Thème « grand-père »
Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Esben et qui avait un grand-père qu'il appelait « Grand-père ». Puis un jour, son grand-père a disparu. C'était très triste. La maman d'Esben lui dit : « Grand-père est là-haut : il est monté au ciel.» Et le papa d'Esben lui dit : « Grand-père va être mis en terre. Il se transformera lui aussi en terre, et il disparaîtra.»
Mais rien de tout cela n'est arrivé ! La nuit suivante, Grand-père était de retour. Assis sur le rebord de la commode d'Esben, il ouvrait de grands yeux sur l'obscurité...
Luna arrive en vacances chez son Grand-Père. C’est le seul indien Naskapi qui, l’été, dort dans un tipi. Ce matin, le facteur lui apporte une lettre de son meilleur ami, celui avec qui il a fait le tour du monde. Grand-Père veut absolument lui faire parvenir une mystérieuse boîte rouge le plus vite possible : « Prends mon vieux cheval, dit Grand-père à Luna. Je t’en prie, cours plus loin que très loin jusqu’à la très grande ville. L’adresse est écrite. Partout, tu seras mes yeux. Même sans être là, je te protégerai. »
« Moi, je ressemble à mon grand-papa. Je suis toute petite comme lui. Je n'ai qu'un cheveu sur la tête, comme lui. Je fais souvent la sieste, comme lui. Et quand on me regarde, je ne parle pas, je souris, comme lui. »
Il y a bien longtemps, j’habitais tout en bas de la montagne ; et tout en haut, il y avait un petit village où vivait la plus belle ourse du monde ! Un soir, pour la retrouver, j’empruntai le minuscule chemin qui serpentait, à peine visible à travers les buissons et les herbes de montagne. Le ciel changea brusquement… et les premiers flocons tombèrent.
Le professeur Plume observe les oiseaux du cerisier pendant des journées entières. Son épouse, Madeleine, aime surtout leurs chants. Elle a même appris à siffler comme eux. Avec son visage tout fin, son petit nez pointu et ses yeux ronds, Madeleine ressemble un peu à un oiseau. D’ailleurs, Monsieur Plume, qui aime beaucoup sa femme, l’appelle tendrement sa « petite plume ».
Papipa est mort et cela éveille beaucoup de questions chez Raoul. « Si tu ne pleures pas, c’est parce que tu gardes tes larmes à l’intérieur ? » demande-t-il à son papa.
« Et qu’est-ce que c’est d’être enterré ? Est-ce que ce n’est pas dangereux d’être au ciel ? », s’inquiète sa petite sœur.
Raoul la rassure : « Papipa a dû retrouver Maminou et elle le tient par la main. » De toutes façons, pour Raoul, Papipa est toujours un peu là…