Thème « France »
C’est le grand jour. Hulotte et ses camarades partent en voyage de classe… à Paris ! Quelle aventure ! Les oisillons découvrent avec émerveillement la Ville Lumière. Mais ne dit-on pas aussi que Paris est la capitale des amoureux ?
Pour son anniversaire, Pat le lapin a reçu un splendide cadeau : la paire de patins à roulettes grâce à laquelle son grand-père a rencontré sa grand-mère. Chouette, on peut aller partout avec eux ! Enfin, presque… La campagne où vit Pat est pleine de trous, de creux et de flaques. Et s’il grimpait dans un train pour Paris ? Quelle aventure ! C’est lisse et ça glisse par ici ! Ces larges avenues donnent des ailes ! Vite, plus vite, mais… pas trop vite ! N’oublions pas que ces patins sont sentimentaux et favorisent les rencontres !
L’oncle Jacob va fêter ses 100 ans ! Il invite les toutous à la soirée qu'il organise chez lui au 16, rue du Gros Caillou, à Paris. Les toutous se préparent et sautent dans le train pour la capitale. Mais Paris est une très grande ville. Comment trouver la bonne rue ? En cherchant un gros caillou, peut-être ? Sur leur chemin, les toutous vont découvrir des merveilles... Arriveront-ils à l'heure pour la fête ?
Enfin les vacances ! C'est mon moment préféré ! Du moins jusqu'à cette année : mes parents ont décidé de m'abandonner chez mes grands-parents, pour ne partir que tous les deux. Sans moi, leur oisillon…
La Mamie de Fanta arrive d'Afrique pour les vacances d'été. C'est génial, elle est venue accompagnée de son nouvel animal de compagnie : un éléphanteau ! Il s'appelle Petit Léon, mais il est déjà très grand. Comment faire pour qu'il ne saccage pas tout dans l'appartement ? L'emmener visiter les plus beaux monuments de Paris, propose Fanta. À leurs risques et périls...
Au printemps 1671, deux ans avant sa mort, Molière est soumis à une rude concurrence. Pour attirer la foule dans son théâtre, il décide d’y remonter Psyché, créé en janvier au palais des Tuileries devant le roi. Deux mois de travaux sont nécessaires pour adapter les décors et construire les machineries. Pendant ce temps, les comédiens joueront une nouvelle création, Les Fourberies de Scapin. Jeannot, un ancien marin de Rouen, est embauché dans la troupe en pleine effervescence. Familier des cordages et de l’escalade, il découvre un univers merveilleux et va jouer un rôle décisif dans la préparation du spectacle et aussi pendant une représentation…
Il a peint des jungles luxuriantes, des couchers de soleil tropicaux, des charmeuses de serpents sous la lune, des combats de bêtes féroces, mais n’est presque jamais sorti de Paris. Il a été calomnié de son vivant, moqué, boudé, exclu des expositions officielles, et même accusé d’escroquerie, mais des poètes comme Apollinaire et Alfred Jarry, et ses jeunes confrères Picasso, Braque, Léger et Delaunay lui trouvaient du génie. C’est en hommage à son caractère et à son style qu’un courant de peinture a été qualifié de « naïf ». Alors qui mieux qu’un enfant pouvait nous faire approcher le Douanier Rousseau ? Driiiing ! Sa petite voisine Charlotte sonne à sa porte, et le voici qui vient ouvrir…
1717. Louis XIV est mort depuis deux ans. Pour lui rendre hommage, l’immense statue de douze tonnes de bronze, fabriquée à Paris trente-deux ans plus tôt, doit enfin être érigée dans la bonne ville de Montpellier. Il s’agit de la transporter jusque-là. Et en ce début de XVIIIe siècle, ce n’est que par bateau que le voyage peut s’effectuer. D’un port de la capitale au Havre, sur la Seine, puis jusqu’à Bordeaux, par la mer, et enfin en remontant la Garonne jusqu’au canal du Languedoc, Clément, un jeune marin, accompagne le monument. Changements de bateaux, naufrages, embûches… Clément n’est pas au bout de ses surprises !
