mendier et luttent pour leur survie.
« Ce couple de héros peut faire penser, bien sûr, à une variation sur le thème “Le vieil homme et l'enfant”. On pense beaucoup aussi à La Route, de Cormac McCarthy, pour la profondeur et la simplicité du texte, des dialogues, pour sa situation apocalyptique, pour ce lien de confiance entre un homme et un enfant, dans un monde barbare. » Valérie Zenatti, traductrice des romans d'Aharon Appelfeld
Le trésor de la Valle de la Luna. Depuis que Paco, un gamin des rues, a mis la main sur une carte, la chasse au trésor est ouverte. L'or aiderait Chad et Eon, les deux hors-la-loi qui ont recueilli l'enfant à refaire leur vie. Il permettrait à Naja la petite indienne de se mettre à l'abri. Mais ce qu'ils cherchent pourrait aussi les conduire à leur perte.
Alonso Quijano, pauvre hidalgo, après avoir lu plus que de raison des romans de chevalerie, décide d'embrasser la profession de redresseur de torts et de protéger la veuve, l'orphelin et les nécessiteux, en parcourant le monde... L'énorme mérite de Cervantes réside dans le fait que non seulement il a créé le personnage même de don Quichotte mais que, de plus, il lui a trouvé le compagnon idéal, son antithèse parfaite, à savoir: son écuyer Sancho Panza. L'auteur a voulu combattre une mode, néfaste à ses yeux, pour ses compatriotes et apparaît, de ce fait, à travers son récit, comme le peintre fidèle de la société de son temps. Nous n'avons retenu, délibérément, que les chapitres mettant en évidence le mécanisme de la folie chez don Quichotte, la fidélité à toute épreuve de Sancho Panza et la méchanceté des tiers qui se gaussaient des fous, des faibles et des simples d'esprit.
Alonso Quijano, pauvre hidalgo, après avoir lu plus que de raison des romans de chevalerie, décide d’embrasser la profession de redresseur de torts et de protéger la veuve, l’orphelin et les nécessiteux, en parcourant le monde... L’énorme mérite de Cervantes réside dans le fait que, non seulement il a créé le personnage même de don Quichotte mais il lui a également trouvé le compagnon idéal, son antithèse parfaite, à savoir : son écuyer Sancho Panza. L’auteur a voulu combattre une mode, néfaste à ses yeux, pour ses compatriotes et apparaît, de ce fait, à travers son récit, comme le peintre fidèle de la société de son temps. Nous n’avons retenu, délibérément, que les chapitres mettant en évidence le mécanisme de la folie chez don Quichotte, la fidélité à toute épreuve de Sancho Panza et la méchanceté des tiers qui se gaussaient des fous, des faibles et des simples d’esprit.
Jonathan Harker, jeune clerc de notaire britannique, est envoyé par son étude dans un sinistre château de Transylvanie pour négocier avec un certain comte Dracula l’achat d’une propriété en Angleterre. Retenu prisonnier par son hôte, il ne tarde pas à découvrir son effroyable secret. Cette créature est un mort-vivant, un vampire qui repose dans un cercueil dont il sort la nuit pour étancher sa soif de sang. Le comte Dracula part pour l’Angleterre où il choisit comme première victime Lucy, une amie de la fiancée de Jonathan qui devient rapidement la suivante sur sa liste…