Thème « fantastique »
Bjorn le morphir aurait-il perdu ses pouvoirs ? L’expédition en territoire gol a tourné au désastre et Bjorn s’est enrôlé, contraint et forcé, dans l’armée de Batachikhan, le nouveau maître des steppes. Côtoyer le seigneur de guerre n’est pas sans risque. L’homme a l’esprit tortueux, un cœur d’acier, une main de fer. Malheur à celui qui a l’heur de lui déplaire ! Dans le sillage du conquérant, Bjorn prend du galon, apprend l’art de la guerre et de la stratégie militaire. Entre deux combats, il devient même père en adoptant une fillette trouvée dans le désert. Le Fizzland paraît soudain bien loin…Qu’attend Bjorn pour délivrer son peuple et revoir sa chère Sigrid ? Qu’attend-t-il pour redevenir un morphir ?
Lorsqu’il se réveille au Village, Oliver « Boo » Dalrymple est à peine surpris. Son cœur malade, croit-il. Mais quelque temps après son arrivée dans cet au-delà réservé aux trépassés de treize ans, le jeune garçon découvre, horrifié, qu’il a été victime d’une fusillade. Pire encore : son assassin pourrait bien se trouver lui aussi au paradis. Avec l’aide de Johnny, un camarade de classe arrivé au Village peu de temps après lui, Boo se lance dans une chasse à l’homme pour retrouver le mystérieux « Gunboy » qui leur a ôté la vie. Mais dans cette antichambre de la mort où les fenêtres brisées repoussent comme par magie et où le ciel demeure éternellement gris, les apparences ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être…
« Cela ne pensait pas encore. Cela ne pouvait que ressentir et expérimenter. Mais Cela savait qu'il fallait procéder avec précaution. Son attention se porta sur la chose à quatre pattes qui produisait des sons plus que désagréables. Cela ignorait encore que c'était un chien. Pas à sa mesure pour l'instant. L'autre chose à deux pattes l'était encore moins. Restait la dernière, petite, tremblante et faible chose. Mais elle intéressait aussi la chose à deux pattes. Cela n'eut pas le temps d'effectuer le transfert. Cela ne le regretta pas car Cela ne savait pas ce qu'était le regret. Cela sentit que la chose tremblante était mourante, donc inutile. »
Imaginez. La tête des gens est pour vous comme une chambre dans laquelle vous vous promenez naturellement, au milieu de pensées secrètes et d’ogres aux dents de cisaille. Vous vous appelez Mélusine. Vous écoutez dans les têtes.
La malchance vous poursuit depuis votre naissance. Tout bascule sans cesse dans la poisse. D’ailleurs, vous venez d’être enlevée par un vampire. Votre prénom est Framboise. Vous savez déplacer les objets.
Vous n’avez pas de famille, plus de mémoire et pour terrain de jeu une gare où vous dérobez les portefeuilles. On vous appelle Décembre mais en fait votre vrai prénom est Tristan. Vous êtes télépathe.
Arrêtez d’imaginer. L’Université invisible vient de vous kidnapper. Cette organisation secrète s’intéresse à vos dons uniques, magiques, terribles. Pour les perfectionner, elle vous embarque sur une île mystérieuse. Désormais, votre présent et votre avenir sont ici. Car, bientôt, dans le monde d’En Bas, plus personne ne se souviendra de vous.
Un homme semble donner vie aux jouets qu’il fabrique, un autre confectionne des automates si parfaits qu’ils inspirent l’amour, un autre encore arrache leurs yeux aux enfants trop curieux… Parfois, le diable s’en mêle et, par les nuits de Saint-Sylvestre, insuffle à d’innocentes victimes les passions les plus folles. Une mystérieuse Dame blanche hante les infortunés qui ont eu le malheur de l’apercevoir, et un étrange visiteur aux yeux flamboyants soumet à sa volonté la pauvre Angélique…
Dans l’univers enchanté d’Hoffmann, tout est possible : d’un instant à l’autre le réel peut basculer, laissant surgir des créatures de rêve ou de cauchemar qui font vaciller la raison. Publiés en France en 1828, les Contes d’Hoffmann rencontrèrent un succès immédiat et considérable qui fit dire à Théophile Gautier : « Ses contes ont été lus par tout le monde; la portière et la grande dame, l’artiste et l’épicier en ont été contents. »
Le lecteur d’aujourd’hui sera tout aussi « content » de redécouvrir la fantaisie de ce génie visionnaire.
Lorsque Julie plonge dans le sommeil, son monde bascule. L’adolescente se retrouve dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, reliée physiquement à un petit garçon de sept ans. Abandonné par ses parents, il erre seul, terrifié, et risque de mourir de froid, de soif et de faim. Quel est le lien entre Julie et l’enfant perdu ?
