Thème « en famille »
Notre mère ne sait pas cuisiner. Mais alors pas du tout. Quand elle rentre fatiguée du bureau, c’est tous les soirs le même menu : raviolis en boîte et yaourts sans goût. Mes trois frères et moi lui avons pourtant offert un livre de recettes pour son anniversaire, mais rien n’y fait, elle refuse de l’ouvrir. Nous, on rêve de boeuf bourguignon et de clafoutis aux cerises.
La seule solution est d’enfiler le tablier et de se mettre aux fourneaux. Mais on ne devient pas cuistot d’un coup de baguette magique. Pourtant, nos tentatives culinaires semblent avoir un effet positif sur le moral de notre mère. Elle sourit beaucoup plus qu’avant, les yeux perdus dans le vague. Et elle n’hésite pas à inviter un nouvel ami à dîner…
Audren aime les livres de recettes, les plats qui mijotent, les gâteaux qui gonflent dans le four. Elle est d’ailleurs réputée pour ses pâtisseries et ses cookies maison. L’écriture, la musique, la cuisine et le jardinage sont ses occupations préférées parce qu’elles forment une combinaison parfaite pour combler les cinq sens et satisfaire son besoin d’évasion.
Je m’appelle Nancy Pinsault. Dans ma famille on est cinq, comme les cinq doigts de la main. Mais toutes les mains ne se ressemblent pas. Dans ma famille, la belle main de papa dessine des maisons. La main hésitante de ma soeur Aline alterne entre vernis nacré et vernis pailleté. La main décidée de mon frère Igor donne une gifle. La main du docteur Croc glisse dans le dos de maman. La main généreuse de maman m’offre un maillot de bain une pièce avec des pastèques et des ananas. Quant à mon petit doigt, il me raconte de drôles d’histoires. Mais peut-on croire tous les mystères détenus par un petit doigt ?
Talma vit avec sa fille, Camille, au bord de la mer. Le père, lui, sillonne les océans. Quand Talma rentre le soir, épuisée, elle ne prend guère le temps de s’occuper de sa fille, expédie le repas, s’énerve contre elle. Cela ne plaît pas du tout à Camille, qui aime grimper sur les armoires pour observer le monde, s’inventer des histoires, parler à sa grenouille, surveiller ses plantations, commander aux éléments. Mais ce qu’elle aimerait par-dessus tout, c’est réussir à calmer sa mère, plus indomptable que les plus fortes tempêtes. Y parviendra-t-elle ?
Mais… mais qu’est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d’une humeur terrible, Verte va s’enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d’adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas.
Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n’est plus permis : quelque chose ne va pas. Depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, tout semble détraqué.
Une nouvelle… quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l’on prononce son nom, une scolopendre surgit !
Et que fait la police dans ces cas-là ?
Et que font les sorcières ?
Quand il est né, Okilélé n'était pas beau. Ses parents, ses frères, sa soeur dirent « Oh, qu'il est laid ! »
Okilélé pensa que c'était son prénom...et ne comprenait pas pourquoi il gênait partout où il se trouvait. Croyez-vous qu'il se laissa faire ? Non, et c'est le début d'une très longue histoire, d'un très beau voyage...
Papa et maman, Jules, Sandra, Lucien, Josette, Margot, Émile… Voilà ce qu’on appelle une famille nombreuse.
Et ce n’est pas tout ! Maman est enceinte de « Bubulle », le (ou la) petit(e) septième, sans compter qu’à sa façon Sac à Puces, un chien malin et clandestin dont maman ne veut plus entendre parler, fait partie de la maisonnée.
Le quotidien se passe dans une joyeuse pagaille, entre l’école, les activités des uns et des autres, les paris sur le sexe du bébé, le Journal de bord des neuf mois dans le ventre de maman que Margot écrit en cachette et les discrètes tentatives de Sac à Puces pour revenir. Alors que la naissance approche, papa décide d’emmener toute sa marmaille au concert de Melody Mélasse, la nouvelle star de la chanson.
Toute sa marmaille ? Pas tout à fait ! Accusée d’avoir fait rentrer Sac à Puces dans la maison, Margot est privée de concert. Et si Bubulle décidait d’arriver plus tôt que prévu ?
Dans la vie d’Hector il y a :
• un héros (c’est lui) ;
• un lieu ou deux (la maison et l’école) ;
• une personne qui aide le héros (son ami Elliot, ou parfois sa soeur Ludivine) ;
• un but à atteindre (rester le maître de sa vie).
