Thème « fable et conte »
Attention ! Ce livre est spécial ! Les sorcières sont cachées dans l'encre d'imprimerie !
Pourtant, l'une veut devenir bonne - c'est la seule. Une autre cherche partout son balai magique. Une autre va au mariage de sa soeur. Une autre veut devenir institutrice pour martyriser les enfants. Quel malheur! Les sorcières content de drôles de comptes. Elles détestent la musique et les ascenseurs qui marchent. Elles ont pour amis des ogres, des fantômes... et un nain très malin. Elles mettent leur désordre partout. Elles mélangent les articles, les adverbes, les pronoms. Elles font des calembours, des charades, des anagrammes, des combles, des mots-valises, des lipogrammes et des tautogrammes, des marabouts, des chiasmes, etc. Elles détournent les bandes dessinées, caviardent les histoires; elles font semblant de gommer les gros mots pour mieux les souligner.
Vladimir Sergueïevitch préfère les pommes à la viande.
Dans la respectable famille des Noirs Seigneurs de l’Oural, on n’a jamais entendu parler d’un tel cas. Impossible d’être végétarien quand on est le fils de Sergueï Ivanovitch, le loup noir et féroce.
Pour prouver à son père qu’il peut lui aussi devenir un loup sanguinaire, Vladimir décide d’entreprendre une Quête Héroïque. Il veut semer la terreur sur son passage et partir à la recherche des mystérieux Brardbordgargs au nom imprononçable, dont il rapportera les peaux.
Escorté de son précepteur et de sa cousine, Vladimir se met en route. Dans son sac, il a emporté des pommes, de la salade, des carottes, du poivre, des allumettes, et un couteau pour couper les pommes. Il ne craint rien, ni personne.
Elle porte un casque rouge, une écharpe rouge, des gants rouges, des bottes rouges et elle s’en va, sur son scooter, voir sa grand-mère malade, à travers les bois menaçants et glacés…
Vous croyez savoir qui elle est, et ce qui va lui arriver? Peut-être vous trompez-vous… Car cette petite fille s’appelle Zloty et, certes, elle va rencontrer un grand méchant loup, mais aussi de grands nains et de petits géants, et en particulier Kopek et Samovar, un nain grand et un géant petit qui ont tous les deux… la même taille, et vont devenir ses amis pour la vie !
Depuis toujours, c’est-à -dire depuis bien avant que ces mots soient galvaudés, différence et tolérance sont les deux mamelles des histoires de Tomi Ungerer. Un ogre protecteur, trois brigands bienfaisants, quatre ou cinq bêtes prétendues nuisibles qui sauvent des vies… Son œuvre complète n’est qu’un festival de bonté politiquement incorrecte. Ici, c’est un nain et un géant qui ont la même taille (tout est relatif) et qui nous éclairent sur la grandeur de l’amitié.
Ce matin, le petit chaperon rouge se rend chez sa mère-grand, quand tout à coup, un grand méchant loup lui tombe dessus.
« Rhâââââ ! Je vais te manger ! » dit-il.
« Et pourquoi ? » demande le petit chaperon rouge.
Personne ne veut aider la petite poule rousse à planter des graines, à faucher le blé, à le battre et à le moudre. Alors, qui mangera le bon pain ?
Une petite fille aux boucles blondes s'égare dans la forêt en cueillant des fleurs. Elle est fatiguée, elle a faim et elle pleure. Dans une clairière, elle découvre une étrange maison dont la cheminée fume. Elle s'approche d'une fenêtre et découvre alors une grande table avec, tout autour, trois chaises: une grande chaise, une moyenne chaise et une toute petite chaise. Et devant chaque chaise, un bol de soupe. Un grand bol devant la grande chaise, un moyen bol devant la moyenne chaise et un tout petit bol devant la toute petite chaise... Gerda Muller rêvait de reprendre ce grand classique qu'elle avait déjà illustré il y a longtemps. Elle s'est offert ce cadeau... pour ses quatre-vingts ans. Et c'est avec le soin infini qu'on lui connaît et un immense plaisir qu'elle a caché partout dans les images, les grands, les moyens et les petits objets... pour que les tout jeunes lecteurs aient encore plus de plaisir à les trouver et les reconnaître.
« C’est moi le plus malin ! Aujourd’hui sera jour de festin ! ricane le loup. Au menu : grand-mère et petite groseille au dessert. »
Arrivé devant la maison de la grand-mère, le loup frappe doucement à la porte : toc toc toc. Il n’y a personne. Seulement une chemise de nuit déposée sur le lit. Le loup enfile la chemise, il sort effacer ses traces de pas devant la maison. Et vlan ! Un courant d’air ferme la porte. Surpris, le loup fonce se cacher dans les bois, déguisé en Grand-mère…
C'est l'histoire d'une petite fille qui ne songeait qu'à jouer de mauvais tours à tout le monde. Des tours qui ne faisaient plus rire qu'elle. D'ailleurs, on l'appelait Mademoiselle Sauve-qui-peut. Un jour, sa mère, excédée, lui dit : « Tiens va plutôt chez ta grand-mère. Porte-lui cette galette et ce petit pot de beurre.»
« Qu'est-ce que c'est au juste qu'un dragon? » demande le jeune Dong-Dong à son grand-père. Celui-ci lui explique que le dragon est un animal fabuleux, qui était assez mal vu en Occident au Moyen Âge, mais qu'on a toujours vénéré en Orient. En Chine, on a même une raison très précise de lui être reconnaissant et de le célébrer chaque année. « Voici laquelle... » Heureusement, il y aura toujours (en Chine et ailleurs) des grands-pères qui prendront plaisir à raconter de belles légendes à leurs petits-fils.
