Thème « ferme »
Qui a soif ? Le tout petit oiseau ? « Voilà de l’eau », dit Lou.
De l’oiseau à la vache, Lou prend soin d’animaux de plus en plus gros. Pour l’aider, l’enfant peut actionner les tirettes, les roues dentelées et découvrir les surprises cachées sous les flaps.
On prolonge le plaisir de faire tous les cris des animaux par celui d’être, pour une fois, celui qui donne à boire au lieu de celui qui demande.
Voici ton soleil. Il se lève pour toi. Voici aussi ton arbre, ta grange, ton cheval et du foin pour le nourrir. Voici ta camionnette qui peut aussi aller dans la grange. Et voici une clôture pour entourer le tout. Voilà, ta ferme est terminée ! Tu pourras y aller quand tu voudras. Le soleil se couche et tout le monde ferme les yeux.
Cette après-midi, Karl et Lütti gardent Tero, le bébé de Birgit. Karl lit la liste de Birgit : « Des biberons, du dodo et des petits pots. »
« N’oublie pas les papouilles, moi je vais voir sa chambre » dit Lütti.
Tero est déjà parti à quatre pattes dans le jardin. L’après-midi s’annonce joyeuse et mouvementée.
Karl et Lütti ont décidé de passer une après-midi au calme. Enfin, surtout Carl. Car pour Lütti, le calme est synonyme d’ennui… Heureusement, dans le jardin, la vie est là, qui pousse, pointe le bout du nez et caquette. Karl et Lütti l’apprivoisent un peu.
Papi ? C’est Sofia ! Je suis toujours là, avec Maman et Papa… On fait plein de choses, comme avant, comme quand tu étais là. Amel m’a dit que les papis qui s’en vont, ils restent dans la terre. Moi je sais que tu trouverais ça trop ennuyeux, et tu es comme moi, tu n’aimes pas t’ennuyer ! Mais alors, où es-tu, Papi depuis que tu es parti ?
Cette poule-là n'est pas comme les autres. D'abord, elle réfléchit. Beaucoup. Elle se pose des tas de questions très sérieuses et elle aime en discuter avec ses amis de la ferme. Mais ce n'est pas la seule particularité de cette poule. Elle a aussi un secret, que la plupart de ses amis ignorent. Un secret parfaitement abominable.
Chien Pourri a toujours rêvé d’aller à la campagne pour se rouler dans la gadoue, compter les dents des poules et s’amuser avec la vache qui rit. Mais le hasard l’a conduit dans une ferme dirigée par un affreux géant vert qui met les animaux en boîte. Chien Pourri et son fidèle ami Chaplapla reverront-ils un jour leur chère poubelle ?
Assez, assez, le cochon en a assez.
Lui qui aime tant quitter la ferme pour aller se promener dans la forêt, il n’en peut plus que le loup passe son temps à lui courir après.
D’autant que cela ne sert à rien. Le loup ne l’attrape jamais, car le cochon court toujours plus vite. Alors, pour que ce petit jeu s’arrête, le cochon propose un marché au loup. Le loup devra venir à la ferme et se soumettre à une épreuve. Une épreuve d’intelligence.
Mais pour cela, le cochon a besoin du concours de tous ses amis de la ferme…
– Pardon, mais t’es quoi, toi ?
– Comment ça, je suis quoi ?
– Ben oui, t’es quoi comme animal ?
J’ai pensé : « Houlala, je dois être dans la campagne profonde dont m’a parlé maman, pauvre mouton, il n’a jamais vu d’enfant de sa vie ! »
– Je ne suis pas un animal, j’ai dit, je suis Léonard.
– C’est comme un léopard ? m’a demandé le mouton.
– Non, c’est mon prénom. Toi, par exemple, tu t’appelles comment ?
– Mouton.
– Je vois. C’est alors que le mouton m’a reniflé et m’a posé une drôle de question :
– Et tu sers à quoi ?
Pit et Floup vivent à la ferme du Petit Chemin. Tous les deux, ils mangent du grain. Pas le même grain, bien sûr. Mais c’est Siméon le fermier qui les nourrit tous les deux. Et chaque matin et chaque soir, Pit le cheval et Floup la poule se posent la même terrible question : qui Siméon aime-t-il le plus fort ?
À la ferme, presque tous les animaux s'entendaient bien. Seules Germaine et Lulu se disputaient souvent. Personne ne parvenait à les réconcilier. Lulu était une belle poule, dodue et coquette. Germaine était moche et toujours de mauvaise humeur. Et les choses ne s'arrangèrent pas avec le temps...
Il était une fois un canard qui vivait avec un fermier très paresseux. Le canard s'épuisait au travail. Le fermier grossissait dans son lit. Une telle situation ne pouvait plus durer...
Il était une fois un cochon mal dans sa peau…
Il se trouvait trop rose et ne supportait plus son reflet dans le miroir. Il y aurait bien un moyen de changer de couleur, tu pourrais bronzer, suggère son amie la poule.
Bronzer devient alors l’unique obsession de notre cochon.
Mais cette activité n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air... Tout d’abord, il faut trouver du soleil.
Chez les Dumordu, on est fermier de père en fils. C’est ce qu’Archibald Dumordu a déclaré à son fils Douglas, juste avant de mourir. Malheureusement, il n’a rien eu le temps de lui dire d’autre. Douglas veut bien devenir fermier, mais il ne sait pas traire les vaches, il croit que les carottes poussent dans les arbres, et ne peut conduire le tracteur qu’en marche arrière. Les fermiers des alentours se moquent tous de lui. Le père Tropenjus, c’est certain, ne voudra jamais qu’il épouse sa fille, la charmante Miranda.
Heureusement, il y a une chose que Douglas sait faire, c’est parler aux animaux. C’est une chance, car dans son poulailler, il y a un poulet qui s’appelle Ernest, un poulet merveilleux, qui peut transformer sa vie.
C’est un vieux, vieux lutin et il a vu la neige de centaines d’hivers. Il va et vient à pas feutrés dans le clair de lune et veille sur la ferme. Le lutin visite chaque maison et parle à chaque animal dans une petite langue silencieuse qu’eux seuls peuvent comprendre. Les hommes ne le voient jamais, mais parfois, le matin au réveil, les enfants découvrent… d’étranges petits pas dans la neige.
C'est un poème de Noël de Viktor Rydberg (Suède, 1828 - 1895) qui a inspiré ce texte à Astrid Lindgren (Suède, 1907 - 2002).
En 2010, Kitty Crowther a reçu le prix Astrid Lindgren Memorial Award pour l’ensemble de son oeuvre.
Léon le pigeon rapporte une surprise d'Amérique. Une drôle de surprise qu'il va déposer en cachette dans le poulailler. Lorsque Mira, la vieille poule se réveille, elle n'en croit pas ses yeux myopes : « Un oeuf ! s'écrie-t-elle ! J'ai pondu un oeuf ! »