Thème « Histoire : 19e siècle »
De la révolte ! À quoi bon être agent de la Sûreté à 14 ans si l’on est cantonné à des missions sans risque et sans intérêt ? Pour connaître le goût du danger, Malo de Lange se sent prêt à tout. Comme à désobéir à son père, le chef de la police secrète en personne.
Du mystère ! Le voilà déguisé en soubrette au service du duc d’Écourlieu. Malheur ! Le duc est retrouvé pendu et son fameux diamant bleu, le Golconde, a disparu.
De l’aventure ! L’affaire mène Malo en enfer. Celui du bagne de Brest, dont il doit à tout prix s’évader pour ne pas crever.
De l’amour ! Sa fiancée Léonie est convoitée par un autre. Furme d’Aubert est laid comme un pou, mais possède deux atouts. Il a 18 ans, il est le fils du préfet de police.
De drôles de zigs ! Ils s’appellent Mouchique l’empoisonneur, Nini guibole et Moïra de Feuillère, tous voleurs, traîtres et menteurs. Ce sont les nouveaux amis de Malo. Vont-ils l’aider ou le faire chuter ?
Ce volume est la suite de Malo de Lange, fils de voleur.
Marie-Aude Murail a retrouvé ses personnages, en a inventé d’autres, a perfectionné son arguche et approfondi ses connaissances sur le Paris de Louis-Philippe, parce que, dit-elle, il y a toujours matière à approfondir. Surtout, elle en a profité pour consulter les anciens, Eugène Sue, Victor Hugo et ce cher Vidocq, dont elle n’est pas loin de connaître les Mémoires par coeur…
Malo de Lange est le fils de personne. Rien ne permet d’identifier l’enfant recueilli en 1822 par l’abbé Pigrièche à l’orphelinat de Tours. Rien, sauf une marque sur son épaule, la fleur de lys des bagnards que découvrent, horrifiées, les demoiselles de Lange qui viennent de l’adopter.
De l’aventure ! Il n’a que douze ans, il est à peine éduqué, et déjà le voilà arraché à ses tantes adoptives par un certain Riflard, une brute qui se prétend son père, mais qui le bat et le séquestre. Malo parvient à s’échapper et part sur les routes à la recherche de son vrai père.
De l’amour ! Elle s’appelle Léonie de Bonnechose, elle est belle, elle est riche. Malo a décidé que c’était sa fiancée, mais elle n’est pas au courant. Gagnera-t-il son coeur ? Aimera-t-elle le fils du voleur ?
Un héros partagé entre le bien et le mal ! Vagabond, bonimenteur, voleur à la tire, escorté du petit Craquelin, du gros Bourguignon et de La Bouillie qui lui apprend à jaspiner l’argot, Malo se retrouve avec sa bande à la taverne du Lapin volant, un repaire de voleurs et d’assassins. C’est le Lapin volant qui connaît le secret de sa naissance, Malo en est persuadé. Oui, mais gare ! À force de fréquenter la canaille, Malo risque de s’enfoncer dans le crime comme le couteau dans le beurre…
Retrouvez la suite des aventures de Malo de Lange dans :
Malo de Lange, fils de Personne et Malo de Lange et le fils du roi.
Fin XIXe siècle, la marine à vapeur remplace la marine à voile. Quantité de marins expérimentés, courageux, se retrouvent chômeurs. Mais l’un d’eux, Joshua Slocum, n’est pas du genre à se laisser démonter. Il décide de rafistoler un vieux bateau de pêche, le Spray, et de partir au bout du monde. Seul à bord. Pour l’aider à affronter pirates et tempêtes, pourtant, il n’est pas tout seul. Ses livres chéris, les héros du passé qu’il admire, et ses nombreux et vifs souvenirs d’enfance l’accompagnent. Sa route croisera même celle de Fanny Stevenson, la veuve de l’auteur de L’île au trésor. Son tour du monde va durer trois ans, deux mois et deux jours. Il est aujourd’hui devenu l’inspirateur et la référence de tous les tours du monde en solitaire.
