Thème « fantastique »
Imaginez une ville grise, avec ses cheminées d’usines et ses nuages de charbon. Imaginez une gare gigantesque. Imaginez que dans cette gare une seule personne possède tous les trains, sauf un. Imaginez que, parmi tous les gens dans cette gare, il y a une petite orpheline qui survit en faisant le ménage sur les quais et s’accroche à son rêve de devenir mécanicienne. Elle s’appelle Finally. Elle a dix ans. Et aujourd’hui, elle trouve dans sa poche un étrange billet qui lui permet d’accéder au mystérieux quai 1001 et de monter à bord du rutilant Maydala Express. Où va-t-il ? Personne ne le sait vraiment. Mais c’est une occasion unique pour Finally de fuir la Ville Grise… et le début d’un voyage incroyable, semé de surprises et de dangers, jusqu’à la Gare la Plus Lointaine du Monde.
« Monsieur, suite au décès de votre fille A, nous vous informons que A'est à votre disposition aux laboratoires Vorillon. Monsieur X. » N'importe qui serait légèrement déstabilisé en lisant cette lettre. Ensuite la plupart d'entre nous croiraient à une plaisanterie sibylline et de mauvais goût, et cesseraient bientôt d'y penser. Nils Hazard décide de savoir d'où elle vient. Parce qu'il est curieux de nature... et parce qu'il a un véritable don pour mettre son nez là où il ne faut pas. Peut-être aussi parce qu'il va être père dans quelques jours et que c'est un sujet qui le préoccupe beaucoup. Il se présente sous un faux nom aux laboratoires Vorillon pour mener une petite enquête. Mais le simple fait d'avoir conservé la lettre le met en danger. Car le professeur Vorillon est un adepte du clonage humain et se livre à un trafic d'embryons des plus lucratifs. Et il n'a aucune envie qu'une preuve écrite de ses activités se promène dans la nature. Pauvre Nils Hazard, on lui saccage son appartement, on lui met un couteau sous la carotide et, en plus, sa petite amie Catherine lui en veut terriblement d'avoir disparu le jour de l'accouchement. Pauvre petite Juliette Hazard : non seulement un test paru dans Jeune et Jolie démontre que son père est totalement irresponsable, mais de surcroît la voilà kidnappée dans une camionnette et bringuebalée à travers Paris. Elle a faim et son père a un mal fou à lui donner son biberon parce qu'il a les mains et les pieds attachés ! Vraiment, être la fille d'un détective étruscologue, est-ce un cadeau ?
À douze ans, Viola a déjà traversé bien des épreuves. Lorsqu’elle est envoyée chez son oncle en Bretagne, avec son frère Sebastian, on lui dit que l’air marin lui fera du bien.
Il paraît que son oncle est très riche, qu’il habite un manoir, à Kerohan, et que l’on peut s’y reposer. Se reposer, vraiment ?
Certes, le parc est immense, et Viola et Sebastian ont chacun une chambre, mais il n’y a pas grand monde pour prendre soin d’eux. Et qu’est devenue la prétendue fortune de leur oncle ? Le manoir est bien vide et, à Kerohan, Viola et son frère sont des proies faciles pour l’ennui et la solitude.
Encore que… Peut-on parler de solitude quand d’étranges silhouettes parcourent les couloirs à la nuit tombée ? Quand Sebastian prétend avoir vu un korrigan ? Quand la salle de musique déserte résonne de la musique d’un piano ? Et que veille sur eux tous l’inquiétant docteur Vesper…
Victime de sa réputation de conteuse régionaliste, George Sand figure rarement dans les anthologies parmi les grands auteurs fantastiques. Pourtant, elle a exploré toute la gamme des ressorts du genre. Chez elle, le mystère coule de source. Rêve, folie, hallucination, don de double vue sont fréquents dans ses Légendes rustiques (1858) et dans les Contes d’une grand-mère (1873).
Les nouvelles retenues dans ce recueil, en dehors du spectaculaire « Géant Yéous », appartiennent aux deux ensembles. Toute la mythologie fantastique est mobilisée par une romancière qui sait jouer sur les nerfs de ses lecteurs en leur offrant des spectacles hors du commun : fantômes, feux follets, lavandières suspectes qui ressemblent fort aux Parques et aux Moires, moines inquiétants ou démons. Et même si elle donne souvent à ces apparitions des explications rationnelles – phénomènes naturels ou états morbides de la conscience –, le doute qu’elle maintient laisse subsister longtemps le souvenir du frisson qui nous a parcourus à la lecture de ses contes.
