Thème « ferme »
Cette poule-là n'est pas comme les autres. D'abord, elle réfléchit. Beaucoup. Elle se pose des tas de questions très sérieuses et elle aime en discuter avec ses amis de la ferme. Mais ce n'est pas la seule particularité de cette poule. Elle a aussi un secret, que la plupart de ses amis ignorent. Un secret parfaitement abominable.
Chien Pourri a toujours rêvé d’aller à la campagne pour se rouler dans la gadoue, compter les dents des poules et s’amuser avec la vache qui rit. Mais le hasard l’a conduit dans une ferme dirigée par un affreux géant vert qui met les animaux en boîte. Chien Pourri et son fidèle ami Chaplapla reverront-ils un jour leur chère poubelle ?
Assez, assez, le cochon en a assez.
Lui qui aime tant quitter la ferme pour aller se promener dans la forêt, il n’en peut plus que le loup passe son temps à lui courir après.
D’autant que cela ne sert à rien. Le loup ne l’attrape jamais, car le cochon court toujours plus vite. Alors, pour que ce petit jeu s’arrête, le cochon propose un marché au loup. Le loup devra venir à la ferme et se soumettre à une épreuve. Une épreuve d’intelligence.
Mais pour cela, le cochon a besoin du concours de tous ses amis de la ferme…
– Pardon, mais t’es quoi, toi ?
– Comment ça, je suis quoi ?
– Ben oui, t’es quoi comme animal ?
J’ai pensé : « Houlala, je dois être dans la campagne profonde dont m’a parlé maman, pauvre mouton, il n’a jamais vu d’enfant de sa vie ! »
– Je ne suis pas un animal, j’ai dit, je suis Léonard.
– C’est comme un léopard ? m’a demandé le mouton.
– Non, c’est mon prénom. Toi, par exemple, tu t’appelles comment ?
– Mouton.
– Je vois. C’est alors que le mouton m’a reniflé et m’a posé une drôle de question :
– Et tu sers à quoi ?
Pit et Floup vivent à la ferme du Petit Chemin. Tous les deux, ils mangent du grain. Pas le même grain, bien sûr. Mais c’est Siméon le fermier qui les nourrit tous les deux. Et chaque matin et chaque soir, Pit le cheval et Floup la poule se posent la même terrible question : qui Siméon aime-t-il le plus fort ?
À la ferme, presque tous les animaux s'entendaient bien. Seules Germaine et Lulu se disputaient souvent. Personne ne parvenait à les réconcilier. Lulu était une belle poule, dodue et coquette. Germaine était moche et toujours de mauvaise humeur. Et les choses ne s'arrangèrent pas avec le temps...
Il était une fois un canard qui vivait avec un fermier très paresseux. Le canard s'épuisait au travail. Le fermier grossissait dans son lit. Une telle situation ne pouvait plus durer...
Il était une fois un cochon mal dans sa peau…
Il se trouvait trop rose et ne supportait plus son reflet dans le miroir. Il y aurait bien un moyen de changer de couleur, tu pourrais bronzer, suggère son amie la poule.
Bronzer devient alors l’unique obsession de notre cochon.
Mais cette activité n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air... Tout d’abord, il faut trouver du soleil.
Chez les Dumordu, on est fermier de père en fils. C’est ce qu’Archibald Dumordu a déclaré à son fils Douglas, juste avant de mourir. Malheureusement, il n’a rien eu le temps de lui dire d’autre. Douglas veut bien devenir fermier, mais il ne sait pas traire les vaches, il croit que les carottes poussent dans les arbres, et ne peut conduire le tracteur qu’en marche arrière. Les fermiers des alentours se moquent tous de lui. Le père Tropenjus, c’est certain, ne voudra jamais qu’il épouse sa fille, la charmante Miranda.
Heureusement, il y a une chose que Douglas sait faire, c’est parler aux animaux. C’est une chance, car dans son poulailler, il y a un poulet qui s’appelle Ernest, un poulet merveilleux, qui peut transformer sa vie.
C’est un vieux, vieux lutin et il a vu la neige de centaines d’hivers. Il va et vient à pas feutrés dans le clair de lune et veille sur la ferme. Le lutin visite chaque maison et parle à chaque animal dans une petite langue silencieuse qu’eux seuls peuvent comprendre. Les hommes ne le voient jamais, mais parfois, le matin au réveil, les enfants découvrent… d’étranges petits pas dans la neige.
C'est un poème de Noël de Viktor Rydberg (Suède, 1828 - 1895) qui a inspiré ce texte à Astrid Lindgren (Suède, 1907 - 2002).
En 2010, Kitty Crowther a reçu le prix Astrid Lindgren Memorial Award pour l’ensemble de son oeuvre.
Léon le pigeon rapporte une surprise d'Amérique. Une drôle de surprise qu'il va déposer en cachette dans le poulailler. Lorsque Mira, la vieille poule se réveille, elle n'en croit pas ses yeux myopes : « Un oeuf ! s'écrie-t-elle ! J'ai pondu un oeuf ! »
Victime de la propreté excessive de la fermière, Porculus, le goret qui aime tant « la boue si douce » fait une fugue vers la ville... Le voilà, qui, croyant retrouver sa boue, s'embourbe dans le ciment !
Coquette, Susie et Rebecca n’en peuvent plus. Cet imbécile de coq rend impossible la vie au poulailler. Il s’accapare la nourriture, moleste les nouveaux venus, terrorise les poules qui essaient de s’opposer à sa tyrannie.
Un soir, discrètement, Coquette propose à ses amies de s’enfuir. Là-bas, au-delà des champs, loin de ce petit enfer triste et ennuyeux. Le début du voyage sent bon la liberté. Mais trois poulettes toutes seules dans la forêt, par une nuit d’orage : elles ne sont pas rassurées. Elles trouvent bien un abri contre la pluie...
Mais contre cette chose énorme et inconnue qui approche, ce monstre qui crache de la fumée ?