Thème « fantastique, surnaturel »
« Je suis la jeunesse, je suis la joie ! Je suis le petit oiseau qui sort de son oeuf ! » Tel se définit Peter Pan alors même qu’il livre combat au terrible capitaine Crochet. Peter Pan, c’est l’éternelle jeunesse qui, résolument, a choisi de se détourner du monde des adultes. À Neverland, le Pays hors du temps, sa vie est un perpétuel tourbillon d’aventures où se croisent les sirènes et les fées, où de courageux Indiens affrontent de sanguinaires pirates. Peter est l’âme de ce royaume où s’amalgament les trésors de l’imaginaire enfantin. Et lorsqu’il débarque dans la vie de Wendy et de ses frères, c’est pour les emmener dans un fabuleux voyage dont chacun gardera, pour toujours, la trace nostalgique au fond de son coeur.
Une main tranchée qui se venge de son bourreau, une statue maléfique qui se choisit un mari, une veuve obligée de déterrer son époux pour respecter ses dernières volontés, une défunte qui se transforme en loutre malfaisante, un étudiant aux prises avec le terrifiant fantôme d’un juge, une chambre sinistre où les chandelles s’éteignent toutes seules pour céder la place à des ténèbres suffocantes, un musicien qui semble un ange de la mort… Les revenants sont partout dans ces nouvelles, le diable aussi, d’ailleurs, qu’il surgisse dans la peau d’un acteur ou dans celle d’un enfant de choeur…
Oui, dans ces histoires réunies et présentées par Christian Poslaniec, poète, essayiste et spécialiste de la littérature de jeunesse, il y a des créatures de la nuit terrifiantes, des choses innommables, des maisons hantées et des revenants qui pensent avoir encore leur mot à dire…
Dans ce recueil : « La main », de Guy de Maupassant ; « La Vénus d’Ille », de Prosper Mérimée ; « Le bracelet de cheveux », d’Alexandre Dumas ; « Laura », de Saki ; « La maison du juge », de Bram Stoker ; « La chambre rouge », de H.G. Wells ; « Le blanc et le noir », d’Erckmann-Chatrian ; « Deux acteurs pour un rôle », de Théophile Gautier ; « Les trois messes basses », d’Alphonse Daudet.
Les trois filles de Nils Swedenborg et de son épouse Ingrid ont grandi. Elles ont maintenant seize ans, seize ans un quart et seize ans et demi.
L’âge des idéaux, des projets, des passions. Agnes et Greta ont trouvé les leurs : l’une passe son temps plongée dans les broderies, les chiffons, les jupons ; pour l’autre, c’est gourmandise et pâtisserie. Leur sorcière de mère compte sur l’aînée pour sauver l’honneur.
Hélas, il semblerait que Johanna ait l’art et la manière de toujours remettre au lendemain ce qu’elle pourrait entreprendre… Elle a des qualités pourtant. Un esprit sarcastique et persifleur. Elle sait réfléchir. Alors qu’attend-elle pour accomplir de grandes et vilaines choses ?
Parce que sa mère a réussi à la vexer en la traitant de créature humaine, Johanna réagit. Ce ne sont pas les idées malveillantes qui manquent. La sienne est diabolique.
Dans un village tranquille des Alpes italiennes, un énorme rocher se décroche de la montagne et cause la mort d’un pêcheur. Les anciens disent que c’est la Main de Pierre, qui protégeait la région des esprits. Simple légende ? Pourtant, des vagues agitent la surface du lac. Un champion de kayak chavire sans raison. Une femme entend soudain son mari mort il y a plus de vingt ans. Et un gardien trouve des empreintes… mais de quoi ? Blu, une jeune fille aux yeux couleur d’eau, a l’impression que des voix essaient de lui parler. Qui êtes-vous, les Vous ?
Bjorn le morphir aurait-il perdu ses pouvoirs ? L’expédition en territoire gol a tourné au désastre et Bjorn s’est enrôlé, contraint et forcé, dans l’armée de Batachikhan, le nouveau maître des steppes. Côtoyer le seigneur de guerre n’est pas sans risque. L’homme a l’esprit tortueux, un cœur d’acier, une main de fer. Malheur à celui qui a l’heur de lui déplaire ! Dans le sillage du conquérant, Bjorn prend du galon, apprend l’art de la guerre et de la stratégie militaire. Entre deux combats, il devient même père en adoptant une fillette trouvée dans le désert. Le Fizzland paraît soudain bien loin…Qu’attend Bjorn pour délivrer son peuple et revoir sa chère Sigrid ? Qu’attend-t-il pour redevenir un morphir ?