Dans ce recueil : L’Orgue du titan, La Fée aux gros yeux , La Grand’bête , Le Moine
des Étangs-Brisses , Les Demoiselles, Les Flambettes, Le Meuneu’de loups, Lubins ou lupins, Le Lupeux , Les Laveuses de nuit ou lavandières, Le Casseu’de bois, Le Géant Yéous .
Chers lecteurs,
Si vous aimez le confort douillet de votre quotidien, si vous exécrez le mystère et la magie, reposez ce livre et passez votre chemin. Car ce qui vous attend entre ces pages n’est pas pour les âmes sensibles. Je vous le dis tout net : je suis un garçon ordinaire à qui des choses extraordinaires vont arriver.
Tout commence par la lettre que mes parents m’ont laissée, m’obligeant à passer les vacances de Noël à Londres, chez ma grand-tante Léonie. Et je vous assure que, vu sa réputation, c’est loin d’être un cadeau.
Mais attention le train part… Vous me suivez ?
Un musée énigmatique, des disparitions inquiétantes, la découverte d’un don singulier… Partez à Londres pour vivre avec Oscar Goupil une aventure magique !
Petite est toute nouvelle, mais elle est très douée. Quand elle effleure de ses doigts translucides le bouton d’un pull, elle capte l’histoire de ce bouton : un pique-nique sur une colline, une nuit d’hiver au coin du feu, et même la fois où on lui a renversé dessus un peu de thé…
Bientôt, Petite sera capable de combiner ces fragments d’histoires avec d’autres souvenirs collectés à partir d’une photo, d’une assiette ou d’un tapis afin d’en faire des rêves très doux pour les humains. Chaque nuit, elle s’entraîne à devenir passeuse de rêves dans la maison où vivent une vieille femme et son chien.
Mais la formation s’accélère brutalement lorsque la vieille femme se voit confier par les services sociaux un jeune garçon. Il s’appelle John et il est très en colère. Une colère si profonde que les Saboteurs, maîtres des cauchemars, risquent de le repérer. Petite sera-t-elle suffisamment forte pour leur résister ?
De quoi nos rêves sont-ils faits ? Lois Lowry y répond de bien jolie manière dans ce roman entre fantastique et poésie.
L’auteur du Passeur s’intéresse une nouvelle fois à toutes ces bribes du passé, celui d’hier et celui du temps jadis, qui composent nos vies et hantent nos rêves. Comme la vieille femme de son roman, Lois Lowry s’est installée avec son chien dans une grande maison à Cambridge, dans le Massachusetts.
La première fois, Antoine a eu vraiment la frousse. Il faisait ses devoirs dans la cuisine. Sa mère épluchait des carottes pour le dîner. C’est là que ça s’est produit. Un silence absolu. Et puis le monde autour de lui figé comme pour l’éternité. La deuxième fois, c’est arrivé au collège, au beau milieu d’une dictée. Antoine en a profité pour retoucher quelques copies et s’échapper, mais quand tout s’est remis en marche, il a fallu se justifier, et les choses ont pris un tour plus compliqué. La troisième fois que le temps s’est arrêté, Antoine a été moins surpris. Il est entré dans la maison voisine, jusque dans la chambre de Léa. Il n’a pas résisté. La plus belle fois, c’était un samedi sur la plage, et Antoine n’était plus seul…
« Je suis la jeunesse, je suis la joie ! Je suis le petit oiseau qui sort de son oeuf ! » Tel se définit Peter Pan alors même qu’il livre combat au terrible capitaine Crochet. Peter Pan, c’est l’éternelle jeunesse qui, résolument, a choisi de se détourner du monde des adultes. À Neverland, le Pays hors du temps, sa vie est un perpétuel tourbillon d’aventures où se croisent les sirènes et les fées, où de courageux Indiens affrontent de sanguinaires pirates. Peter est l’âme de ce royaume où s’amalgament les trésors de l’imaginaire enfantin. Et lorsqu’il débarque dans la vie de Wendy et de ses frères, c’est pour les emmener dans un fabuleux voyage dont chacun gardera, pour toujours, la trace nostalgique au fond de son coeur.
