Thème « fable et conte »
Le poème de Goethe n’a cessé d’inspirer d’autres artistes : Paul Dukas pour une musique, Walt Disney pour un dessin animé, Tomi Ungerer et aujourd’hui Gerda Muller pour un livre illustré. Un jeune garçon est recruté par un maître sorcier décidé à lui transmettre son savoir, à condition qu’il soit patient et discret. Et l’enfant immature désobéit… À cette histoire universelle, Gerda offre sa minutie et son humanisme.
Deux oies qui vont chaque matin prendre leur bain à la mare et qui parfois se demandent si elles font bien de s'y rendre par leur chemin habituel ou si elles devraient en chercher un nouveau - une rencontre avec un renard les aidera à trancher. Un ours qui part pour la ville chaussé de grands sacs en papier et coiffé d'une poêle à frire parce qu'il tient absolument à être au goût du jour et qu'il a demandé conseil à un corbeau farceur. Un crocodile qui n'a plus envie de sortir de sa chambre à coucher parce que les fleurs du papier peint sont tellement mieux rangées que celles du jardin... Vingt fables qui parlent, chacune à sa manière mais toujours avec une sensibilité très « lobelienne », de l'aventure au quotidien.
Les fables contemporaines, si elles montrent nos défauts, c'est pas pour nous faire de la peine, mais pour que nous soyons moins faux. Afin de blâmer la bêtise et la haine, qui mettent-elles en scène ? Toujours des animaux. Il y eut Ésope et La Fontaine, et nou, nous avons Yvan Pommaux !
De « La cigale et la fourmi » au « Loup et l'agneau », un choix de vingt-six fables, illustrées par Boutet de Monvel.
Guillaume était l'apprenti d'un puissant sorcier. Il travaillait au château en échange de leçons de magie. Autant il aimait les leçons, autant il détestait les corvées...
La femme écrivain se mit à sa table et commença son nouveau livre. C'était l'histoire d'une petite fille très malheureuse. « C'est drôle », pensa la femme écrivain en dessinant la petite fille, « j'ai l'impression qu'elle s'est retournée et m'a regardée... »
Les balais des sorcières ne durent pas éternellement. Même les meilleurs d'entre eux, un jour ou l'autre, finissent par perdre leur pouvoir et ne peuvent plus voler...
Quand l’homme qui l’a recueilli l’a trouvé, il tétait une pierre. L’homme l’a installé chez lui, élevé en compagnie de son fils. Le garçon a grandi, et il n’avait peur de rien.
L’homme avait beau se déguiser en fantôme pour le terroriser, il ne tremblait pas. Qu’est-ce qui peut bien faire peur à un garçon au coeur de pierre ? Le faire frissonner, faire se hérisser le duvet de ses bras ? Une villa hantée ? Une nuée de ouistitis à tête de crâne ? Une carcasse menaçante ? Et si c’était autre chose ?
Elle porte un casque rouge, une écharpe rouge, des gants rouges, des bottes rouges et elle s’en va, sur son scooter, voir sa grand-mère malade, à travers les bois menaçants et glacés…
Vous croyez savoir qui elle est, et ce qui va lui arriver? Peut-être vous trompez-vous… Car cette petite fille s’appelle Zloty et, certes, elle va rencontrer un grand méchant loup, mais aussi de grands nains et de petits géants, et en particulier Kopek et Samovar, un nain grand et un géant petit qui ont tous les deux… la même taille, et vont devenir ses amis pour la vie !
Depuis toujours, c’est-à-dire depuis bien avant que ces mots soient galvaudés, différence et tolérance sont les deux mamelles des histoires de Tomi Ungerer. Un ogre protecteur, trois brigands bienfaisants, quatre ou cinq bêtes prétendues nuisibles qui sauvent des vies… Son œuvre complète n’est qu’un festival de bonté politiquement incorrecte. Ici, c’est un nain et un géant qui ont la même taille (tout est relatif) et qui nous éclairent sur la grandeur de l’amitié.