Derrière la porte, il fait froid, la saleté règne, il y a Damien. Cette porte, c'est la porte du grenier. C'est là que vit Damien. Sa belle-mère, qu'il doit appeler Madame, en a décidé ainsi. Quand elle ne l'enferme pas à la cave, pour le punir de bêtises imaginaires et passer ses nerfs sur lui, elle lui arrache des poignées de cheveux. Quand elle ne l'oblige pas à avaler ce qu'il vient de vomir, elle le prive totalement de nourriture. Damien est tout maigre, il ne dort plus. Sa vie est un enfer. Son père qui travaille au loin n'est jamais là pour le défendre. La fille de Madame, Lorraine, se tait. Janine, la bonne, se résigne. La Grand-mère, gâteuse, ne lui est d'aucun secours. Elle ne sait plus dire qu'une phrase, chaque fois qu'elle entend du bruit : « Si c'est toi, Lili-Catherine, tu peux repartir tout de suite ! » Damien se demande qui est cette mystérieuse Lili-Catherine. Et un beau jour, de découverte en révélation, il finit par l'apprendre. Lili-Catherine, cette inconnue, est la personne idéale pour aider Damien dans la vengeance qu'il a entreprise contre Madame, à coups d'épingles dans une poupée de cire. Elle peut enflammer les arbres. Elle peut accidenter les voitures. Elle peut briser les miroirs et déchaîner les pianos. Elle peut tuer. Elle a de l'expérience. Cela fait quinze ans qu'elle est morte.
Après « L'Enfant des ombres » et « La Marque du diable », Moka continue de plus belle dans la veine épouvanto-fantastique qui fait d'elle la Stephen King française.
Jonathan Harker, jeune clerc de notaire britannique, est envoyé par son étude dans un sinistre château de Transylvanie afin d'y négocier avec un certain comte Dracula l'achat d'une propriété en Angleterre. Il ne tarde pas à découvrir l'effroyable secret de son hôte : cette créature est un mort-vivant, un vampire qui repose dans un cercueil dont il sort la nuit pour étancher sa soif de sang - et le jeune homme est son prisonnier. Le comte Dracula part pour l'Angleterre où il choisit pour première victime Lucy, amie de la fiancée de Jonathan, avant de s'attaquer à la fiancée elle-même... Un roman gothique au procédé narratif novateur : lettres, extraits du journal de Jonathan, articles de presse, et même transcription d'enregistrements phonographiques ! La chasse au vampire est ouverte...
Jeffrey McLaughan est la proie des ombres depuis l’âge de neuf ans. Elles le tourmentent chaque nuit, informes, grisâtres, tournoyant autour de son lit. Elles se répandent hors de sa chambre, rongent les âmes de ses proches et font ressortir ce qu’il y a de pire en eux. Tom, le père, s’est transformé en brute épaisse ; Ellen, la mère, a perdu la tête ; Skipper, le chien fidèle, s’est mué en bête féroce.
Jeffrey est persuadé d’être le seul à voir les ombres, mais il se trompe. Un homme qui a connu les mêmes tourments est parti à sa recherche, il a traversé tout le pays pour lui remettre une petite boîte en bois sur laquelle il y a marqué Dream box. Une fois que Jeffrey y aura enfermé les ombres, il pourra dormir en paix. Malgré la tentation, il ne devra jamais l’ouvrir, sous peine de se retrouver au premier des neuf cercles de l’enfer…
Difficile, quand on a toujours habité à Paris, de se retrouver au beau milieu de la campagne, dans un village perdu du Berry, dans une nouvelle maison, avec une nouvelle école, un nouveau bus pour aller à l'école, et de nouvelles têtes à apprivoiser. C'est pourtant ce qui arrive à Fleur et à Pablo qui ont bien été obligés de suivre leur mère jusque dans ce pays. Un pays bizarre, plein de croyances, de maléfices et d'enchantements. Un pays qui compte, parmi ses habitants, une petite fille muette et têtue, une épicière superstitieuse, et, d'après les gens du coin, une sorcière. Une sorcière ? Et pourquoi pas deux tant qu'on y est... Justement, pourquoi pas ?
Avoir un coin à elle, rien qu’à elle, Ruby en rêvait. Alors, pourquoi ne pas annexer le cagibi, tout près de son lit ? Adossée à la planche à repasser, à l’abri de sa chipie de sœur, elle peut enfin lire, écouter de la musique, chiller… Sauf ce soir ! A peine installée, Ruby a senti une bourrasque et s’est retrouvée assise au bord d’une clairière. Comment ? Mystère. Si c’est un rêve, c’est hyper réaliste. Ça sent bon par ici, un parfum de fleurs invisibles et de feuilles fraîches. Ruby aperçoit même, à côté d'une jolie maison éclairée par la lune, un garçon et une fille qui s’embrassent comme s’ils étaient seuls au monde. D’ailleurs ils le sont puisqu’elle n’appartient pas à leur monde. Car elle va bien finir par se réveiller, non ?