« Cela ne pensait pas encore. Cela ne pouvait que ressentir et expérimenter. Mais Cela savait qu'il fallait procéder avec précaution. Son attention se porta sur la chose à quatre pattes qui produisait des sons plus que désagréables. Cela ignorait encore que c'était un chien. Pas à sa mesure pour l'instant. L'autre chose à deux pattes l'était encore moins. Restait la dernière, petite, tremblante et faible chose. Mais elle intéressait aussi la chose à deux pattes. Cela n'eut pas le temps d'effectuer le transfert. Cela ne le regretta pas car Cela ne savait pas ce qu'était le regret. Cela sentit que la chose tremblante était mourante, donc inutile. »
Imaginez. La tête des gens est pour vous comme une chambre dans laquelle vous vous promenez naturellement, au milieu de pensées secrètes et d’ogres aux dents de cisaille. Vous vous appelez Mélusine. Vous écoutez dans les têtes.
La malchance vous poursuit depuis votre naissance. Tout bascule sans cesse dans la poisse. D’ailleurs, vous venez d’être enlevée par un vampire. Votre prénom est Framboise. Vous savez déplacer les objets.
Vous n’avez pas de famille, plus de mémoire et pour terrain de jeu une gare où vous dérobez les portefeuilles. On vous appelle Décembre mais en fait votre vrai prénom est Tristan. Vous êtes télépathe.
Arrêtez d’imaginer. L’Université invisible vient de vous kidnapper. Cette organisation secrète s’intéresse à vos dons uniques, magiques, terribles. Pour les perfectionner, elle vous embarque sur une île mystérieuse. Désormais, votre présent et votre avenir sont ici. Car, bientôt, dans le monde d’En Bas, plus personne ne se souviendra de vous.
Un homme semble donner vie aux jouets qu’il fabrique, un autre confectionne des automates si parfaits qu’ils inspirent l’amour, un autre encore arrache leurs yeux aux enfants trop curieux… Parfois, le diable s’en mêle et, par les nuits de Saint-Sylvestre, insuffle à d’innocentes victimes les passions les plus folles. Une mystérieuse Dame blanche hante les infortunés qui ont eu le malheur de l’apercevoir, et un étrange visiteur aux yeux flamboyants soumet à sa volonté la pauvre Angélique…
Dans l’univers enchanté d’Hoffmann, tout est possible : d’un instant à l’autre le réel peut basculer, laissant surgir des créatures de rêve ou de cauchemar qui font vaciller la raison. Publiés en France en 1828, les Contes d’Hoffmann rencontrèrent un succès immédiat et considérable qui fit dire à Théophile Gautier : « Ses contes ont été lus par tout le monde; la portière et la grande dame, l’artiste et l’épicier en ont été contents. »
Le lecteur d’aujourd’hui sera tout aussi « content » de redécouvrir la fantaisie de ce génie visionnaire.
Lorsque Julie plonge dans le sommeil, son monde bascule. L’adolescente se retrouve dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, reliée physiquement à un petit garçon de sept ans. Abandonné par ses parents, il erre seul, terrifié, et risque de mourir de froid, de soif et de faim. Quel est le lien entre Julie et l’enfant perdu ?
Jonathan Harker, jeune clerc de notaire britannique, est envoyé par son étude dans un sinistre château de Transylvanie afin d'y négocier avec un certain comte Dracula l'achat d'une propriété en Angleterre. Il ne tarde pas à découvrir l'effroyable secret de son hôte : cette créature est un mort-vivant, un vampire qui repose dans un cercueil dont il sort la nuit pour étancher sa soif de sang - et le jeune homme est son prisonnier. Le comte Dracula part pour l'Angleterre où il choisit pour première victime Lucy, amie de la fiancée de Jonathan, avant de s'attaquer à la fiancée elle-même... Un roman gothique au procédé narratif novateur : lettres, extraits du journal de Jonathan, articles de presse, et même transcription d'enregistrements phonographiques ! La chasse au vampire est ouverte...
Jeffrey McLaughan est la proie des ombres depuis l’âge de neuf ans. Elles le tourmentent chaque nuit, informes, grisâtres, tournoyant autour de son lit. Elles se répandent hors de sa chambre, rongent les âmes de ses proches et font ressortir ce qu’il y a de pire en eux. Tom, le père, s’est transformé en brute épaisse ; Ellen, la mère, a perdu la tête ; Skipper, le chien fidèle, s’est mué en bête féroce.
