Thème « Histoire par grandes époques »
C’est jour de chance pour Lucille. Comme d’habitude, elle accompagnait sa grand-mère pour tâcher de vendre quelques bouquets de violettes à la foule des grands boulevards. Et aujourd’hui, parce qu’elle a eu l’idée de dessiner les fleurs sur une ardoise, elle a attiré l’attention d’un client particulier. C’est le peintre Édouard Manet qui lui passe une commande pour son amie Berthe Morisot. Lucille va livrer l’artiste et, grâce à elle, découvrir tout un univers, une autre façon de vivre. Berthe lui offre du matériel, croque son portrait, s’intéresse à la petite fille qui sera bientôt une des premières à voir exposé le tableau de Monet, Impression, soleil levant…
Dès l’automne 1789, à cinq ans, Margot a été plongée dans la Révolution en marche : elle a accompagné, à pied, sa mère et les autres blanchisseuses réclamer du pain à Versailles et ramener la famille royale à Paris. Quatre ans plus tard, voilà Margot qui se retrouve une nouvelle fois au coeur de l’action : en rencontrant par hasard Charlotte Corday, une belle révolutionnaire, en la voyant acheter un couteau, en la suivant dans le dédale des rues en compagnie de son ami Julien, et en voulant l’aider, elle assiste presque en direct à l’assassinat de Marat et prend conscience de la violence et des excès de la Révolution…
Les temps changent, mais les lieux restent à peu près ce qu'ils sont. Nos grandes villes se sont transformées au fil des siècles, tout en gardant certains caractères que leur ont connus toutes les générations d'habitants qui s'y sont succédées. Ainsi le Paris actuel n'est peut-être pas si différent qu'on le croit du Paris du Moyen Âge. Quelles sont les impressions de la famille Thibaut qui s'y promène aujourd'hui ? Qu'a ressenti une autre famille Thibaud venue assister, en 1389, aux cérémonies d'accueil de la reine Isabeau de Bavière par son futur époux Charles VI ? Qu'y a-t-il de semblable ? Qu'y a-t-il de différent ? Pour le voir, il suffit de tourner les pages.
Ses recherches dérangent et déroutent. Dans l’Allemagne des années 1450, Gutenberg est accusé de sorcellerie par les ignorants, jalousé par les copistes, espionné par les rivaux, surveillé par l’Église. Son invention révolutionnaire, l’imprimerie, et tous les essais qui tendent à perfectionner sa technique, il doit les cacher scrupuleusement au fond d’un atelier discret. Il se confie pourtant aux deux enfants de sa voisine, Hans et Lotte, et leur montre ses outils. À leurs risques et périls. Car l’inquisiteur est aux aguets, et il est prêt à torturer pour percer le secret de Gutenberg et l’empêcher d’imprimer sa première Bible…
Croquis sur le vif d'une ferme d'autrefois. De nos jours, hélas, les fermes ressemblent de plus en plus à des usines et si le genre humain a des efforts à faire, c'est peut-être dans le sens d'un « progrès du progrès ».
Il existe encore, de par le monde, en Inde, au Brésil, en Afrique, des fermes traditionnelles où humains et animaux vivent en bonne intelligence, où les rythmes de la nature sont respectés, où les gestes essentiels sont faits à la main. Il en existe aussi pas si loin de chez nous.
Philippe Dumas a été le voisin de la ferme de Cogges, près d’Oxford, en Angleterre. Dans cet album qui rend hommage à l’harmonie d’une certaine vie campagnarde, jamais l’expression « sur le vif » n’avait été plus juste.
Kakio est gardienne du feu pour un soir. Elle doit le recharger d'heure en heure. Mais Kakio s'endort. Le feu est mort... Kakio regarde les siens et le foyer éteint. Elle décide de fuir, d'aller plus loin que l'horizon.