Morgane est la seule à voir les ombres. Dès qu'elle est seule dans les couloirs du lycée, elles apparaissent sur les murs. Ces temps-ci, elles se font de plus en plus menaçantes. Un jour, le pire se produit. Pourtant ce n'est que le commencement. Les phénomènes étranges s'accumulent. Le concierge de l'établissement passe ses journées à remplacer les ampoules électriques dans les couloirs et les escaliers, mais il y fait toujours noir. Les accidents se multiplient. Un professeur meurt brutalement. C'est aussi le moment que Camilia et ses amis ont choisi pour créer un club secret dont le but est de se réunir la nuit, dans le grenier au-dessus des dortoirs...
Tabernouche et cloche à fraises ! Seule et sans protection, Eugénia erre dans le cirque, cherchant à s’échapper d’un monde féerique devenu fou pendant que la fée Oliver, suspendue tel un saucisson fumé, croupit dans les geôles du Verrat. Rien n’a fonctionné comme prévu. À la fin d’Eugénia et la bouche de la vérité (tome 1), la fée Oliver avait expédié fissa son amiffe dans le cirque pour la mettre à l’abri. Puis elle avait pris la décision la plus difficile de sa brillante carrière de super agent secret féerique : dans un message adressé à Robert le Verrat, elle proposait son aide à l’ennemi juré des fées.
À l’évidence, la trahison a fait un flop. Et dans ce contexte plus qu’hostile, on se demande bien comment Oliver et Eugénia vont se sortir de ce guêpier. Le temps presse. L’influence maléfique du Renard s’étend partout. Bientôt, ce sera… le crépuscule des fées !
On les appelle E.M.I., « expériences de mort imminente ». Ceux qui ont vécu ces états entre la vie et la mort sont des expérienceurs. Ils racontent tous la même chose quand ils reviennent : qu'ils ont revu défiler toute leur vie en un instant. Rencontré des proches disparus, des inconnus lumineux et bienveillants, des anges peut-être. Disent-ils, à leur façon, une vérité indicible ? Ou ne sont-ils que la proie d'hallucinations dues à la kétamine, la fameuse kéta des ravers, un anesthésique puissant qui procure des visions psychédéliques et l'illusion de planer ? Théo a perdu sa femme chérie, Lucie, dans un accident de parapente il y a dix mois. On n'a jamais retrouvé le corps. Théo se sent veillé, guetté, guidé. Une présence indescriptible dépose un livre sur les E.M.I. dans son bureau, le conduit jusqu'à une tombe, lui inspire des pensées folles. Le livre a été écrit par le professeur Delmotte, un ancien « french doctor » des champs de bataille d'Afghanistan, devenu directeur d'une clinique à Digne-les-Bains, tout près de la Bléone, la rivière où le corps de Lucie a disparu. Un endroit où Théo s'est juré de ne jamais remettre les pieds. Mais si c'était elle ? Et si c'était vrai ?
Entre un océan glacé et la forêt immense, sur la presqu’île de Iurföll, les hommes partent pêcher dès qu’ils en ont l’âge. À terre, les femmes gouvernent, elles exercent tous les métiers, et sont libres de vivre toutes les amours qu’elles désirent. C’est dans cette société sereine et joyeuse qu’Albaan Blosseüm grandit. Sereine, peut-être pas tant que cela. Les rêves qui assaillent Albaan sont porteurs de noirs présages. Une malédiction planerait-elle sur elle ? Qui est cette femme au visage brûlé qui lui veut du mal et semble prête à lever tout le village contre elle ? Au nom de quelle vengeance ? Pendant ce temps, dans la forêt, rôde la Walïlü, fascinante créature des contes horrifiques de son enfance…
Galymède est une fée blanche vivant parmi les hommes. Son occupation principale est de jouer les marraines et de transformer les jeunes filles en princesses. Mais hélas ! De nos jours, plus personne ne fait appel aux fées, car on ne croit plus à la magie.
Au chômage, la petite fée broie du noir au sommet de son sinistre immeuble. Et cela est dangereux pour sa santé, elle risque de perdre sa nature magique et de changer radicalement de physionomie.
Elle n’a plus qu’une solution : prendre son destin en main. Mais celui-ci est plus capricieux qu’elle ne le pensait et bien plus mystérieux, il pourrait même être lié à l’ombre de Thym, un elfe étrange…