Thème « Histoire : 17e siècle »
Madeleine de Maupin, jeune femme de caractère, est bien résolue à percer les secrets des hommes avant de se risquer à céder à leurs avances. Pour ce faire, elle se déguise et, fort douée dans le maniement de l’épée, donne aisément le change – jusqu’à prendre goût à la chose et à se laisser emporter dans le vertige des aventures galantes…
Inspiré par la vie tumultueuse et la figure quasi légendaire de Julie d’Aubigny, une cantatrice du XVIIe siècle qui, travestie en homme, séduisait les femmes et se livrait à de sanglants duels à l’épée, Mademoiselle de Maupin est, à plus d’un titre, un livre essentiel : il s’agit, en effet, non seulement d’un récit épistolaire, mais, aussi, de l’un des premiers romans de cape et d’épée de la littérature française. En outre, Théophile Gautier l’a doté d’une préface qui a fait date dans l’histoire littéraire : avec une verve désopilante, il s’y attaque à la critique, proclame la toute-puissante indépendance de l’art (c’est la théorie de l’art pour l’art) et revendique un mépris de la morale que l’histoire de son héroïne va brillamment illustrer.
La lecture d’une oeuvre de Théophile Gautier figure au programme des classes de quatrième. L’année 2011 marquera le bicentenaire de la naissance de l’auteur.
Julie Maupin court les duels et dégaine à tout va. Elle se produit également sur les plus grandes scènes d’opéra. Elle aime se travestir, collectionner les amants et séduire les jolies femmes. Par amour, elle peut se lancer dans de folles aventures, quitte à mettre sa vie en jeu. Elle combat les préjugés de son temps et conquiert sa liberté pied à pied. Cette femme hors du commun a grandi à la cour de Versailles et traversé le XVIIe siècle telle une comète. Sa vie est un roman !
En 2008, la ville de Québec va fêter ses quatre cents ans et la première pierre posée par le Français Samuel de Champlain, de ce qu’il nommait l’« habitation ».
Champlain débarque à Tadoussac en 1603, pour le premier d’une vingtaine de voyages entre la France et… la Nouvelle-France. C’est Jacques Cartier qui, soixante-dix ans plus tôt, a découvert cette terre. À l’époque de Cartier, les tribus indiennes semblaient vivre en paix.
Depuis, le commerce des fourrures s’est développé, les Indiens ont compris le parti qu’ils pouvaient en tirer : ils instaurent des droits de passage sur leurs territoires et se livrent entre eux à des guerres sanglantes. Si Champlain veut établir une colonie à Québec et explorer le pays des Grands Lacs, il doit soutenir les Algonquins, les Montagnais et les Hurons contre les Iroquois. Ce sont ces guerres indiennes, mais aussi le peuplement des colonies, les complots, les tentatives d’assassinat, les mœurs des tribus autochtones, les tortures raffinées qu’elles infligent à leurs ennemis, la faune et la flore des régions explorées, la rigueur des hivers interminables, que cet aventurier relate avec passion dans le récit de ce qu’il appelle ses « découvertures ».