Thème « guerre, conflit »
Quelque part dans un coin du Moyen Âge, Xavier le jardinier doit partir à la guerre. Au cœur de la bataille, son fidèle destrier ne veut plus avancer. Il lui réclame une cotte de maille pour se protéger. Et voilà que tous les chevaux de l’armée du roi Godefroid refusent de risquer leur vie. Xavier les conduit chez sa mère, Dame Suzanne, spécialiste du tricot en fil de fer ! Finies les batailles où l’on s’étripaille !
Un immense brouhaha agite la ville. On dit que les affreux Barbares arrivent pour nous attaquer. La rumeur dit qu'ils passeront par les montagnes. Le froid ne doit pas les déranger, ils sont certainement couverts de longs poils. Vite, il faut ressortir les canons de la cave ! Le temps passe et pas de Barbares en vue. Ils sont très en retard, ça commence à bien faire !
Je me souviens de sa cabane qui flottait dans les champs comme un phare sur l'océan ; des feuilles du vieux frêne scintillant au soleil, de l'odeur du linge qui séchait au fond du jardin, du bourdonnement des abeilles et du chant des mésanges. Pépé Léon faisait partie de ces gens qui aimeraient que rien ne change jamais. Qui ne veulent pas refaire le monde, juste vivre au milieu et l'écouter respirer. Je m'appelle Louise et ceci est mon histoire.
Il a peur des bombes, des tirs, de la mort. Depuis que la guerre a éclaté chez lui, Akim court pour leur échapper. Des mains se tendent sur son passage pour l’aider, le protéger, le sauver. Ce qu’Akim veut vraiment, c’est retrouver sa maman.
Toute la journée, Flon-Flon joue avec Musette, tantôt d'un côté du ruisseau, tantôt de l'autre. Plus tard, ils se marieront. Mais un soir, le papa de Flon-Flon dit : « Mauvaise nouvelle ! La guerre va bientôt arriver. » Et le lendemain, à la place du ruisseau, il y a une haie d'épines.
« Je m’appelle Sophiline et je vis au Cambodge. La guerre a anéanti mon pays et mon cœur. » Après avoir vécu sous la dictature des Khmers rouges, Sophiline rencontre Tata Leah, une grande maîtresse de la danse. Elle va lui transmettre son savoir et la faire voyager dans un monde magique que l’on danse. « Je dois me souvenir comment on prend une fleur, comment on essuie une larme ou comment on imite Moni Mekhala qui vole… »
Les loups noirs habitent dans la montagne aride et pelée. Ce soir, au grand conseil, deux espions viennent rendre compte de ce qu'ils ont observé dans la vallée. « Toutes les couleurs sont mélangées. Chacun fait ce qu'il veut où il veut et quand il veut.»
« C'est inadmissible! grogne leur chef. Nous devons intervenir ! Partons en expédition ! » Et bientôt, des dizaines de loups enragés dévalent la montagne sous les roulements de tambours.
Charlie, 12 ans, n'a pas de chance : son père métayer vient de mourir et Captain Buck – l'homme le plus redoutable de Possum Moan, Caroline du Sud – est venu collecter sa dette. Craignant pour sa vie, Charlie conclut un accord avec lui et accepte de retrouver des gens accusés d'avoir volé le Captain et son patron. Ce n'est pas une si mauvaise affaire pour Charlie… jusqu'à ce qu'il se retrouve confronté aux fugitifs et découvre leur véritable identité. Déchiré entre sa conscience et son instinct de survie, Charlie doit faire un choix, et vite. Car ce n'est qu'une question de temps avant que Captain Buck n’ait des soupçons.
