Thème « Esquimau, Inuit »
Michaël, sa poupée, son bateau, Toutou et le bébé aiment plus que tout se blottir contre maman, sous la couverture d'élan, et en avant, en arrière, en avant, en arrière...ils se balancent.
« Comme mon père me l’a appris, je me suis levé tôt et j’ai réveillé la lampe assoupie.
Comme mon père me l’a appris, je me suis habillé et j’ai choisi mes armes avec soin.
Comme mon père me l’a appris, j’ai attelé les chiens au traîneau et je suis parti en direction du vieil inukshuk. »
Inuk aime dire à tout le monde qu’il est amoureux: au poisson qu’il pêche, à l’ours qui le fait fuir, même à l’oiseau de fer qui passe parfois très haut dans le ciel. Seulement voilà , les gens d’ici trouvent que Lucy, son amoureuse, est une fille affreuse. Ils l’appellent Bec-de-lièvre.
Comment les convaincre que Lucy est la plus belle? Inuk se met à sculpter son amoureuse. Quand on a toutes les idées réchauffées dans la tête, Inuk sait que ça s’appelle le bonheur.
Le papa de Tekenika était le meilleur pêcheur de tous. Depuis qu’il a été emporté par une tempête, c’est Tekenika qui part en barque pour rapporter du poisson, même si elle est toute petite. Elle est si décidée, si courageuse, qu’elle devient amie avec un éléphant de mer. Et un jour, ayant bravé à son tour la tempête, elle revient à la maison avec bien plus qu’un poisson… Ce conte est inspiré par une nouvelle du grand écrivain chilien Francisco Coloane.
Angakkeq marche droit devant lui. Où va-t-il, l'oiseau-homme ? Il est parti de sa maison de glace. Il s'y sentait seul comme la lune dans un ciel sans étoiles. Personne à qui parler ! « Iyâ-âyâ-ayêk ! » siffle-t-il dans son bec.
Kiawak est fier : jamais il n'a pêché un poisson aussi gros. Mais quelque chose le tracasse : le poisson qu'il vient de tirer au bout de sa ligne lui sourit. « Comment ce poisson peut-il me sourire alors que que je l'emmène pour être tué, coupé en morceaux et mangé ? » se demande le jeune Inuit.
Thomas a rendez-vous avec le docteur Zblod qui ne l’ausculte pas, ne regarde ni sa gorge ni ses oreilles.
Ce n’est pas ce genre de docteur.
C’est un spécialiste des angoisses et des cauchemars.
On peut lui dire tout ce qui nous passe par la tête, a dit maman. Thomas craint que cette phrase n’agisse comme une malédiction, et que n’importe quoi, absolument n’importe quoi lui passe par la tête.
« – Les cauchemars que tu fais le jour, est-ce que ce sont toujours les mêmes ? a demandé le docteur.
– Il y en a plusieurs sortes. Mais il y en a un qui revient plus souvent que les autres.
– Est-ce que je peux te demander de quel cauchemar il s’agit, si ce n’est pas indiscret ?
C’était un moment important, parce que j’allais prononcer le nom qui compte le plus dans ma vie. »
Le nom qui compte le plus dans la vie de Thomas, depuis qu’il a vu le film, c’est celui de Nanouk l’Eskimo.