La Haute-Bretagne comprend les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine, et, contrairement à la Basse-Bretagne, on y parle français ; mais, en matière de contes ce n'est pas seulement la langue qui change d'une région à l'autre mais tout le répertoire. Et le ton aussi : celui des contes de Haute-Bretagne est avant tout joyeux et impertinent. Et, même si la vie des pêcheurs, des marins ou des paysans qui y est décrite est très dure, on la prend en riant et on essaie de se débrouiller en faisant appel à des créatures magiques. À l'époque où Paul Sébillot entreprend sa collecte, tout le monde y croit encore pour de bon.
Extrait : « Le sabotier pensait souvent au poisson merveilleux et il réfléchissait au moyen de s'en emparer. Un jour qu'il se promenait sur le rivage, il vit la Seraine qui s'était endormie et, bercée par les vagues, flottait à peu de distance du bord. Il se mit à l'eau sans faire de bruit, et passa tout doucement sous elle un grand panier dans lequel il l'emporta à terre sans l'éveiller. Elle était grande comme un enfant de huit ans ; sa tête et son corps ressemblaient à ceux d'une femme, mais à la place des pieds elle avait des nageoires et elle se terminait en queue de poisson. »
Jean-François Bladé fut un des meilleurs folkloristes français, et ses contes de Gascogne font partie des plus beaux qui existent en France. Ainsi, dans « Le roi des corbeaux », qui donne son titre au recueil, on y voit une très jeune fille se confronter à des épreuves terribles pour sauver son mari et son peuple de corbeaux. La tension de cette histoire et la grande beauté des images comme des dialogues sont inégalables. Tout aussi étonnant, « Pied d'or » nous fait découvrir un être maléfique doué d'immenses pouvoirs. Forgeron d'une extrême dextérité le jour, il crée les plus beaux bijoux du monde. Mais la nuit, il devient loutre pour nager et pêcher dans le Gers ou jouer avec sa fille, la Reine des Vipères. Un jeune homme a surpris son secret et décide de devenir son apprenti au péril de sa vie. Les Contes gascons oscillent souvent entre la peur et le rire, et Cagolouidors, qui n'a de cesse de tourmenter les hommes, dort d'un oeil, caché dans un saule creux. Pour faire pleurer une jolie meunière, il transforme son beau fiancé en ignoble pou. Mais le pou se glisse dans l'oreille de la jeune fille et lui révèle comment berner leur persécuteur. Le diable aussi attend son heure, toute âme est bonne à prendre, et malheur à ceux qui rêvent à haute voix. Mais en Gascogne comme ailleurs, les femmes sont bien plus malignes que le diable.
Quand on aime les contes populaires, ceux qu'Emmanuel Cosquin a collectés en Lorraine au siècle dernier doivent être lus en priorité. En effet, ils sont beaux, originaux et pas du tout remaniés au goût de l'époque, de celui qu'on prête aux enfants et encore moins d'un public très chic comme le fut celui de Perrault. Emmanuel Cosquin avait une passion pour les contes du monde entier et entre autres pour ceux de sa province : la Lorraine. Il est sans doute, parmi tous les linguistes, les folkloristes et les érudits que nous avons pu rencontrer, l'homme le plus érudit et le plus rigoureux qui existe dans ce domaine. On peut ne pas partager toutes ses hypothèses de travail mais, dès que l'on plonge le nez dans la collecte qu'il a effectuée avec ses soeurs à Montier-sur-Sault, on est saisi par la fraîcheur, la simplicité et la fantaisie des contes lorrains.
Vers le milieu du XIXe siècle, les besoins de charbon sont grands, en France et dans le monde. Le charbon est devenu la principale source d'énergie, c'est lui qui permet l'essor de l'industrie et des transports. Des hommes - les mineurs - descendent chaque jour à plusieurs centaines de mètres sous terre pour extraire la précieuse houille. Des hommes, mais aussi de jeunes garçons, qui quittent l'école dès l'âge de dix ans pour effectuer ce travail harassant, nocif et périlleux. Louis et Tounet, enfants de la mine et héros de ce récit, sont, hélas, quotidiennement en danger de mort. Une histoire documentaire et un dossier pour en savoir plus sur les mines de charbon et le travail des enfants illustré de photographies d'époque.
