Thème « harcèlement »
Saïd a aimé le travail bien fait, la langue française et ses richesses, les dictionnaires, la beauté sous toutes ses formes. Il a aimé être un bon élève. Mais c'était avant. Il y a longtemps. Il y a un an. Avant le collège Camille-Claudel, la foule hurlante de ses mille deux cents élèves, le racket, la fatigue, le mépris et la haine de ceux qui veulent tuer tout ce qui est beau. Au collège, Saïd a changé. Ce n'est pas qu'il ne veut plus réussir et s'en sortir. Il le veut toujours, de toutes ses forces. C'est juste que, des forces, il en a de moins en moins. Tout seul, il sait qu'il n'y arrivera pas. Alors il s'accroche à ce qu'il peut : une sortie à Paris au musée d'Orsay, un tableau qui représente des fleurs blanches sur un fond noir, son ami Antoine qui baigne dans la culture, le caractère d'un prof qui ressemble à l'acteur de Mission impossible... Sauver Saïd de l'échec et du désespoir, est-ce vraiment mission impossible ?
Dans une classe, il y a les éléments perturbateurs, mais il y aussi les éléments perturbants. C'est le cas de Bérangère, la nouvelle élève de CM2 toute auréolée de mystères. Chaque matin, elle arrive à bord d'une voiture de luxe, accompagnée d'un homme en costard. Dans la classe de CM2 courent les hypothèses les plus folles. La nouvelle serait témoin clé dans une affaire de meurtre, elle aurait tué ses parents, elle serait la fille cachée du roi des Belges. Très vite, il y a les pro et les anti Bérangère...
La fille cachée du roi des Belges! Quand Bérangère s’est fait repérer par un élève de son ancienne école, elle s’est enfuie et a réussi à lui échapper. Mais les souvenirs sont revenus. Et la peur aussi. Les élèves de Noisy-le-Sec allaient-ils la traquer et exiger des explications sur sa soudaine disparition, sur cette voiture de luxe et ce chauffeur qui l’emmenait chaque matin à l’école? Il faudrait leur avouer que le chauffeur était son cousin Douglas et qu’elle n’était pas la fille cachée du roi des Belges, comme ils l’imaginaient.
Mais… mais qu’est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d’une humeur terrible, Verte va s’enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d’adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas.
Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n’est plus permis : quelque chose ne va pas. Depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, tout semble détraqué.
Une nouvelle… quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l’on prononce son nom, une scolopendre surgit !
Et que fait la police dans ces cas-là ?
Et que font les sorcières ?
Elle n'a pas le choix, Annabelle. Depuis la ferme où elle habite, pour se rendre à l'école avec ses deux petits frères, elle doit traverser la Combe aux Loups. Tout le monde a oublié depuis longtemps pourquoi cet endroit de la forêt s'appelle ainsi. Mais il y rôde toujours des créatures un peu sauvages : Betty, une fille experte en mauvais coups, et Toby, un marginal, un silencieux, vétéran du premier conflit mondial, que la violence des combats a laissé hébété.
Aux Etats-Unis, en 1943, la guerre est une réalité lointaine. Mais, certainement, un drame se prépare non loin d'Annabelle. Et quand on va avoir douze ans, on n'est pas encore très armé face aux mystères et aux cruautés de la vie.
Il y a des secrets qu'on s’empresse de répéter, même si on a promis le contraire. Et puis il y en a d’autres qui poussent dans un jardin tellement secret qu'on ne veut pas les partager. C’est le cas d’Issa. Son secret, elle le cache si bien qu'il ne sort que la nuit, quand des cauchemars la réveillent en sursaut malgré la petite lampe allumée près du lit. Que faire ? Bien sûr, Issa devrait se confier, mais à qui ? Pas à ses parents – ils mourraient de honte. À des amis, alors ? Mais s’ils ne comprenaient pas... Reste son journal. Maintenant qu'elle a 12 ans, Issa peut revenir en arrière et tout écrire. Peut-être que coucher son cauchemar sur le papier le fera diminuer dans sa tête ?
Personne ne s’imagine mourir d’un coup, forcément. Personne ne sait ce que contient le sac de Norbert. Sauf nous trois, Lalie, Jordan et moi, David. Et Norbert bien sûr puisqu’il a osé la prendre et l’emporter en classe avec lui, cachée dans son sac. « Il est complètement malade. Il peut nous tuer d’une seconde à l’autre. »
Quatre amis découvrent une grenade dans un vieux manoir datant de la Deuxième Guerre mondiale. Que faire avec cette grenade ? La laisser là ou l’amener au collège quand on est soi-même sur le point d’exploser ?
Éléonore a disparu dans la nuit et personne n’est vraiment étonné. Surtout pas Clara qui a tout vu, tout entendu. Dès le début de la colo, Lilas et sa petite bande ont pris Éléonore pour cible. Ils l’ont d’abord appelée Babar, puis ils l’ont bousculée, malmenée, et ils ont fait de sa vie un enfer. Clara a observé de loin leurs petits jeux cruels, sans dire un mot, sans intervenir. Comme tous les gens de la colo, elle a même fini par s’habituer, à trouver normal que l’on s’acharne sur cette fille. Elle a tout vu, tout entendu. Et aujourd’hui, Éléonore a disparu…
À la colonie, les autres trouvaient cela vraiment très drôle, de les laisser tous les deux seuls sur l’île aux Boucs, nus, pour la nuit. Lui n’était pas très costaud. Elle ne savait pas nager. Ce qui n’était pas prévu, c’est que Laura et Howie s’échapperaient. Sans argent, sans vêtements, sans nulle part où se réfugier, et ne pouvant compter que l’un sur l’autre. Maintenant, la police, leurs parents, tout le monde les cherche. Eux, ils se sont trouvés. Mais jusqu’où ?