Et il y a aussi :
• une faiblesse (Hector a peur) ;
• un méchant (on le découvrira bientôt) ;
• un événement imprévisible (ou même plusieurs) ;
• et des rebondissements.
Pas de doute, la vie d’Hector ressemble à une série télévisée. Mais comment devenir vraiment un héros ? Il va falloir être à la hauteur.
Quand Philomène est venue s’asseoir au premier rang à côté de Victor, il s’est dépêché de cacher sa main dans sa manche. Sa main gauche, celle qui est mal fichue et qui ressemble à une pince. Celle qui fait que les autres élèves l’ont surnommé le Crabe. Philomène est nouvelle et ne doit pas savoir. Enfin, pas tout de suite. Juste le temps pour Victor de se faire connaître, de se faire apprécier pour ce qu’il est. Il le sent, cette fille est différente des autres élèves. D’ailleurs, quand elle a son regard perdu et qu’elle donne l’impression de vouloir rentrer dans sa coquille, Philomène lui fait penser à … un escargot.
Depuis qu'elle a huit ans, Jenny range dans une vieille boîte de pralines de Montargis tous les billets de banque qu'elle reçoit à Noël, à ses anniversaires, ou pour d'autres occasions. Aujourd'hui, elle a quinze ans, quatre cent quatre-vingt-cinq euros, et la certitude d'avoir enfin compris ce qu'il fallait faire de cet argent. Le flanquer à l'eau. Jeter avec ces cadeaux tout ce qu'ils représentent : les mascarades des adultes, leurs priorités vaines, leur indifférence aux choses qui comptent vraiment. Comme l'amour.
L'amour, l'amour fou, Jenny sait ce que c'est. Elle l'a rencontré il y a des mois, dans un café, l'a suivi jusqu'au lac. Depuis, elle a vécu pour lui, s'est vêtue comme lui, sans mot dire. Jenny s'approche du lac, elle croit rêver, le garçon est là . Quand il apprend ce qu'elle veut faire, il lui dit juste : Tu me sauves, tu vas m'aider. Et Jenny est d'accord.
Dans la même famille demandez Joseph et Margot, une crise familiale vue par trois regards de frère et soeurs, à trois âges différents.
Simon a une quarantaine d’années. À la suite d’un grand chagrin, il n’arrive plus à trouver la moindre énergie pour se lever, reprendre son travail ou en chercher un autre. Bref, il se laisse aller. C’est compter sans ses deux filles, Natacha et Pauline, bien décidées à le réveiller, à le secouer, à exiger qu’il s’occupe de lui et éventuellement d’elles. Pour cela, elles sont prêtes à employer les grands moyens. Une grève, par exemple, et un ultimatum.
NATACHA : La réunion peut commencer.
SIMON : Puis-je d’abord poser une question ?
NATACHA : Question accordée.
SIMON, hurlant : Qu’est-ce que vous foutez ici au lieu d’être au collège ?
NATACHA : Tu vas le savoir si tu nous laisses conduire notre réunion.
SIMON, hurlant de plus belle : Vous parlerez quand je le déciderai !
NATACHA : Les termes du premier alinéa n’étant pas respectés, la réunion est ajournée
Né en France d’un père noir et d’une mère blanche, Falstaff ne savait pas qu’être noir pouvait être un problème. Il l’a su le jour où Damir l’a insulté dans la cour. Il l’a su aussi le jour où sa cousine Ada lui a demandé de l’aide pour acheter des crèmes américaines… car elle veut devenir blanche ! Depuis, Falstaff se pose de sérieuses questions. Sa grand-mère pourrait être d’un grand secours. Mais pas sûr qu’elle comprenne.
Barthélémy Dumortier est mort. Il paraît qu’il a été tué au cours d’une expédition dans le grand Nord par un troupeau de rennes. Ses proches sont réunis au cimetière. Ils attendent l’arrivée du corbillard et ils évoquent le disparu. Sa femme s’impatiente et se plaint. Le fils ne dit presque rien. La femme de ménage pleure. L’ami fait des blagues. Ernest et Maya sont là eux aussi. Seulement voilà : nul ne les connaît, ces deux-là .