Monsieur Lapin a peur d'aller se coucher. Il vient de lire une nouvelle terrifiante dans le journal : le loup est revenu.
TOC ! TOC ! TOC ! Est-ce le loup ? Non, ce sont les trois petits cochons.
TOC ! TOC ! TOC ! Est-ce le loup ? Non, c'est Madame Chèvre et ses sept chevreaux.
TOC ! TOC ! TOC ! Cette fois-ci, est-ce le loup ?
On raconte que la petite Rafara vivait avec sa famille dans son village d'Afrique. On raconte qu'un jour, ses deux soeurs l'ont abandonnée pendant la cueillette des morelles dans les bois. On raconte aussi que Rafara vécut alors une histoire extraordinaire, qu'elle fut capturée par un monstre et que seule la magie l'aida à s'échapper. On raconte de très belles choses encore dans les petits villages d'Afrique...
La première édition d'Alice, publiée en 1865, était illustré par John Tenniel. Ce texte a, depuis lors, inspiré des générations d'illustrateurs.
Anthony Browne a succombé à son tour au charme du classique et a su lui donner une dimension nouvelle qui séduira les inconditionnels d'Alice ainsi que ceux qui le lisent pour la première fois. Cette édition du texte intégral est proposée dans la meilleure traduction possible à ce jour.
« Comme tout ce qui relève du grand art, les contes de fées séduisent et instruisent tout à la fois. Ils doivent à leur génie particulier de remplir ce double rôle dans des termes qui s'adressent directement aux enfants ». Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées
Cette édition intégrale reproduit le texte original publié à Paris en 1697 : Le petit Chaperon rouge, La Barbe-Bleue, La Belle au Bois dormant, Peau-d'Âne, Les fées, Le Chat botté, Riquet à la houppe, Le petit Poucet et Cendrillon.
Nous avons, par contre, supprimé les petites moralités finales en vers, suivant en cela l'édition de Hetzel et jugeant avec Sainte-Beuve que ces moralités « ne tenaient au récit que si l'on voulait et qu'elles en étaient la date ».
Les illustrations de Gustave Doré ont été réalisées pour l'édition de Jules Hetzel, 1860. L'édition en poche nous a permis de mettre tous les dessins en regard du texte et d'éliminer le petit inconvénient de non-concordance de l'édition originale.
Recommandé dans les programmes scolaires du cycle 3 et du collège
Les contes anglais se transmettent depuis des siècles. Il faut dire qu’ils sont à la fois très toniques et remplis d’un humour bien particulier. Outre-Manche tout peut arriver : soulevez une marmite remplie d’œufs, votre tête sera remplacée par celle d’un mouton ! Votre chatte, après avoir débarrassé votre pauvre soupente de tous les rongeurs qui l’infestaient, vous permet de faire fortune et de devenir gentilhomme. La paresse peut rapporter gros si on a l’oreille aux aguets. Et les monstres que rencontre Jack après être arrivé tout en haut de ses haricots géants sont proprement stupéfiants : on dirait des cyclopes.
Tous les héros de ce livre sont des enfants. Princes ou mendiants, ils ont choisi de prendre la route, pour fuir une vie trop dure, un mauvais sort ou par curiosité. Ils emportent un sac de vieux pain rassis et avancent droit devant eux sans se plaindre, comme il se doit en Angleterre. Ils rient en serrant les dents, encaissent les coups en attendant le bon moment pour les rendre, gardent toujours leur self-control et leur sens inné de la débrouillardise.
Longtemps l’Arménie fut un très grand royaume que dominait le mont Ararat. C’est au pied de cette montagne vénérée depuis la Bible que le folkloriste Tigrane Navarissian collecta les contes de ce recueil, au XIXe siècle, et les fixa à l’écrit. Puis un génocide mit fin à la société qui, depuis des siècles, créait et transmettait ces récits magnifiques et le mont Ararat et sa province devinrent turcs.
Mais L’oiseau d’émeraude, Le poisson d’or, Les pommes de l’Immortalité et tant d’autres histoires continuèrent à être racontées dans la petite république arménienne des rescapés. Elles perpétuèrent l’humour, la vaillance des héros et des rois d’autrefois. Et aussi, comme il se doit, la cruauté des dragons et la beauté des princesses.
Aujourd’hui, Léon Ketcheyan, spécialiste de la culture orale arménienne, les fait vivre en français pour la plus grande joie des amateurs de contes, petits ou grands.
Enfourchez le cheval rouge d'Amor Chek'Ka, il parle la langue des hommes et vous comprend comme le meilleur des amis. Puis partez à la découverte des contes berbères. Vous vous arrêterez souvent pour faire boire votre monture et à chaque halte on vous racontera une histoire. Celle de la tourterelle de Youssef Yousfine dont le rire se transformait en perles fines. Ou celle de la chouette qui sauva les plumes de tous les oiseaux de la création. Plus loin vous apprendrez comment l'on peut être, selon les jours, parfaitement insouciante ou très sage à condition de savoir tisser de merveilleux tapis. Vous découvrirez encore comment dominer un cruel génie ou un juge corrompu avec humour et insolence. Et si vous ne vous laissez pas envoûter par la flûte du fils d'Haroun Er Rachid, vous parviendrez enfin chez les Touaregs. L'eau y est si précieuse que c'est autour d'un puits que se déroulent les plus grands sortilèges.