Jeffrey est persuadé d’être le seul à voir les ombres, mais il se trompe. Un homme qui a connu les mêmes tourments est parti à sa recherche, il a traversé tout le pays pour lui remettre une petite boîte en bois sur laquelle il y a marqué Dream box. Une fois que Jeffrey y aura enfermé les ombres, il pourra dormir en paix. Malgré la tentation, il ne devra jamais l’ouvrir, sous peine de se retrouver au premier des neuf cercles de l’enfer…
Avoir un coin à elle, rien qu’à elle, Ruby en rêvait. Alors, pourquoi ne pas annexer le cagibi, tout près de son lit ? Adossée à la planche à repasser, à l’abri de sa chipie de sœur, elle peut enfin lire, écouter de la musique, chiller… Sauf ce soir ! A peine installée, Ruby a senti une bourrasque et s’est retrouvée assise au bord d’une clairière. Comment ? Mystère. Si c’est un rêve, c’est hyper réaliste. Ça sent bon par ici, un parfum de fleurs invisibles et de feuilles fraîches. Ruby aperçoit même, à côté d'une jolie maison éclairée par la lune, un garçon et une fille qui s’embrassent comme s’ils étaient seuls au monde. D’ailleurs ils le sont puisqu’elle n’appartient pas à leur monde. Car elle va bien finir par se réveiller, non ?
Morgane est la seule à voir les ombres. Dès qu'elle est seule dans les couloirs du lycée, elles apparaissent sur les murs. Ces temps-ci, elles se font de plus en plus menaçantes. Un jour, le pire se produit. Pourtant ce n'est que le commencement. Les phénomènes étranges s'accumulent. Le concierge de l'établissement passe ses journées à remplacer les ampoules électriques dans les couloirs et les escaliers, mais il y fait toujours noir. Les accidents se multiplient. Un professeur meurt brutalement. C'est aussi le moment que Camilia et ses amis ont choisi pour créer un club secret dont le but est de se réunir la nuit, dans le grenier au-dessus des dortoirs...
Tabernouche et cloche à fraises ! Seule et sans protection, Eugénia erre dans le cirque, cherchant à s’échapper d’un monde féerique devenu fou pendant que la fée Oliver, suspendue tel un saucisson fumé, croupit dans les geôles du Verrat. Rien n’a fonctionné comme prévu. À la fin d’Eugénia et la bouche de la vérité (tome 1), la fée Oliver avait expédié fissa son amiffe dans le cirque pour la mettre à l’abri. Puis elle avait pris la décision la plus difficile de sa brillante carrière de super agent secret féerique : dans un message adressé à Robert le Verrat, elle proposait son aide à l’ennemi juré des fées.
À l’évidence, la trahison a fait un flop. Et dans ce contexte plus qu’hostile, on se demande bien comment Oliver et Eugénia vont se sortir de ce guêpier. Le temps presse. L’influence maléfique du Renard s’étend partout. Bientôt, ce sera… le crépuscule des fées !
On les appelle E.M.I., « expériences de mort imminente ». Ceux qui ont vécu ces états entre la vie et la mort sont des expérienceurs. Ils racontent tous la même chose quand ils reviennent : qu'ils ont revu défiler toute leur vie en un instant. Rencontré des proches disparus, des inconnus lumineux et bienveillants, des anges peut-être. Disent-ils, à leur façon, une vérité indicible ? Ou ne sont-ils que la proie d'hallucinations dues à la kétamine, la fameuse kéta des ravers, un anesthésique puissant qui procure des visions psychédéliques et l'illusion de planer ? Théo a perdu sa femme chérie, Lucie, dans un accident de parapente il y a dix mois. On n'a jamais retrouvé le corps. Théo se sent veillé, guetté, guidé. Une présence indescriptible dépose un livre sur les E.M.I. dans son bureau, le conduit jusqu'à une tombe, lui inspire des pensées folles. Le livre a été écrit par le professeur Delmotte, un ancien « french doctor » des champs de bataille d'Afghanistan, devenu directeur d'une clinique à Digne-les-Bains, tout près de la Bléone, la rivière où le corps de Lucie a disparu. Un endroit où Théo s'est juré de ne jamais remettre les pieds. Mais si c'était elle ? Et si c'était vrai ?
Entre un océan glacé et la forêt immense, sur la presqu’île de Iurföll, les hommes partent pêcher dès qu’ils en ont l’âge. À terre, les femmes gouvernent, elles exercent tous les métiers, et sont libres de vivre toutes les amours qu’elles désirent. C’est dans cette société sereine et joyeuse qu’Albaan Blosseüm grandit. Sereine, peut-être pas tant que cela. Les rêves qui assaillent Albaan sont porteurs de noirs présages. Une malédiction planerait-elle sur elle ? Qui est cette femme au visage brûlé qui lui veut du mal et semble prête à lever tout le village contre elle ? Au nom de quelle vengeance ? Pendant ce temps, dans la forêt, rôde la Walïlü, fascinante créature des contes horrifiques de son enfance…