George Catlin, citoyen américain et peintre autodidacte, décide un jour, en 1830, de rejoindre les territoires indiens. Partir à la rencontre des tribus menacées par l'avancée de l'homme blanc, et témoigner de leur mode de vie auprès des siens en multipliant tableaux et croquis, voilà la grande aventure de sa vie ! Catlin fait étape chez les Sioux, les « seigneurs des plaines ». Chez eux, il va peindre leurs grands chefs, leurs fiers guerriers, leurs coutumes et leurs grandes chasses au bison. Tout cela, sous le regard bienveillant et intéressé de Takoda. Ce jeune Sioux courageux et obstiné est prêt à tout pour obtenir l'amitié de cet étrange visiteur.
Une histoire documentaire avec un dossier pour en savoir plus sur l'histoire des Indiens et sur le peintre Catlin, illustré de ses dessins et peintures.
Lilly vit à Harlem avec ses parents, Joanna et Eddy, et sa petite sœur Sarah.
Joanna est blanche, peut-être la seule femme blanche à habiter Harlem. Quand elle a dit à ses parents qu'elle voulait épouser Eddy, ils l'ont chassée. Joanna n'a jamais revu sa famille.
Dans cette Amérique de la fin des années cinquante, Rosa Parks vient d'être emprisonnée parce qu'elle a refusé de céder sa place à un Blanc, dans l'autobus. Toute une partie du pays se soulève pour exiger la fin de la ségrégation raciale.
Aujourd'hui, en sortant du collège, Lilly a vu une fille sur le trottoir d'en face, qui la regardait intensément. Une fille de son âge, blanche, toute blonde. Qui est-elle ? Qu'est-elle venue faire ici toute seule à Harlem ?
Si elles parviennent à se parler, Lilly et cette mystérieuse jeune fille découvriront qu'elles ont peut-être le pouvoir, elles aussi, de changer le monde.
C’est la première fois qu’Agnis, jeune Islandaise, accompagne son père pour une traversée en knörr, ce navire marchand viking. Elle va l’aider à choisir les tissus qu’il doit rapporter de Norvège. À bord, et sur place, que de découvertes !
Au retour, les marins trouvent leur village abandonné. Un berger les informe: Erik le Rouge, l’explorateur, est revenu avec une nouvelle extraordinaire ! Il a trouvé une nouvelle terre, une île géante, le Groenland. Il est reparti là-bas et tous l’ont suivi.
Agnis et son père essaient de les rejoindre, en bravant la tempête…
Les jumeaux doivent passer leurs vacances chez leur grand-père. Au programme : jeux vidéo et construction d’une cabane dans le jardin. Mais à peine sont-ils arrivés qu’ils découvrent qu’ils ont oublié leur console à la maison, sans parler de l’orage qui les empêche de jouer dehors. Les vacances commencent mal ! Que faire ?…
Heureusement, le grand-père a plus d’un tour dans son sac. Non seulement, il semble tout connaître de l’histoire de France, mais en plus, il a un vrai talent de conteur.
De l’homme de Tautavel à la grotte de Lascaux, et des alignements de Carnac au vase de Vix en passant par la bataille d’Alesia, Papi est intarissable…
Et d’autant plus passionnant qu’il assaisonne ses histoires d’anecdotes savoureuses et de bons petits plats, toujours en relation avec ce qu’il raconte, bien sûr !
Cet album est le premier d’une série de six qui couvrira l’ensemble de l’histoire de France jusqu’à nos jours.
Quelle époque ! En l’espace de quelques dizaines d’années, Gutenberg invente l’imprimerie, Christophe Colomb découvre les Indes, Léonard de Vinci peint La Joconde, Jacques Cartier débarque dans ce qui ne s’appelle pas encore le Canada, François Ier ordonne que tous les actes officiels soient désormais écrits en français, et Copernic affirme que la Terre n’est pas au centre de l’univers… Qu’il s’agisse d’art, de science, de littérature ou de voyages, peu de périodes historiques ont été aussi riches et foisonnantes que la Renaissance. Quant à l’histoire de France, racontée à ses petits-enfants jumeaux par un grand-père barbu, drôle et érudit, jamais elle n’aura été aussi passionnante.