Une main tranchée qui se venge de son bourreau, une statue maléfique qui se choisit un mari, une veuve obligée de déterrer son époux pour respecter ses dernières volontés, une défunte qui se transforme en loutre malfaisante, un étudiant aux prises avec le terrifiant fantôme d’un juge, une chambre sinistre où les chandelles s’éteignent toutes seules pour céder la place à des ténèbres suffocantes, un musicien qui semble un ange de la mort… Les revenants sont partout dans ces nouvelles, le diable aussi, d’ailleurs, qu’il surgisse dans la peau d’un acteur ou dans celle d’un enfant de choeur…
Oui, dans ces histoires réunies et présentées par Christian Poslaniec, poète, essayiste et spécialiste de la littérature de jeunesse, il y a des créatures de la nuit terrifiantes, des choses innommables, des maisons hantées et des revenants qui pensent avoir encore leur mot à dire…
Dans ce recueil : « La main », de Guy de Maupassant ; « La Vénus d’Ille », de Prosper Mérimée ; « Le bracelet de cheveux », d’Alexandre Dumas ; « Laura », de Saki ; « La maison du juge », de Bram Stoker ; « La chambre rouge », de H.G. Wells ; « Le blanc et le noir », d’Erckmann-Chatrian ; « Deux acteurs pour un rôle », de Théophile Gautier ; « Les trois messes basses », d’Alphonse Daudet.
Les trois filles de Nils Swedenborg et de son épouse Ingrid ont grandi. Elles ont maintenant seize ans, seize ans un quart et seize ans et demi.
L’âge des idéaux, des projets, des passions. Agnes et Greta ont trouvé les leurs : l’une passe son temps plongée dans les broderies, les chiffons, les jupons ; pour l’autre, c’est gourmandise et pâtisserie. Leur sorcière de mère compte sur l’aînée pour sauver l’honneur.
Hélas, il semblerait que Johanna ait l’art et la manière de toujours remettre au lendemain ce qu’elle pourrait entreprendre… Elle a des qualités pourtant. Un esprit sarcastique et persifleur. Elle sait réfléchir. Alors qu’attend-elle pour accomplir de grandes et vilaines choses ?
Parce que sa mère a réussi à la vexer en la traitant de créature humaine, Johanna réagit. Ce ne sont pas les idées malveillantes qui manquent. La sienne est diabolique.
Savez-vous ce qu'est une RR4 ? C'est une rencontre rapprochée du 4e type, autrement dit, un enlèvement par des extraterrestres. C'est peut-être ce qui est arrivé à Tom Lorient, cette nuit-là, en rase campagne. En tout cas, il le croit. D'accord, il avait bu. D'accord, l'alcool et les antidépresseurs ne font pas bon ménage. Mais pourquoi y a-t-il un trou de trois heures dans son emploi du temps ? D'où lui viennent les souvenirs si précis qui lui sont revenus sous hypnose ? Pourquoi est-il soudain sujet à des saignements de nez répétés ? Et cette petite cicatrice triangulaire sur son ventre, n'est-elle pas la preuve des expérimentations qu'il pense avoir subies lors de son enlèvement ? Tom a raconté toute son histoire à Mabel, la nouvelle secrétaire du Centre d'étude des phénomènes paranormaux. Elle n'y a pas cru un instant. C'est une fille qui a les pieds sur terre et les ovnis la passionnent à peu près autant que les cours de la Bourse. Tout ce qui intéresse Mabel, c'est d'oublier ses déboires sentimentaux, de tomber amoureuse pour de bon et de se marier. Et justement, malgré son costume-cravate et ses airs d'intello coincé, ce Tom Lorient lui fait énormément d'effet. Pourtant, il n'est pas très aimable, il est très déprimé, assez ennuyeux, égoïste, et il pense que ses années d'études lui donnent le droit de la traiter de haut. Mais malheureusement pour elle, Mabel est mordue. Elle n'a plus qu'à aider Tom à chercher la vérité, et à écouter patiemment ses délires paranoïaques jusqu'à ce qu'il daigne s'apercevoir de sa présence. C'est le début d'une drôle d'histoire d'amour et d'une enquête assez dangereuse, car certaines personnes, pour des raisons étranges, tiennent beaucoup à ce que Tom croie aux petits hommes verts...
Dans un village tranquille des Alpes italiennes, un énorme rocher se décroche de la montagne et cause la mort d’un pêcheur. Les anciens disent que c’est la Main de Pierre, qui protégeait la région des esprits. Simple légende ? Pourtant, des vagues agitent la surface du lac. Un champion de kayak chavire sans raison. Une femme entend soudain son mari mort il y a plus de vingt ans. Et un gardien trouve des empreintes… mais de quoi ? Blu, une jeune fille aux yeux couleur d’eau, a l’impression que des voix essaient de lui parler. Qui êtes-vous, les Vous ?