Le 24 février, c’était le jour du mariage de ma soeur. Un jour à faire la fête… sauf qu’au même moment, Vlad-le-Mauvais, donnait à son armée l’ordre de nous envahir. La guerre venait de commencer. Quelques heures plus tard, les bombes des “Orques” s’abattaient sur la ville. Alors avec les parents on a tout abandonné et on est partis sur les routes. La vieille Babusja qui perd la tête nous accompagnait, sans oublier Zaku, mon chat et l’énorme contrebasse de maman. On était des milliers à fuir la guerre. Mais pour aller où ?…
Il y a quelques semaines encore, je grattais la guitare avec Jeremy dans le garage, en rêvant de gloire et de rock’n’roll pendant que P’pa, couché dans le cambouis, trafiquait ses moteurs.
Il a fallu que nous croisions les sergents recruteurs, sur le parking du supermarché, un jour où nous avions soif de Coca.
Ils lui ont promis qu’il aurait un bon job, qu’il construirait des ponts.
Alors il a signé. « Le soldat spécialiste de première classe Jeremy O’Neil est définitivement affecté à la compagnie Sygma du 3e bataillon du 504e régiment de parachutistes de la 82e division aéroportée » dit le papier.
En clair, ça veut dire que Jeremy part là-bas. Là où la guerre fait rage. Il y va pour tuer ou pour se faire tuer. On ne va pas le revoir avant des mois. Il a promis de m’écrire.
Et tous ses mails, il les termine par cette formule : Be safe.
C'est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d'info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l'horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout droit en enfer. Tal, elle, ne s'habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s'allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu'elle écrit ce qu'elle a sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l'espoir quand même. Ce qu'elle pense, ce qu'elle écrit, quelqu'un doit le lire. Quelqu'un d'en face. Elle l'imagine déjà, cette amie-ennemie inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie...
Ce livre a été adapté au cinéma par Thierry Benisti (scénario co-écrit par Valérie Zenatti et Thierry Benisti) sous le titre « Une bouteille à la mer » en 2011.
Le film a reçu le « Prix national lycéen du cinéma », organisé par le ministère de l'Éducation nationale.
Rachel est en route, sac au dos. Elle est petite, seule, mais elle a confiance, marchant vers le sommet de la montagne, là où l’ont appelée les signes et les apparitions qu’elle nomme ses « Magies », rares mais inoubliables : des fleurs en lévitation, des myriades d’oiseaux silencieux, un chevalier surgi du passé. Aujourd’hui, elle veut redoubler d’efforts, par gratitude, par curiosité. Jusqu’à présent, Rachel n’a croisé sur sa route que des adultes obtus, un monde malade, obsédé par l’argent et les fausses valeurs.
Il y a pourtant quelqu’un qui pourrait la comprendre, mais elle ne le connaît pas. C’est Abdelhamid, un vieil Algérien, un ancien harki. Il a tout perdu : sa famille, massacrée ; ses illusions, piétinées. Toute foi l’a quitté, il y a cinquante ans. Il lui semble depuis vivre sur la Terre de l’Impiété. Abdelhamid passe des journées mutiques en compagnie de son seul ami, son ancien lieutenant. Il observe la montagne à la jumelle.
L’homme et l’enfant, sans le savoir, ont rendez-vous.
Après dix ans de soins et d'efforts, le splendide "jardin d'amour" à l'italienne de la comtesse de Bertrange va enfin être inauguré avec faste, par une grande fête masquée. Invitée avec sa famille roturière et protestante, leur voisine, Béatrice Ménétreux, espère y rencontrer le mystérieux soupirant qui vient de lui faire porter un message. Qui est-il? Hugues, le fils des Bertrange, son ancien compagnon de jeux ? Son regard noir l'enivre et la trouble autant que les plantes rares aux parfums capiteux. Mais en cette fin de XVIe siècle, si les fleurs exotiques commencent tout juste à pousser dans la terre de Bourgogne, la haine, elle, est bien enracinée dans le coeur des hommes et les guerres de religion qui couvent vont bientôt ravager les campagnes, les vignes et les villes. Sauf si quelques jeunes gens inspirés par la paix des jardins veulent bien rendre tout son sens au beau mot de "Renaissance".
Et si l’Expérience ultime n’était pas seulement un jeu vidéo mais un moyen de remonter le temps ?
