Thème « Grande-Bretagne »
Irlande, août 1922. Michael Collins, qui a signé le traité de paix avec l'Angleterre, est assassiné et nul ne peut savoir désormais jusqu'où ira la guerre fratricide qui déchire le pays. Nora a quatorze ans, elle vient de perdre sa mère. Si elle veut respecter ses dernières volontés, elle doit aller vivre chez son oncle Peter et sa tante Molly, à Tipperary, et continuer le piano. Pour Tipperary, elle n'a pas le choix, mais le piano, elle ne veut plus jamais en jouer. Son père a réussi à lui faire croire que sa mère s'était tuée au travail pour lui payer ses leçons. Enfermée dans sa souffrance et sa révolte, Nora refuse les attentions de Peter et de Molly, tout comme elle refuse d'aller aux séances de cinéma que Peter organise le vendredi soir dans son hangar. Quant au pianiste alcoolique qui accompagne les films, Alec, elle le déteste et ne veut même pas lui adresser la parole. Elle cherche à comprendre pourquoi sa mère l'a envoyée dans cette ville. N'y a-t-elle pas été malheureuse elle-même, autrefois ? Elle ne sait pas encore que Jack, le frère de Peter, dont personne n'a envie de parler parce qu'il fait partie de l'armée irrégulière, est quelqu'un qui a énormément compté pour sa mère. Jack est blessé, il se cache aux abords de la maison. Lorsqu'il voit Nora à la fenêtre, il croit être en présence d'un fantôme. Il a besoin d'aide. À cause de lui, Nora va se trouver plongée au coeur de la guerre civile et se remettre au piano. Et le plus étrange, c'est que les deux seront liés.
Une mère, on n’en a qu’une, pas vrai ? Même si elle picole toute la journée, même si elle oublie de vous acheter à manger, même s’il faut la tirer du lit le jour du versement des allocations chômage, il faut faire avec… Et Jono, du haut de ses quatorze ans, a toujours fait avec la sienne. Mais le soir où sa mère frappe sa petite soeur en pleine figure d’un coup tellement puissant que Julie valdingue à travers la pièce, Jono décide que c’en est trop.
Que peut-il faire ? Appeler la police ? Une assistante sociale débarquerait dans les trois heures et n’hésiterait pas à les séparer. Emmener Julie loin d’ici ? Mais pour aller où ? Jono n’en a pas la moindre idée, mais il sait qu’il est le seul à pouvoir protéger sa petite soeur.
Charity est une fille. Une petite fille.
Elle est comme tous les enfants : débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d’échanges, impatiente de créer et de participer à la vie du monde.
Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, ça doit se taire et ne pas trop se montrer, sauf à l’église, à la rigueur. Les adultes qui l’entourent ne font pas attention à elle, ses petites soeurs sont mortes. Alors Charity se réfugie au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne. Pour ne pas devenir folle d’ennui, ou folle tout court, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige, avec l’espoir qu’un jour quelque chose va lui arriver…
Adapté en BD aux éditions Rue de Sèvres par Anne Montel et Loïc Clément
Elizabeth Bennet, jolie, intelligente, spirituelle, mais de fortune modeste, séduit le riche et beau Darcy, qui étouffe tous ses préjugés de classe pour la demander en mariage. L’histoire pourrait s’arrêter là. Mais Elizabeth, à la grande surprise de son orgueilleux soupirant, lui oppose une fin de non-recevoir catégorique. Si le happy end attendu survient pourtant, c’est que chacun aura parcouru un long chemin semé d’autant d’introspections que de coups de théâtre…
La mort l’a frappé le 3 décembre 1894. Robert Louis Stevenson avait quarante-quatre ans. Il avait abattu une bonne journée de travail et aidait sa femme à préparer une mayonnaise. Il laissait derrière lui une production littéraire immense dont L’Île au trésor et le fameux Docteur Jekyll et Mister Hyde.
Si la mort l’a frappé subitement, elle le guettait depuis sa naissance à Edimbourg, le 13 novembre 1850. Elle aurait même dû se manifester avant qu’il souffle sa cinquième bougie et l’emporter dans une de ses fulgurantes quintes de toux. La mort aura préféré attendre quarante-quatre années. Elle voulait mieux connaître sa victime. Mais, surtout, elle doit bien l’admettre, pour entendre les merveilleux récits que Stevenson, déjà tout petit, inventait.
Alors qui mieux que la mort pouvait raconter la vie de Robert Louis Balfour Stevenson.
En Italie, durant l’été, Lotta rencontre Domenico dans un cours de théâtre. Son cœur s’embrase, mais Domenico, impliqué dans une action militante, doit fuir. À Londres, Ellie rêve d’une autre vie, loin, très loin de sa famille recomposée et de l’insistance des garçons. À Marseille, l’Ours écrit des morceaux de rap pour s’échapper de sa cité, quand un de ses amis meurt à la suite d’un contrôle policier. Partout, il suffirait d’une étincelle pour que tout flambe.





