Thème « exclusion »
Bidou est perdue. Elle vient d'une autre planète et se sent bien seule chez les Terriens. D'autant plus que la plupart des Terriens sont grands et méchants. Mais il y en a aussi de petits, et ceux-là sont vraiment gentils.
Un nouveau vient d'arriver à l'école. Il est couvert de piques, il se roule en boule, il fait de drôles de bruits en mangeant... Bref, il est TROP bizarre. Alors quand Chiot perd son goûter, c'est lui qu'on accuse.
Il était une fois deux monstres qui vivaient entre la mer et la jungle dans la plus molle des paresses. Mais un jour débarqua un troisième monstre qui leur fit découvrir les vertus du travail en même temps que celles de l'hospitalité.
Aujourd’hui Chien Pourri va à l’école ! Réussira-t-il à faire le beau devant sa maîtresse, à ne pas s’endormir au cours de maintien ? À jouer au foot à la récré sans servir de ballon ? Et surtout apprendra-t-il à lire pour déchiffrer les étiquettes dans sa poubelle ? Bon courage, Chien Pourri !
Adélie porte le nom d'un bout de terre qui se trouve au bout de la terre. « Sauf que la Terre est ronde, c'est-à-dire qu'elle n'a pas de bout. » Un jour, pendant que sa mère fait des courses, Adélie attend devant la vitrine du magasin. Il n'y a rien à regarder dans cette vitrine. Alors, sans le vouloir, les petits pieds d'Adélie la conduisent un peu plus loin. C'est là qu'elle voit l'homme assis. Ses yeux sont exactement à la hauteur des yeux d'Adélie.
Tip-tap, tip-tap, quel est ce bruit dans la nuit ? C'est la diablesse qui va de maison en maison, à la recherche de son enfant perdu. À la vue de ses petits sabots noirs, on lui claque la porte au nez et on éteint toutes les lumières jusqu'à ce que ses pas se soient éloignés, tip-tap, tip-tap... Et la diablesse reprend son chemin. Elle cherche sans se lasser. Ses yeux sont tristes et pleins d'espoir. Elle sait qu'autrefois, il y a longtemps, elle avait un enfant, et aussi une maison. Et elle sait qu'elle n'a pas toujours eu des sabots noirs.
Maître Shkaf, l'instituteur, n'en peut plus. C'est l'été, il fait trop beau, les enfants refusent de travailler, ils chahutent et ne l'entendent plus, même quand il crie. Et puis, un jour d'orage, Maître Shkaf se met réellement en colère, parce que la classe persécute Michail. Le maître tonne et menace, mais il voit que les enfants ne comprennent pas pourquoi il est si fâché. Alors il leur dit de sa voix douce et timide habituelle : Je vais vous raconter une histoire de Bouc Emissaire. L'histoire de l'unique Bouc Emissaire du Monde Entier - et de sa femme. C'est quoi, un bouc et misère ? dit Denis.
Une histoire pour tous les gens intelligents. Une histoire tellement belle et enthousiasmante que les enfants veulent créer un club de Boucs Emissaires.
« Nous ne sommes encore que des enfants, mais des enfants quand même. Hier, dans notre classe, il y avait Kouik Mériadec. Aujourd’hui, il n’est plus là parce qu’il est sans papiers français. Si j’étais grand, je comprendrais sûrement qu’il faut des papiers d’identité pour vivre.