Éric est retourné dans ce qu’il croyait encore être un jeu pour libérer Andreas. Au moment où il l’a retrouvé dans le Paris de 1942, son ancien camarade de classe lui a échappé et s’est enfui avec la disquette. Perdu pour de bon. Lâché, tel un monstre, dans la France de l’Occupation. Prêt à tout pour renverser le cours de l’Histoire et faire gagner le camp des bourreaux !
Qui peut encore l’arrêter ? Éric et Thierry sont désormais hors jeu. Gilles, le frère d’Éric, reporter de guerre, se porte volontaire pour retourner dans une France vert-de-gris, où des policiers français traquent des enfants, où des miliciens prêtent main-forte aux nazis. Il n’aura aucun droit à l’erreur, ni dans le jeu ni dans la vie réelle. Car il n’y a pas de point de sauvegarde. Il n’y en a jamais eu…
Éric et Thierry n’avaient jamais prêté attention à cet insigne sur la veste en cuir de leur copain Andreas. Une vieille décoration militaire parmi beaucoup d’autres. Jusqu’au jour où, dans une boutique de jeux vidéo à Londres, le vendeur, un vieil homme, avait pointé l’index vers l’insigne. Il était devenu livide, s’était mis à crier. Puis il leur avait donné le jeu, leur avait ordonné d’y jouer. – « Choisissez votre mode de jeu », avait demandé la voix. L’Expérience ultime n’est pas seulement un jeu vidéo, mais plutôt un passeport vers l’enfer, qui les renvoie dans le passé, sur le Chemin des Dames en 1917, à Guernica sous les bombes en 1937 ou à Paris pendant les rafles de juillet 1942…
No pasarán, le jeu a été adapté en bande dessinée par Christian Lehmann et Antoine Carrion aux éditions Rue de Sèvres.
Il y a quelques jours encore, la vie d'Elmir était une vie normale. Le matin, dans le tramway qui l'emmenait au collège, il faisait du troc avec son meilleur ami, Ismène. Ensemble, ils allaient manger les beignets de la vieille Nourrédia. Le soir, il jouait avec Naïa, la fille des voisins. Et puis les attentats ont commencé, et bientôt la ville s'est trouvée prise dans un étau entre la terreur que font régner les « Combattants de l'ombre » , le couvre-feu, les contrôles permanents. Elmir n'a plus le droit d'aller seul au collège. Son père, qui est journaliste à La liberté, est menacé. La bibliothèque où travaillait sa mère a été incendiée. Une nuit, Elmir sort en cachette, prend son vélo et se rend à la bibliothèque. Quelques heures plus tôt, dans la cour noircie, il a repéré un livre qui avait échappé aux flammes: Les aventures du capitaine Hatteras de Jules Verne. Il veut le récupérer pour l'offrir à sa mère, qui est à l'hôpital et qui n'a pas ouvert la bouche depuis l'incendie. Elmir se cache à l'approche d'un voiture. Il voit trois hommes sortir de l'obscurité et faire feu. Il vient d'assister sans le savoir à l'assassinat du rédacteur en chef de La liberté. Et il a reconnu l'un des meurtriers, c'est le frère aîné d'Ismène. Mais le cauchemar est loin d'être terminé. Quelques jours après que son père a accepté de reprendre le poste de rédacteur en chef, Elmir est séquestré toute une nuit par des hommes cagoulés qui veulent obtenir la publication d'une lettre. Dès lors, la vie ressemble définitivement à un enfer. Il faut déménager sans cesse, en abandonnant tout sur place. Il ne faut donner son adresse et son numéro de téléphone à personne. Elmir continue d'aller au collège, mais sous bonne garde. Naïa, dont le père a lui aussi reçu des menaces, va partir pour la France. Elmir se sent seul, il étouffe, pris dans une tempête qui semble ne jamais devoir finir. Pourtant, un jour, le répit viendra pour son père et pour lui grâce à Nourrédia, la marchande de beignets, qui leur trouvera un refuge.