Thème « exclusion »
Bidou est perdue. Elle vient d'une autre planète et se sent bien seule chez les Terriens. D'autant plus que la plupart des Terriens sont grands et méchants. Mais il y en a aussi de petits, et ceux-là sont vraiment gentils.
À la naissance de ses petits, Madame Coincoin fut très déçue car elle les trouvait tous plus vilains les uns que les autres. Seul le plus jeune lui plaisait. Elle le prit tout de suite sous son aile: « Tu t'appelleras Martin, mon petit canard chéri. » Les autres canetons ne reçurent même pas de noms. Et quand ils pleuraient, leur mère s'écriait : « Moins de bruit, je parle avec Martin. » De l'avis de Madame Coincoin, Martin faisait tout bien. Il nageait merveilleusement et comprit tout de suite l'art de la pêche. Ses frères et soeurs, qui devaient se débrouiller sans conseils ni assistance, le prirent en grippe. « Martin Chouchou ! » criaient-ils. Mais à l'heure de vérité, un caneton trop couvé est bien défavorisé... pour ne pas dire carrément en danger. Et le meilleur moyen de rivaliser avec un chouchou, c'est finalement... de lui sauver la vie. Voilà qui devrait clouer le bec à Madame Coincoin. Au moins provisoirement.
Des pluies torrentielles se sont abattues sur la vallée où vivent Foufours et Grisli. Elle risque d'être inondée, les maisons emportées, les arbres arrachés. Il faut faire quelque chose très vite. Tous les habitants de la vallée sont prêts à unir leurs forces. Les castors, qui s'y connaissent en construction de barrages, sont déjà au travail. Mais il y a quelqu'un qui n'a pas envie d'y mettre du sien : Ouakari. Lui aussi adore sa vallée et il sait exactement ce qu'il faut faire pour la sauver des eaux. Seulement voilà : il est fâché contre tout le monde, parce que tout le monde s'est toujours moqué de lui, à cause de sa drôle de tête. Foufours arrivera-t-il à l'amadouer ?
Un nouveau vient d'arriver à l'école. Il est couvert de piques, il se roule en boule, il fait de drôles de bruits en mangeant... Bref, il est TROP bizarre. Alors quand Chiot perd son goûter, c'est lui qu'on accuse.
Risson marchait depuis longtemps quand il arriva au pays des Longues Oreilles.
« Bel endroit... Il doit y faire bon vivre », se dit-il. Mais on ne s'installe pas comme ça au pays des Longues Oreilles !
Il était une fois deux monstres qui vivaient entre la mer et la jungle dans la plus molle des paresses. Mais un jour débarqua un troisième monstre qui leur fit découvrir les vertus du travail en même temps que celles de l'hospitalité.
Alfred n’a plus de maison. Il a juste eu le temps de prendre sa chaise et il est parti. « Vous voulez bien me faire une petite place ? » demande Alfred.«Tu n’y penses pas. Va-t’en ! »« Hé, là-haut ! Je peux venir avec vous ? »« Oh, mais non, tu es trop lourd ! Et avec ta chaise, ce n’est pas très pratique. »Là-bas, Alfred voit une toute petite maison. C’est la maison de Sonia…