Mêlant humour et exactitude historique, anecdotes savoureuses et moments clés de notre histoire, ce quatrième tome de L’Histoire de France en BD entraîne ses lecteurs jusqu’à la veille de la Révolution, alors que le catastrophique hiver 1788-1789 et les inégalités croissantes exacerbent le mécontentement du peuple.
Y a-t-il une meilleure façon de présenter l’Histoire que de la raconter… comme une histoire ? Certainement pas. Le grand-père barbu et érudit de cette histoire de France pas comme les autres l’a bien compris : il tient ses jumeaux de petits-enfants en haleine en pimentant la stricte vérité historique d’anecdotes savoureuses, d’une solide dose d’humour et de bons petits plats mitonnés à la façon de nos ancêtres gallo-romains… ou presque. En une quarantaine de pages, les jumeaux vont ainsi découvrir mille ans d’histoire : la Gaule romaine, les premiers pas du christianisme, les invasions barbares, la naissance de l’Islam et l’Empire carolingien. Ils vont faire la connaissance du redoutable Attila, celle de Clovis, de Pépin le Bref, du grand Charlemagne ou encore des Vikings… Cet album est le second d’une série de six qui couvrira l’ensemble de l’histoire de France jusqu’à nos jours.
De l'atelier où il a été fabriqué, à sa première propriétaire, en passant par un drôle de petit monsieur à lunettes et à manteau vert, voici l'histoire d'un petit tabouret qui a failli entrer dans l'Histoire...
Si Henri est devenu révolutionnaire, ce n'est pas tellement à cause de ses parents qui vont tous les mercredis à des réunions de cellule, c'est plutôt par admiration pour Yvan. Yvan a douze ans et c'est un vrai révolutionnaire. Il aime l'armée russe, fabrique des maquettes de spoutniks et prononce des phrases comme : « Si tu ne t'intéresses pas à la politique, c'est la politique qui s'intéressera à toi. »
Yvan est aussi fort en géographie qu'en politique, et il connaît le nom de tous les grands : Lénine, Staline, Mao Tsê Tung, Che Guevara... Grâce à son enseignement, Henri milite activement. Il explique à ses camarades ce qui se passe au Viêt-Nam et va peindre des slogans la nuit sur les murs de la cité. Pour être un vrai révolutionnaire comme Yvan, Henri est prêt à tout. À être premier de la classe, à se séparer de certains de ses amis, à tenir tête aux Américains, à marcher des heures sans craindre d'avoir mal aux pieds, à supporter dignement le spleen des fins de manifestations. Il est même prêt à voir Yvan mourir dans ses bras et à prendre sa place comme chef de la révolution. Il se plaît d'ailleurs beaucoup à imaginer ce grand moment bouleversant. Mais que se passerait-il si jamais Yvan venait à le décevoir, si un jour, pendant quelques instants, il se comportait comme n'importe quel garçon de douze ans ? Pire, que se passerait-il si Henri s'apercevait tout à coup qu'Yvan n'est pas aussi révolutionnaire qu'il veut le faire croire, et que certaines injustices, beaucoup moins éloignées que le Viêt-Nam, le laissent totalement indifférent ?
Printemps 1829, dans un village des bords du Rhône, entre Lyon et Valence. Jean attend le retour de son père, un patron marinier respecté de tous. À bord de son bateau halé par des chevaux le long des berges, il transporte toutes sortes de marchandises : blé, charbon, étoffes, sel, sucre, savon, tonneaux de vin, barils d’anchois… Il transmet aussi des messages aux riverains. Jean rêve de faire la « décize », la descente du Rhône, avec lui. Pendant son absence, il a sculpté un beau calvaire en bois. Admiratif et pour le récompenser, son père l’embarque plus tôt que prévu. Direction : Lyon. Là-bas, une surprise attend Jean…