Jeanne, fille d’une couturière, n’aurait jamais de quoi se payer une entrée au fameux cirque Fernando, boulevard Rochechouart à Paris. Pourtant, elle va avoir l’occasion d’assister aux répétitions, de voir à l’oeuvre les clowns et les chevaux et même de devenir l’amie de Victor, un clown débutant. Par quel moyen ? En allant livrer un tutu neuf en soie à Miss Jenny, l’écuyère. Dans les gradins, un peintre discret croque ce qu’il voit. C’est Georges Seurat. Mais, au secours ! Pendant que Jeanne le regarde dessiner, quelqu’un vole le tutu. Au cours de leur enquête entre le Moulin- Rouge et le Moulin de la Galette, Jeanne et Victor vont découvrir Paris et les secrets des touches de couleur de Seurat.
Tous les jours après l’école, le petit Auguste Rodin prend des cours de dessin dans l’atelier d’un sculpteur animalier, Monsieur Barye. Pour savoir sculpter, il faut dessiner et encore dessiner, dit le maître. Justement, aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Auguste et tous les cadeaux qu’il reçoit viennent encourager sa passion.
La boulangère lui donne beaucoup de papier glacé d’emballage, sa mère le laisse faire un bonhomme en pâte à beignets, sa soeur lui offre un pinceau en vrais poils de martre et son père le gratifie d’un soldat de plomb !
Le soir, impossible de dormir… Auguste se met à peindre sur les murs de sa chambre.
L’histoire de Meg, Jo, Beth et Amy a traversé le siècle sous des titres divers, Les Quatre Filles du docteur March étant le plus célèbre et sans doute le moins exact, puisque leur père n’est pas médecin, mais bien pasteur… Cette chronique d’une année dans la vie d’une famille américaine pendant la guerre de Sécession est bien autobiographique, mais, à l’image de la famille de l’auteur, celle des March n’est ni aussi conventionnelle ni aussi ordinaire qu’on a bien voulu le faire croire au lecteur.
Car, de ce livre, ressort la figure forte de Josephine, dite Jo : alter ego affiché de Louisa May Alcott, elle est la rebelle en conflit avec le modèle féminin en vigueur dans la société puritaine de l’Amérique du XIXe siècle. Elle dit qu’on peut être mal dans la peau d’une fille dans le Boston des années 1860, avoir envie de prendre des airs de garçon et nourrir de farouches ambitions littéraires, être pieuse sans être soumise – bref, qu’on peut vivre en 1868 et être progressiste.
Alors, ces Quatre Filles, roman mièvre, féminin et bien pensant ? Rien n’est moins sûr. C’est ce que cette nouvelle traduction, abrégée par l’auteur d’autres soeurs inoubliables, s’efforce de montrer.
L’histoire de Meg, Jo, Beth et Amy a traversé le siècle sous des titres divers, Les Quatre Filles du docteur March étant le plus célèbre et sans doute le moins exact, puisque leur père n’est pas médecin, mais bien pasteur… Cette chronique d’une année dans la vie d’une famille américaine pendant la guerre de Sécession est bien autobiographique, mais, à l’image de la famille de l’auteur, celle des March n’est ni aussi conventionnelle ni aussi ordinaire qu’on a bien voulu le faire croire au lecteur.
Car, de ce livre, ressort la figure forte de Josephine, dite Jo : alter ego affiché de Louisa May Alcott, elle est la rebelle en conflit avec le modèle féminin en vigueur dans la société puritaine de l’Amérique du XIXe siècle. Elle dit qu’on peut être mal dans la peau d’une fille dans le Boston des années 1860, avoir envie de prendre des airs de garçon et nourrir de farouches ambitions littéraires, être pieuse sans être soumise – bref, qu’on peut vivre en 1868 et être progressiste.
Alors, ces Quatre Filles, roman mièvre, féminin et bien pensant ? Rien n’est moins sûr. C’est ce que cette nouvelle traduction, abrégée par l’auteur d’autres soeurs inoubliables, s’efforce de montrer.