À l’école, nous n’avons que des feuilles de papier. Dans les rues, dans les campagnes, il y a les feuilles des arbres. Nous aimerions que tous les Français lancent demain, à dix heures, des feuilles d’automne par leurs fenêtres. Alors, tous ces papiers voleraient jusqu’à Kouik avant qu’il ne s’envole pour son ancien pays en guerre. »
Comment ça, les singes n’ont pas le droit de visiter cet hôtel ? Orang et Outang n’en croient pas leurs oreilles. Monsieur Fred, le directeur, leur a interdit de façon très malpolie d’entrer dans le nouvel établissement. C’est d’autant plus injuste que les bâtiments ont été construits pile à l’emplacement d’une forêt de Bornéo où les singes venaient jouer ! Piqués au vif, Orang et Outang font le pari qu’ils parviendront à entrer dans l’hôtel avant la fin de la journée. Quitte à se transformer en humains. Le problème, c’est que les humains sont rarement orange avec de longs poils…
Sur les terres enneigées du roi Louis rôde une étrange créature. On dit qu'elle crache du feu par la gueule et que des flammes lui sortent des yeux. C'est un loup, rusé et puissant, un loup blanc comme on n'en voit qu'un tous les cent ans. Messire Johan est le chasseur le plus enragé du pays. Sa femme va bientôt accoucher et lui n'a que ce loup en tête. Il veut le tuer et gagner les dix mille écus promis par le roi. Mais si ce loup était magicien ? Et s'il faisait un terrible don à l'enfant qui va naître ?
Jonathan est un putois : il a mauvaise haleine, les ongles noirs et le poil gras. Pourtant, c’est aussi un extraordinaire, un fabuleux artiste des odeurs. Il peut les sentir comme on écoute des notes de musique et travaille sans relâche pour créer le plus riche et le plus exquis des parfums. Malheureusement, un putois n’a rien à faire dans un concours international de parfumerie, pensent les gens. Jonathan aimerait pourtant tellement faire connaître son talent…
Depuis toujours, Sophie régale sa famille et ses amis avec ses concerts. Tout le monde est donc très triste quand elle annonce qu'elle va se rendre à la ville pour participer à un concours de musique organisé par le roi. Mais ne participe pas à un concours qui veut... il faut faire partie d'un orchestre. Et n'est pas admis dans un orchestre qui veut... il faut appartenir à un clan. Pauvre Sophie ! Elle qui rêvait de faire de la musique pour la musique...
Je suis un ours. Je sais, ça n’existe pas, un ours qui vit dans la rue, au milieu des hommes.
J’ai mis du temps à l’admettre, moi aussi. J’ai d’abord pensé que j’étais comme tout le monde : j’allais rentrer chez moi le soir pour le dîner et m’endormir paisiblement dans un lit bien douillet. Mais on m’a vite fait comprendre que cette vie-là n’était pas pour nous, les ours. C‘est pourquoi je dors ici, sur ces cartons, dans la rue.
Dans mon quartier, depuis pas longtemps, il y a une vieille dame avec des vêtements bizarres, les cheveux sales, qui pousse un caddie : une clocharde. Elle fait peur et je me demande comment elle vit, comment elle s’appelle... La maîtresse et mes parents voient bien que quelque chose ne va pas. Mais je n’ose pas leur dire que je l’ai vue s’écrouler et que je crois qu’elle est morte.
Dans un coin de la cour de récréation, Alex est seul. Depuis qu'il a un appareil dentaire, sa vie est devenue un enfer. Étienne qui est comme un frère et Laura la tendre ne le regardent plus. « Eh Alex, ferme la bouche, tu vas rayer le parquet ! » « Tu t'es pris une clôture Alex ? » Tout le monde se moque de lui. Surtout David. David, c'est le chef. Il mesure cinq centimètres de plus que les autres, il porte des baskets immenses et ses parents sont divorcés. Mais on peut être très fort et avoir une faiblesse. On appelle ça un talon d'Achille. Il suffit d'ouvrir grand ses oreilles et ses yeux et de découvrir celui de David... Et puis voilà que l'épidémie d'appareils dentaires se propage. Un matin, Alex est rejoint par Étienne ! Et c'est le tour de Medhi, puis de Noëlle. Tout le monde sait que l'union fait la force. Le gang des Râteliers est né ! Et devinez qui en sera le chef ? La vengeance d'Alex va être terrible...
Mais… mais qu’est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d’une humeur terrible, Verte va s’enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d’adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas.
Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n’est plus permis : quelque chose ne va pas. Depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, tout semble détraqué.
Une nouvelle… quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l’on prononce son nom, une scolopendre surgit !
Et que fait la police dans ces cas-là ?
Et que font les sorcières ?