Thème « guerre, conflit »
Il a peur des bombes, des tirs, de la mort. Depuis que la guerre a éclaté chez lui, Akim court pour leur échapper. Des mains se tendent sur son passage pour l’aider, le protéger, le sauver. Ce qu’Akim veut vraiment, c’est retrouver sa maman.
490. Clovis, le roi des Francs, est réputé pour sa main de fer. Afin d’étendre son pouvoir et ses possessions, il a décidé d’épouser Clotilde, la princesse burgonde, nièce du roi Gondebaud, qui est très pieuse. Par amour pour sa femme, Clovis le païen accepte que leur premier enfant soit baptisé. Mais l’enfant meurt et Clovis part en guerre contre les Alamans alliés aux Francs Rhénans. Il pourrait renier ce Dieu qui n’exauce pas toutes ses prières. Au contraire, il l’implore, remporte la victoire à la bataille de Tolbiac et, par gratitude, se fait baptiser à son tour, le jour de Noël. C’est le début du royaume de France…
Deux bouts de terre, Ici et Là. Les uns et les autres vivent chacun de leur côté. Il suffira qu'un petit Julio et qu'une petite Ninon se regardent pour que tout bascule Ici et Là... pour un temps, au moins. Une belle fable sur l'absurdité de la guerre...
Toute la journée, Flon-Flon joue avec Musette, tantôt d'un côté du ruisseau, tantôt de l'autre. Plus tard, ils se marieront. Mais un soir, le papa de Flon-Flon dit : « Mauvaise nouvelle ! La guerre va bientôt arriver. » Et le lendemain, à la place du ruisseau, il y a une haie d'épines.
J’habitais avec ma famille dans l’hôtel dirigé par mes parents. Nous étions en train de manger dans la salle de restaurant avec les clients, quand nous avons entendu des détonations. Ce n’était pas un feu d’artifice : il y avait des hommes armés dans la rue. Tout le monde s’est réfugié au sous-sol. La radio parlait d’escalade, de conflit, de blessés et même de morts. On entendait le bruit des armes dehors. C’était le premier jour de la guerre.
« Je m’appelle Sophiline et je vis au Cambodge. La guerre a anéanti mon pays et mon cœur. » Après avoir vécu sous la dictature des Khmers rouges, Sophiline rencontre Tata Leah, une grande maîtresse de la danse. Elle va lui transmettre son savoir et la faire voyager dans un monde magique que l’on danse. « Je dois me souvenir comment on prend une fleur, comment on essuie une larme ou comment on imite Moni Mekhala qui vole… »
Entre les Rouges et les Bleus, c'était la guerre depuis si longtemps que plus personne ne savait pourquoi elle avait commencé. Alors, pour en finir, Jules, fils du Roi des Rouges provoqua en duel Fabien, fils du Roi des Bleus. Mais Fabien, lui, n'aimait pas tellement se battre.
Perdu en plein hiver, aux abords d'une forêt glacée, un chiot est recueilli par des loups. Il grandit avec les louveteaux et défend chèrement sa place . Il devient un loup respecté par toute la horde. Mais pourtant, un jour, il retrouvera le monde des hommes...
Au Japon, l'équivalent de notre Guignol, ou de notre Astérix, celui qui incarne la victoire du petit et du faible sur le puissant s'appelle Yoshitsune. Il est à la fois le héros de nombreuses légendes et une figure nationale qui a réellement existé. Il est aussi l'ancêtre et l'inspirateur de Sangoku, le héros furieux et ébouriffé de la série Dragon Ball Z, ce qui ne laissera pas indifférents de nombreux lecteurs.
C'était une gageure de raconter de façon limpide l'histoire de Yoshitsune, une histoire pleine de bruit, de fureur et de noms japonais difficiles à retenir. Mais Jean-Jacques Greif, qui avait déjà relevé le défi de nous rendre familier le langage des chimpanzés (« Le paradis du miel ») parvient sans peine à nous passionner pour le Japon des samouraïs, des temples et des concubines, tout en parsemant son récit de drôles d'étymologies, d'explications très claires, de rappels bienvenus, de précisions historiques rassurantes, et de conseils culturels stimulants ( Vous connaissez ce peintre ? Vous devez absolument voir ce film !).
