Thème « girafe »
C'est le premier jour d'école dans la savane. La maîtresse fait l'appel pour savoir si tout le monde est là. L'éléphanteau répond en barrissant, le rhinocéros en barétant. Quand vient le tour de la girafe, elle ne répond pas. Pourtant, elle est là. Mais on n'entend rien, pas un son. Tout le monde s'inquiète. La petite girafone sait-elle dire son nom ? Sait-elle au moins dire maman en langue girafe ? On l'emmène chez le crapaud, qui est le maître du coassement, puis chez le canari, le spécialiste des vocalises. Rien n'y fait. La girafone reste muette. Pourtant, quand sa maman et elle se parlent, elles se comprennent très bien... Elles se comprennent si bien, et c'est si tendre, que ça donne tout de suite envie de parler la même langue.
Le goûter, c’est sacré. Et comme les fruits, c’est bon pour la santé, la mère de Maël n’oublie jamais d’en glisser un dans son cartable. Mais lui, ce qu’il préfère, c’est les bananes, les bananes bien mûres. Celles qui s’écrasent facilement au fond du sac. Un jour, son père trouve la solution : une boîte à banane. Une boîte en forme de banane, une boîte spéciale où on ne met rien d’autre qu’une banane. Enfin, rien d’autre si tout se passe normalement.
Un matin, il y a longtemps, la girafe se réveilla avec la gorge nouée. Allait-on devoir lui couper le cou en rondelles ? Ou l’attacher au bout d’une grue jusqu’à ce que le nœud cède ? Ou encore lui faire avaler des couleuvres. Ou bien l’empailler et l’exposer dans un musée ? AH NON ! Rien de tout cela ! Pauvre girafe ! Il y avait forcément une autre solution !