Eugène est le plus jeune fils d'un magicien célèbre et différent de tous les autres, Robert Houdin. À chaque représentation, par le trou du rideau, Eugène observe son père et son grand frère Emile en train d'exécuter des tours de magie toujours accueillis par un tonnerre d'applaudissements. Il aimerait tellement monter sur scène lui aussi. Mais Eugène est trop petit, il doit encore travailler. Et puis, le soir dont il a tant rêvé arrive enfin. Eugène a répété avec son papa, en secret, un tour extraordinaire. Juste avant d'entrer en scène, Emile lui fait venir les larmes aux yeux par ses taquineries. Mais le petit garçon reprend courage et passe de l'autre côté du rideau. Que le spectacle commence !
Londres, un 24 décembre 18…
Toute la ville s’apprête à fêter Noël… sauf Ebenezer Scrooge, un prêteur sur gages connu pour son avarice et son coeur de pierre. Le vieil homme tyrannise Bob, son employé, méprise son neveu et ignore la misère qui l’environne.
Mais pour Scrooge, cette nuit de Noël ne ressemblera à aucune autre. Le fantôme de Marley, son ancien associé mort sept ans plus tôt, vient le visiter. Condamné à errer jusqu’à la fin des temps pour expier son avarice et sa dureté de coeur, Marley le prévient :
– Si tu continues comme ça, Ebenezer, c’est aussi l’enfer qui t’attend !
Scrooge et le fantôme de Marley vont alors passer cette nuit de Noël à errer dans la ville, ils vont se replonger dans le passé d’Ebenezer et se projeter dans les années à venir. Effaré, Scrooge réalise que, s’il n’aime personne, personne ne l’aime non plus et que nul ne le regrettera.
À son réveil, Scrooge ne sait plus s’il a ou non rêvé. Ce qu’il sait en revanche, c’est qu’il doit changer de vie ! Et vite !
L’histoire de la famille de Léa et Théo est liée de près à celle du vélo, et c’est à l’occasion d’une promenade au parc en compagnie de leur grand-père qu’ils vont le découvrir. L’arrière-grand-père des enfants, marchand de cycles et mécanicien, a aussi été un grand champion, mais ce n’est pas tout.
D’autres ancêtres ont joué un rôle crucial dans l’évolution des « deux roues ». Comment le pédalier a-t-il été inventé ? En quoi consistait ce sport oublié, le cycle-balle ? Les « manèges à bicyclettes » ont-ils vraiment existé ?
Au fil du récit de leur grand-père, les deux enfants traversent toute l’histoire du vélo, de la draisienne au Vélib’ en passant par le grand bi et la « bicyclette de sécurité » !
Un homme, une femme…
Elle, c’est Anna : belle, riche, du « meilleur monde » et mariée à quelque chose comme un de nos énarques, haut fonctionnaire qui lui assure un confortable statut d’épouse et de mère.
Lui, Alexis, c’est le play-boy de la Russie impériale, officier de cavalerie comme l’est tout jeune noble de son temps et menant la vie de régiment : le jeu, les femmes, les voitures (hippomobiles), les dettes, les virées entre camarades.
Anna et Alexis se rencontrent, ils s’éprennent l’un de l’autre, et voilà bientôt formé un couple d’amants qui défraie la chronique, au grand dam du mari trompé.
Histoire banale, dira-t-on. Sauf que… nous sommes vers 1870 à Moscou et à Pétersbourg, c’est-à -dire en un temps et dans une société où ne se transgressent pas impunément certaines convenances. La passion adultère d’Anna pour Alexis crée des drames qui risquent fort de tourner à la tragédie…
Réussir, faire fortune, se hisser au plus haut… Lorsqu’il débarque à Paris, en 1880, Georges Duroy n’a que cette idée en tête. Mais comment faire ? La haute société, avec ses soirées mondaines, ses intrigues, ses hommes de pouvoir, ses femmes élégantes et influentes, rien de tout cela n’est à la portée d’un petit employé de bureau tel que lui. Il erre sur les boulevards, les poches vides et la rage au coeur. Lui qui « crève de faim » tordrait volontiers le cou de tous ces bourgeois repus et tranquilles qui se pavanent aux terrasses des cafés et dont la vie semble si facile…
Jusqu’au jour où ses pas croisent ceux de Forestier, un ancien camarade de régiment marié, journaliste et jouissant d’une « belle situation ». « Vois-tu, mon petit, assure Forestier, tout dépend de l’aplomb, ici. Il faut s’imposer et non pas demander. » Quant aux femmes, ajoute-t-il, « c’est encore par elles qu’on arrive le plus vite ». Deux conseils que Duroy ne risque pas d’oublier, d’autant que, pour « arriver », il est prêt à tout. Même au pire.
