Thème « géographie »
Jingo attend depuis sept ans que son père vienne le chercher dans cet horrible Orphelinat de Bienfaisance de Brooklyn où il l'a laissé après la mort de sa mère. Il se souvient encore de lui. Son père a les dents gâtées et il est unijambiste. Mais Jingo l'aime quand même et il est prêt à tout pour le retrouver. Aussi, quand un gentleman étrange du nom de Peacock se présente à l'orphelinat et demande à l'emmener au motif qu'il est son père, Jingo n'est pas dupe mais il est heureux. Heureux d'échapper à l'esclavage du ramonage pour le compte de l'horrible général Gueule-Noire. Cette grande carcasse de Peacock a les mèches tombantes et l'air chiffonné, mais ses dents sont blanches et ses jambes sont deux. C'est un drôle de bonhomme, grand seigneur et fauché, fantasque et réfléchi, qui peint des portraits sans visage et laisse sur la route, derrière sa carriole déglinguée, des signes mystérieux à l'intention des Tsiganes. D'ailleurs il rebaptise dorénavant Jingo d'un nom tsigane : Django. Lui-même a une demi-douzaine de noms en réserve : Mr Peacock, Mr Hemlock, Mr Jones, artiste extraordinaire, Mr Portos d'Épinglas... Qui est-il ? Que cache-t-il ? Pourquoi recherche-t-il lui aussi le père de Jingo ? Pourquoi garde-t-il le silence quand on lui pose certaines questions ? Au bout de quelques jours de route en sa compagnie, Jingo Django est séduit et impressionné au point de confier à son bizarre ami son propre secret : il ne sait pas où est son père, contrairement à ce qu'il lui a dit au début. Et s'il l'a entraîné à la frontière du Mexique, c'est à la recherche d'un trésor. Un trésor que la patronne de l'orphelinat et son complice, le général Gueule-Noire, convoitent aussi...
Un livre palpitant où l'amitié entre un jeune garçon et un adulte mystérieux est aussi passionnante que les péripéties les plus rocambolesques.
Jojo est un type bien, gentil, généreux, toujours prêt à rendre service.
Qui aide les vieilles personnes à traverser le boulevard de la Jungle ? Lui. Qui parle très fort dans l’oreille des sourds ? Encore lui. Qui change les couches d’Ozone, le bébé géant, plusieurs fois par jour ? Toujours lui.
Et au fait, qui n’a de cesse de répéter que Jojo de la jungle, c’est un type bien ? Mais… c’est lui. Alors là, il faudrait peut-être commencer à se méfier de lui. Non ?
Kuli, enfant du Congo (ex-Zaïre), va enfin réaliser son rêve : passer une nuit dans la mystérieuse forêt équatoriale et approcher de près les antilopes. Mais entrer dans une telle forêt, ce n'est pas une promenade. Kuli y fera des rencontres étranges, y vivra des dangers. Ce seront ses premiers pas dans un monde inconnu...
Cette histoire est basée sur un souvenir authentique. Dominique Mwankumi, artiste africain né en 1965, a raconté son enfance à l'écrivain Carl Norac. Celui-ci a choisi de mettre sur papier un de ces moments vécus au coeur de l'Afrique. Dominique Mwankumi y a ensuite ajouté ses images intérieures. Ne vous étonnez pas si Kuli, le héros de ce livre, lui ressemble un peu.
Marco connaît les mille secrets de Holland Island : les dunes où il aime jouer, les cachettes dans les arbres, et surtout les oiseaux, dont il sait imiter tous les cris. Il en connaît aussi les dangers. Les serpents qui se cachent dans les marais. Le vent qui souffle parfois très fort. Et la mer, qui peut être cruelle. Cette année-là, en 1917, deux événements ébranlent le petit monde merveilleux de Marco : son grand frère Tom part pour la guerre en Europe, et une terrible tempête menace d’engloutir son île. Mais pas question de se rendre sans combattre !
Été 1710. Paul a tout perdu en devenant orphelin. Très jeune, il s’est vu obligé de travailler dans une plantation de café de l’île de la Réunion, qui s’appelle alors Bourbon. C’est épuisant… Heureusement, il y a Flora, la fille de sa nourrice malgache, qui travaille avec lui. Paul est amoureux. Aussi, quand le maître frappe Flora, il prend sa défense, si violemment qu’il doit s’enfuir. Sa route croise par hasard celle d’un pirate terrible et fameux dans toute la région : l’impitoyable La Buse. Paul ne sait pas encore qu’il va le revoir, lui tenir tête lors d’un combat naval, sauver la vie de son capitaine et naviguer jusqu’aux Indes… Pour l’instant, il n’a qu’un projet en tête : il a promis à Flora de revenir la chercher.