« Je ne peux pas passer une année de plus dans ce costume de graisse, mais je peux terminer cette année dans une apothéose. » Il a tout essayé, rien n'y fait : Butter est malade de son poids. Et sa vie est devenu un enfer, avec les autres et avec lui-même. Alors, pour en sortir, il lance un défi désespéré sur Internet : le 31 décembre, en direct, il mangera, mangera, mangera, jusqu'à ce que tout soit terminé. Et vous, que ferez-vous ce soir-là ?
Derrière la porte, il fait froid, la saleté règne, il y a Damien. Cette porte, c'est la porte du grenier. C'est là que vit Damien. Sa belle-mère, qu'il doit appeler Madame, en a décidé ainsi. Quand elle ne l'enferme pas à la cave, pour le punir de bêtises imaginaires et passer ses nerfs sur lui, elle lui arrache des poignées de cheveux. Quand elle ne l'oblige pas à avaler ce qu'il vient de vomir, elle le prive totalement de nourriture. Damien est tout maigre, il ne dort plus. Sa vie est un enfer. Son père qui travaille au loin n'est jamais là pour le défendre. La fille de Madame, Lorraine, se tait. Janine, la bonne, se résigne. La Grand-mère, gâteuse, ne lui est d'aucun secours. Elle ne sait plus dire qu'une phrase, chaque fois qu'elle entend du bruit : « Si c'est toi, Lili-Catherine, tu peux repartir tout de suite ! » Damien se demande qui est cette mystérieuse Lili-Catherine. Et un beau jour, de découverte en révélation, il finit par l'apprendre. Lili-Catherine, cette inconnue, est la personne idéale pour aider Damien dans la vengeance qu'il a entreprise contre Madame, à coups d'épingles dans une poupée de cire. Elle peut enflammer les arbres. Elle peut accidenter les voitures. Elle peut briser les miroirs et déchaîner les pianos. Elle peut tuer. Elle a de l'expérience. Cela fait quinze ans qu'elle est morte.
Après « L'Enfant des ombres » et « La Marque du diable », Moka continue de plus belle dans la veine épouvanto-fantastique qui fait d'elle la Stephen King française.
Il n’est plus là , c’est la seule certitude. En cours d’histoire, Livio a fait un exposé sur les autodafés nazis et Magnus Hirschfeld, un médecin juif allemand qui militait pour l’égalité entre hommes et femmes et les droits des homosexuels. Pour lui, c’était bien plus qu’un simple exercice : une revendication, un moment de courage, et peut-être un aveu. Mais il s’est heurté à la perplexité, à l’indifférence et surtout à l’hostilité de sa classe. Depuis lors, il a disparu et personne ne sait où il est. Sa plus proche amie Camille, sa professeure d’histoire, ses camarades, ses parents, tous interrogent le parcours de Livio et tentent de comprendre. Dans le creux de cette absence, résonnent tous les questionnements : ils auraient dû le voir venir, aucun ne l’a vu partir. Et si cette fuite était l’expression du courage ultime ?
« Chacun de nos actes a trois motivations, celle qu’on avoue aux autres, celle qu’on n’avoue qu’à soi, celle qu’on ne s’avoue même pas. » Marie-Aude Murail, dans cette saison 5, va nous le prouver ! Deux années ont passé depuis la saison 4, et pendant ce temps, que sont devenus Blandine et Margaux Carré, Samuel Cahen, Lionel et Maïlys, Ella-Elliot, Frédérique Jovanovic ? Et la famille recomposée de Sauveur ? Et puis, comme à chaque saison, de nouveaux personnages vont faire leur entrée, Louane et ses animaux de soutien émotionnel, Madame Tapin qui, à 81 ans découvre le féminisme… Une nouvelle fois, le cabinet de consultation de monsieur Saint-Yves nous ouvre ses portes.
Jamais une psychothérapie n’a autant ressemblé à une enquête policière que dans cette saison 6. Qui est cet homme qui veut être reçu à 7 heures du matin au 12, rue des Murlins et qui a l’air de connaître la maison de Sauveur comme s’il y avait déjà vécu ? D’où vient Gilbert le Démon qui persécute la jeune Sarah en lui criant à l’oreille des insanités ? Pourquoi Ghazil Naciri a-t-elle volé une clé dans le sac de sa prof de SVT ? Qu’est-ce que Kimi va faire de ce revolver qui lui est tombé entre les mains ? Et Jovo, mythomane ou psychopathe ? Va-t-on enfin connaître son passé ? Si vous n’avez pas toutes les réponses en saison 6, c’est qu’il y aura une saison 7.
Vincent Van Gogh peint comme un fou depuis son arrivée à Auvers-sur-Oise, quand il rencontre deux jeunes gens de bonne famille, les frères Secrétan. L’aîné, Gaston, est un artiste en herbe, timide, incertain de sa vocation. Au premier regard, il considère Vincent comme un génie. Le cadet, René, est obsédé par Buffalo Bill. À la pêche comme à la chasse, accompagné de sa bande, il tire sur tout ce qui bouge. La correspondance de Vincent ne les mentionne ni l’un ni l’autre. Pourquoi ? On sait qu’il leur a offert des tableaux, dont nul n’a retrouvé trace. Pourquoi ? Gaston et René vont fréquenter Vincent quasi quotidiennement pendant près de six semaines. Et si cette rencontre ne va rien changer à la vie du peintre, elle va peut-être tout changer à sa mort.