Maupassant sait faire rire ! Mais c'est toujours un rire en demi-teinte. Un rire qui tente de dissimuler la mort, compagne quotidienne. Que ce soit dans l'histoire du condamné à mort qu'on cherche à faire évader parce qu'une exécution capitale coûte trop cher ! Dans celle du chasseur invétéré qui hésite à s'attarder en son lieu de chasse favori parce qu'il convoie le corps d'un proche ! Dans celle du gros homme paralysé à qui on fait couver des oeufs afin qu'il soit quand même utile à quelque chose. Ou dans l'histoire du voleur que ses victimes, quelque peu ivres, décident d'exécuter ! Maupassant sait faire pleurer ! Mais ce sont toujours les larmes d'une émotion douce qui réchauffe le coeur. Que ce soit l'histoire du gosse sans père, insulte par tout un chacun, qui se trouve un père pour de vrai ! Ou dans celle des amours secrètes de Mademoiselle Perle, jamais réalisées à cause des convenances.
Huit histoires aigres-douces écrites il y a un siècle et qui restent tout à fait d'actualité, du point de vue de l'écriture, qui n'a pas vieilli, contrairement au style de tant d'écrivains du siècle passé; mais aussi du point de vue des personnages mis en scène car la nature humaine ne se démode pas en si peu de temps !
Ce volume contient : « Le papa de Simon », « Le condamné à mort », « La roche aux Guillemots », « Toine », « Le père Mongilet », « Le voleur », « Mademoiselle Perle », « Ma femme »
« On n'a vraiment peur que de ce qu'on ne comprend pas » écrit Maupassant à plusieurs reprises. Ce pourrait être la définition de ses histoires fantastiques. Là où nous parlerions de monstres, d'extraterrestres, de revenants, de diableries, Maupassant se contente de décrire des faits. Une paysanne a mangé un oeuf frais pondu en plein hiver : elle devient folle. Tout le mobilier d'une gentilhommière prend vie et s'enfuit, piétinant au passage le propriétaire. Un être mystérieux, invisible, vit en parasite dans un quartier, se nourrissant principalement d'eau et de lait...
Maupassant raconte. Écrites il y a un siècle, ces nouvelles restent tout-à-fait d'actualité, du point de vue de l'écriture qui n'a pas vieilli, contrairement au style de tant d'écrivains du siècle passé; mais aussi des thèmes car le Mystère est vivace !
Ce volume contient : « La peur », « Apparition », « Le Horla » (Première version), « Un fou ? », « Qui sait ? », « Conte de Noël », « L' homme de mars », « Le Horla » (Deuxième version)
Si son patron ne la battait pas, si elle était justement payée, si on ne lui comptait pas son assiette et son lit, Louise adorerait la terre sur laquelle elle travaille. Une terre incroyablement fertile, qui peut donner huit récoltes par an ! Qui exporte ses légumes jusqu’à Londres, et même jusqu’en Russie.… Une terre qui n’est qu’à une dizaine de kilomètres de Paris, sur un petit village de maraîchers nommé Bobigny. Le jour où vient la raclée de trop, Louise s’enfuit. Direction Paris, où vivent et travaillent sa mère Clémence, et son indéfectible protectrice, Bernadette, génie de la cuisine et de la voyance réunies. Mais Louise a treize ans, et à cet âge, même si l’on rêve de liberté, encore faut-il gagner sa vie…
Ce que font, ce que sont les hommes s'explique souvent par un traumatisme d'enfance. Louis XIV, futur monarque au rayonnement planétaire, éprouve un de ces traumatismes décisifs alors qu'il n'est encore qu'un tout jeune garçon de onze ans, dans une France gouvernée par sa mère, Anne d'Autriche, et par le cardinal Mazarin. C'est l'époque de la Fronde. Des troubles agitent le pays. Leur violence va inspirer au fils de Louis XIII le goût du pouvoir absolu, le dégoût de Paris et l'idée ingénieuse de parquer à Versailles une noblesse dont il a appris à se méfier, et qu'il pourra maintenir là dans un rôle de pure figuration, comme une sorte de basse-cour de luxe. Ce livre raconte l'épisode précis qui a tant marqué le premier âge de celui qui allait devenir le Roi-Soleil.