Guy de Maupassant : « J’ai voulu simplement raconter la vie d’un aventurier pareil à tous ceux que nous coudoyons chaque jour dans Paris, et qu’on rencontre dans toutes les professions existantes. […] J’ai soin de dire qu’il ne sait rien, qu’il est simplement affamé d’argent et privé de conscience. Je montre dès les premières lignes qu’on a devant soi une graine de gredin, qui va pousser dans le terrain où elle tombera. […] Il n’a aucun talent. C’est par les femmes seules qu’il arrive. […] De quoi se plaint-on ? De ce que le vice triomphe à la fin ? Cela n’arrive-t-il jamais et ne pourrait-on citer personne, parmi les financiers puissants, dont les débuts aient été aussi douteux que ceux de Georges Duroy ? » Lettre au rédacteur en chef de Gil Blas, publiée le 7 juin 1885.
La lecture d’une oeuvre de Guy de Maupassant figure au programme des classes de quatrième.
Dans une forêt enneigée, par moins trente degrés, en Russie, un jeune homme réussit à s’enfuir d’un bagne et à échapper à la police du tsar. Au même moment, une jeune fille qu’on a battue perd connaissance dans une rue de Paris. En Normandie, une autre jeune fille commet un acte irréparable et trahit la seule personne qui lui soit fidèle. Dans un petit village du pays de Galles, un garçon perché au sommet d’un arbre refuse obstinément de descendre. Il comprend qu’il vient de prendre sa vie en main.
Ils s’appellent Evgueni, Gisèle, Eulalie, Eddie. Ils ont quinze ans, ils sont seuls au monde, ou presque. Chacun d’eux s’est accroché à un fil fragile que le destin leur tendait tout à coup. Nous sommes en 1870, et, alors que grondent à la fois la guerre et la révolution, ils se rencontrent à Paris, où le pouvoir de Napoléon III met si facilement les gens en prison. C’est là que leurs vies vont se mêler. Et que leurs espoirs vont renaître.
C’est un lit vertigineux, sur lequel on a empilé une dizaine de matelas. Il trône au centre de la chambre qui accueille les prétendantes de Lord Handerson. Le riche héritier a conçu un test pour choisir au mieux sa future épouse. Chaque candidate est invitée à passer une nuit à Blenkinsop Castle, seule, dans ce lit d’une hauteur invraisemblable. Pour l’heure, les prétendantes, toutes filles de bonne famille, ont été renvoyées chez elles au petit matin, sans aucune explication. Mais voici que Lord Handerson propose à Sadima de passer l’épreuve. Robuste et vaillante, simple femme de chambre, Sadima n’a pourtant rien d’une princesse au petit pois ! Et c’est tant mieux, car nous ne sommes pas dans un conte de fées mais dans une histoire d’amour et de sorcellerie où l’on apprend ce que les jeunes filles font en secret, la nuit, dans leur lit…
Le trésor de la Valle de la Luna. Depuis que Paco, un gamin des rues, a mis la main sur une carte, la chasse au trésor est ouverte. L'or aiderait Chad et Eon, les deux hors-la-loi qui ont recueilli l'enfant à refaire leur vie. Il permettrait à Naja la petite indienne de se mettre à l'abri. Mais ce qu'ils cherchent pourrait aussi les conduire à leur perte.