En 1160, l'ex-empereur du Japon qui s'appelle Go-Shirakawa (déjà tout un programme) veut éliminer un rival. Il appelle donc à la rescousse dans la capitale les deux grands clans guerriers des provinces lointaines, les Genji et les Heike. Tout cela tourne très mal. Le chef Heike devient un insupportable dictateur et les Genji sont massacrés, sauf le dernier fils du chef, Yoshitsune, qui n'a que un an à l'époque. Mais il va grandir, voyager, se cacher, se déguiser, user de ruse et de patience, affronter des ennemis, braver des tempêtes, se battre et pleurer, et se soumettre au destin, qui avait prévu de faire de lui le héros national japonais.
Les loups noirs habitent dans la montagne aride et pelée. Ce soir, au grand conseil, deux espions viennent rendre compte de ce qu'ils ont observé dans la vallée. « Toutes les couleurs sont mélangées. Chacun fait ce qu'il veut où il veut et quand il veut.»
« C'est inadmissible! grogne leur chef. Nous devons intervenir ! Partons en expédition ! » Et bientôt, des dizaines de loups enragés dévalent la montagne sous les roulements de tambours.
Je m'appelle Diarmid. À l'époque où commence mon récit, j'étais un jeune garçon. Nous vivions au village de Gallicobriga, mon frère cadet Abcan et moi, élevés par Midna, notre mère, et par Myrdhinn, notre grand-père. Notre père était déjà mort, emporté par un hiver cruel. Je ne l'ai pas connu. Cette histoire est d'abord celle de Branogéne : elle est nourrie de ses pensées et de ses paroles. Mais elle est aussi une partie de la chronique de mon peuple, et c'est elle qui a décidé de ma vocation de voyageur et de conteur.
« J'ai compris que j'étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d'un antiquaire. J'ai été fabriqué en Allemagne. Mes tout premiers souvenirs sont assez douloureux. J'étais dans un atelier et l'on me cousait les bras et les jambes pour m'assembler... »
L’instituteur de la classe unique du petit village de Magonville a une riche idée. Au lieu de ne parler que des personnages célèbres, il va raconter à ses élèves l’histoire de Sire Nicolas, le fils du seigneur local, qui avait leur âge quand sévissaient à la fois la guerre de Cent Ans et la peste noire. Avec son ami Jehan, fils de fermier, Nicolas participe à la défense du château paternel contre les mercenaires ennemis, et rencontre, au fond des bois, Marie, une femme extraordinaire que les autres traitent de « sorcière », mais qui se révèle, en fait, une personne d’une immense sagesse, incomprise. Elle va aider les deux garçons à grandir.
L’Iliade, qui la précède pourtant, est beaucoup moins lue que l’Odyssée. Dommage ! Car c’est un poème épique tout aussi foisonnant et passionnant, « encore plus formidable », selon Yvan Pommaux. Pour reconstituer la célèbre et méconnue guerre de Troie, provoquée par un concours de beauté entre déesses et d’une tricherie, et devenue la mère de toutes les guerres absurdes, mensongères, interminables, Yvan s’est inspiré de la mise en scène des mangas contemporains : plans simultanés, récit complexe, images prépondérantes. Et on s’éclate !
Quand la mère d’Adam le conduit dans la forêt, elle promet de venir le chercher le soir même. « Aie confiance, tu connais la forêt et tout ce qu’elle contient », lui dit-elle. Mais comment avoir confiance alors que la guerre se déchaîne, que les rafles se succèdent dans le ghetto et que les enfants juifs sont pourchassés ?
La journée passe.
Adam retrouve Thomas, un garçon de sa classe que sa mère est également venue cacher là. Les deux gamins sont différents et complémentaires : Adam sait grimper aux arbres et se repère dans la forêt comme s’il y était né. Thomas est réfléchi et craintif. À la nuit tombée, les mères ne sont pas revenues. Les enfants s’organisent et construisent un nid dans un arbre. Ils ignorent encore qu’ils passeront de longs mois ainsi, affrontant la faim, la pluie, la neige et le vent, sans oublier les questions essentielles : qu’est-ce que le courage ? Comment parlent les animaux ? D’où vient la haine ? À quoi sert l’amour ?
L’été 1943, les Allemands ont décidé de décrocher toutes les cloches des églises d’Europe pour les fondre et fabriquer des obus ou des chars d’assaut avec le métal récupéré… C’en est trop. Parmi les résistants, des familles toutes simples s’organisent dans l’ombre et accomplissent des exploits sans violence. Pauline et Henri appartiennent à l’une d’elles. La cloche de leur village porte le numéro A-VIII-547. Ils ont décidé de partir en expédition pour la récupérer sur le quai où ils croient qu’elle est entreposée avec les autres. Pendant ce temps, leur maman coud un drôle de pyjama pour leur père, prisonnier. Elle aussi a son petit secret…