Le peintre Zhang Zeduan vivait à Kaifeng, siège de la dynastie des Song, du temps où cette ville était la capitale du commerce et des arts de l’empire chinois. Mitsumasa Anno a rêvé d’être son apprenti, et d’égaler son sens de l’observation et de la beauté, sa minutie.
Par-delà les siècles, il réalise cette communion avec son maître idéal en s’inspirant du rouleau de dessins laissé par celui-ci, et en accomplissant un voyage sur ses traces, le long du fleuve Jaune, au fil des travaux et des jours, dans une Chine éternelle.
Il n’a jamais vu l’original, le rouleau de sumie (encre de chine). Des copies seulement, petit bout par petit bout. Mais quand il s’est mis à peindre son Album de voyage en Chine (titre original du livre), Mitsumasa Anno connaissait par coeur son « Jour de Qingming », et il a voulu emprunter le même chemin que son maître Zhang Zeduan, celui qui consiste à « remonter le cours de la rivière », de ce fleuve Jaune que les anciens Chinois tenaient pour la mère de leur civilisation.
Dans la seconde moitié du XIVe siècle, en France, durant la guerre de Cent Ans, la monarchie cherche à asseoir son autorité, tout en combattant l'occupant anglais. Charles V le Sage réussit presque à imposer son pouvoir et à chasser l'ennemi. Mais son fils ne peut achever son oeuvre: à peine majeur, il sombre dans la folie. Ce livre nous montre Charles VI le Fou, que les visiteurs du Louvre tentent de resituer dans sa vie de tous les jours. Il est le père de Charles VII auquel Jeanne d'Arc viendra en aide...
Résumé de ma situation. Je m'appelle Jeanne, j'ai dix ans. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, et mon père m'a emmenée à Venise. Je devrais être folle de joie, mais comme il y a de l'eau dans le gaz entre mes parents, et que ma mère est à des milliers de kilomètres, à Séoul, oui, Séoul, j'ai peur que cet anniversaire soit le plus triste de ma vie. Le plus raté, aussi. Car notre guide vient d'être emportée par un bateau-ambulance, et mon père a disparu, lui aussi, me laissant seule sur la place Saint Marc. Heureusement, il y a Indaco. Il a dix ans, et il connaît Venise comme sa poche.
Quand elle ne peut pas dormir et qu'elle se sent trop seule, Camille n'hésite pas à enfiler ses bottes, à affronter la pluie et le vent. Parfois aussi elle reste blottie dans son lit et rêve à sa mère qu'elle n'a pas vue depuis longtemps, à son père dont elle ne connaît pas le visage. Mais, la plupart du temps, elle préfère inventer sa vie en compagnie du chiours, son ami poilu mi-ours mi-chien qui mesure un mètre quatre-vingts et marche en se dandidant. Un jour, lors d'une de leurs escapades, Camille croise un homme étrange et solitaire. Enchantée par cette rencontre inattendue, elle décide sans hésiter d'entreprendre un voyage avec lui.
« Je m’appelle Sophiline et je vis au Cambodge. La guerre a anéanti mon pays et mon cœur. » Après avoir vécu sous la dictature des Khmers rouges, Sophiline rencontre Tata Leah, une grande maîtresse de la danse. Elle va lui transmettre son savoir et la faire voyager dans un monde magique que l’on danse. « Je dois me souvenir comment on prend une fleur, comment on essuie une larme ou comment on imite Moni Mekhala qui vole… »
Il est craquant, Romeo. Tout petit, avec la peau brune et des beaux yeux couleur d’or, on pourrait facilement en tomber amoureux. À dix ans, pourtant, il est fragile et menacé. Parce qu’il est le dernier spécimen connu de grenouille Sehuencas. Et si rien n’est fait rapidement, l’espèce risque de s’éteindre. Alors, pour Nanda et sa mère « grenouillologue », le temps presse : il faut réussir à monter une expédition pour trouver, au cœur des forêts de Bolivie, la fiancée de Romeo !