Ils sont frère et soeurs. Depuis quelques heures, ils sont orphelins. Ils ont juré qu'on ne les séparerait pas. Il y a Siméon Morlevent, 14 ans. Maigrichon. Yeux marron. Signe particulier : surdoué, prépare actuellement son bac. Morgane Morlevent, 8 ans. Yeux marron. Oreilles très décollées. Première de sa classe, très proche de son frère. Signe particulier : les adultes oublient tout le temps qu'elle existe. Venise Morlevent, 5 ans. Yeux bleus, cheveux blonds, ravissante. La petite fille que tout le monde rêve d'avoir. Signe particulier : fait vivre des histoires d'amour torrides à ses Barbie. Ils n'ont aucune envie de confier leur sort à la première assistante sociale venue. Leur objectif est de quitter le foyer où on les a placés et de se trouver une famille. À cette heure, deux personnes pourraient vouloir les adopter. Pour de bonnes raisons. Mais aussi pour de mauvaises. L'une n'est pas très sympathique, l'autre est irresponsable, et... Ah, oui ! ces deux personnes se détestent.
L'adaptation théâtrale de Oh, boy ! par Olivier Letellier, a reçu le Molière du spectacle jeune public 2010.
Pauvres Doinel ! Ils s’aiment, mais n’ont pas le temps de se le dire. Ils ont chacun leurs angoisses, leurs soucis mais les gardent pour eux. Marc Doinel, le père aux allures de cow-boy, n’a toujours pas parlé du rachat de sa boîte par des Hollandais décidés à restructurer au lance-flammes.
Nadine, la mère débordée, n’évoque jamais la lassitude qui l’accable devant les « fiches de suivi d’acquisition des compétences » de ses élèves de maternelle.
Charlie, la fille aînée, se demande bien pourquoi elle est amoureuse de Kikichi, un héros de manga bisexuel, plutôt que d’un garçon de sa classe. Et pourquoi se sent-elle si transparente au collège ?
Le petit Esteban, lui, ne se plaint jamais, au point de se laisser maltraiter sans broncher par les grands de l’école.
Pauvres Doinel ! S’ils savaient qu’ils partagent un rêve secret… En feuilletant un magazine, chacun d’entre eux est tombé en arrêt devant la même photo. Celle d’une yourte mongole plantée dans une clairière bretonne.
Marie-Aude Murail, infatigable curieuse, s’est toujours intéressée au monde comme il va. Cette fois, elle s’attaque à l’ordinaire, au quotidien, à ce mode de vie absurde dont nous souffrons tous. Famille, monde du travail, système éducatif ! Tout y passe ! L’état des lieux est aussi implacable que désopilant.
Marie-Aude Murail ne voulait pas introduire d’événements exceptionnels dans ce livre. Inutile ! Cette chronique de la vie ordinaire menée tambour battant est aussi captivante qu’un roman d’aventures.
Pauline est une jeune Hollandaise. Et, comme toutes les filles d’aujourd’hui, elle se pose beaucoup de questions sérieuses ou farfelues. Une fille et un garçon de cultures différentes peuvent-ils s’aimer ? Est-ce possible de comprendre les adultes et d’être compris par eux ? Faut-il toujours faire confiance à ses amis ? Doit-on se méfier des inconnus ? Est-il normal de se confier à une vraie vache qui fait meuh ? D’écrire de la poésie ? De prier sans être croyante ? D’avoir un père qui se rase le crâne et se balade en robe ? D’éprouver du chagrin quand son grand-père adoré tombe malade ? D’avoir envie de rire dans un cimetière ?
Les réponses à toutes ces questions, et à bien d’autres, ne sont jamais simples. Elles se font même parfois attendre. Mais Pauline acquiert peu à peu une certitude : rien ne vaut ni ne remplace la vie. On rit, on pleure et c’est ainsi.
Ce volume contient : Unis pour la vie, La vie, ça vaut le coup, Le bonheur surgit sans prévenir, Porté par le vent et l'océan et un inédit, Je suis Pauline !.
Greg est amoureux, il en est sûr. Tout l’été, il a sculpté son corps et soigné ses cheveux pour plaire à Jennifer Wade. Mais Jennifer Wade a déménagé.
Megin, elle, n’est pas amoureuse. Tout l’été, elle a attendu l’automne pour que le lac gèle, afin de pouvoir utiliser sa crosse de hockey. Mais la glace peine à prendre.
Greg et Megin sont frère et sœur, et tout les sépare. Ils se haïssent. Une véritable guerre civile règne chez eux. Quand leur petit frère Toddie a le malheur de traîner dans le coin, ils n’hésitent pas à le prendre en otage. Les parents sont désemparés – en particulier la mère qui pratique l’auto-hypnose. Les batailles se multiplient et tous les coups sont permis : coups de donuts, coups de cafards et, bien sûr, coups de crosse.
C’est une guerre fratricide. Une guerre à mort.