Killiok, le chien noir, est inquiet. Il attend le retour de Vari Tchésou, le magicien rouge, dont il n'a pas de nouvelles depuis le printemps. D'après les oiseaux, une roulotte aurait été aperçue au fin fond de la Grande Forêt… Killiok convainc Véronica de l'accompagner pour savoir ce qu'il en est.
Tous deux s'enfoncent dans la Grande Forêt et font des rencontres surprenantes : Pikkeli Mimou dans son refuge, le Chat Mystère qui va au festival de vol, Susy le cheval… et tous ces Bébés Mousse avec qui ils prendront le train !
La Chintia, dont Anne Brouillard a imaginé la carte, est divisée en 11 pays. L'histoire prend vie au travers des personnages, des lieux, et de leurs influences. Tout est possible et a l'air réel. Le premier tome met en mouvement les habitants du Pays du Lac tranquille.
Le jeune Dong-Dong a du chagrin: il a perdu son cerf-volant. Pour le consoler, son grand-père lui raconte une histoire qu'il n'oubliera jamais. Elle est pleine de poésie et de sagesse. Elle lui apprend que l'amour est comme un fil solide entre ceux qui s'aiment, et qu'il les sauve parfois en les élevant très haut. Désormais, chaque fois que Dong-Dong verra voguer un cerf-volant dans le ciel de la Chine ou d'ailleurs, il songera à la belle Ying-Ying et à son amoureux Ming-Ming, dont l'ingéniosité aérienne triompha jadis des appétits de l'Empereur.
Oubliez vos certitudes. De Paris, vous ne connaissez que la partie émergée de l'iceberg. Sous l'asphalte, il y a le monde des Zéfirottes. Sachez d'abord que Paris est entièrement gonflable, comme toutes les constructions humaines, et s'effondrerait sans la technologie sophistiquée et les efforts constants des Zéfirottes. Sans les Zéfirottes, qui sont là depuis toujours, les humains n'iraient pas bien loin. Même la Terre est pilotée par un Zéfirotte. Mais cette nuit, Paris est en danger, et les Zéfirottes ont besoin d'aide. Non loin de Notre-Dame, une petite fille dort dans sa chambre, elle s'appelle Adèle. Elle seule peut aider les Zéfirottes à vaincre la monstrueuse mauvaise herbe qui prolifère sous Paris et paralyse peu à peu leurs machines. Mais il faut faire très vite...
Une visite époustouflante de et sous Paris. C'est l'un des livres les plus foisonnants et les plus impressionnants de Claude Ponti.
Au Congo (ex-Zaïre), les eaux du Kasaï sont la seule école que fréquentent régulièrement Kumi et ses jeunes amis. Les cours qu'ils y reçoivent sont passionnants mais parfois dangereux : qu'il pêche du bord à la marmite ou au milieu de la rivière en pirogue, le mauvais élève risque ici beaucoup plus que cent lignes à copier. Quand rôde le terrible « ngando », la moindre inattention, la moindre faute peuvent vous coûter la vie.
Dominique Mwankumi [...] raconte avec vigueur et chaleur, un épisode de la vie en Afrique. Une démarche qui s'inscrit bien dans la ligne de la collection : des dessins réalistes et de vrais textes, pour non pas instruire les enfants mais leur donner à voir, et ainsi les faire réfléchir. (Lucie Cauwe, Le Soir, 4 mars 1998).
Au Bénin, sur le lac Nokoué, à quelques kilomètres de Cotonou, se trouve le village lacustre de Ganvié, dont le nom signifie : « la collectivité est sauvée ». On l'appelle aussi « la Venise de l'Afrique », et des milliers de touristes y viennent chaque année, fascinés par les maisons sur pilotis, le ballet des pirogues, et aussi par la tradition vaudou. Mais pour Pino, le héros de ce livre, Ganvié est simplement l'endroit où vit sa famille depuis des générations. Son cousin Alladaye, lui, vient du plateau d'Abomey, où les habitants ont peur de l'eau. Aujourd'hui, c'est jour de marché, et les deux garçons ont rendez-vous. Pour la première fois, surmontant sa peur, Alladaye va « pêcher à la monnaie » avec d'autres garçons du village. La légende dit que « le premier qui plonge à l'eau avant le début du marché aura toujours les faveurs des dieux du lac »...















