Thème « entraide, solidarité »
Désormais acclamés dans tout le royaume, les Clopin-Clopant aspirent à un repos bien mérité. C'est sans compter les propositions farfelues qui leur sont faites, et les hordes d'apprentis aventuriers, prêts à tout pour les rejoindre, qui se présentent chaque jour. Mais pas question de recruter n'importe qui, ni d'accepter la première mission venue !
Tout change lorsque la sœur d'Othar, sur recommandation du roi, sollicite leur aide pour éradiquer un péril invisible qui menace la paix fragile entre les clans des elfes, des humains, des lutins et des barbares. La mise est de taille : un véritable danger, synonyme de gloire sans précédent. Pour Othar, ce nouvel appel à l'aventure signifie affronter son passé et la violence qu'il a juré de laisser derrière lui. Mais comment refuser, quand le destin du monde est en jeu ?
Alerte ! Alerte ! La banquise est déréglée ! Le pôle Nord, ça devient chaud pour Ob, timide ours à lunettes, comme pour tous les animaux qui l'entourent. S'ils veulent survivre sous ces climats inédits, il ne reste que deux possibilités : s'enfuir à dos d'iceberg, ou résister à la folie de l'ignoble Yamal Vyzunpeulschnock et de sa bande hommes cupides bien décidés à faire de l'Arctique une nouvelle autoroute. Dans ce combat en apparence inégal, Ob va trouver des alliés inattendus : le génial inventeur sicilien Enzo Cannoli, une sorcière très-très-très susceptible et surtout Kara, une jeune Inuite qui n'a plus qu'une oreille, son couteau demi-lune et son courage inégalable pour lutter contre la destruction de notre monde. En unissant leurs forces, parviendront-ils à accomplir la prophétie millénaire des ourses ?
Dans cette bande, on compte Cannelle, une petite gitane au regard perçant qu’il vaut mieux ne pas embêter, Chiffon, l’olibrius le plus débraillé du monde à croire qu’il passe chaque matin par la case « ouragan » , Clochette, la plus jeune du lot mais aussi la plus maligne, le gourmand Bouillu, un dodu qui ne sortait jamais sans quelques croissants dans ses poches, et enfin, Bougie, un garçon de dix ans qui devait son nom à :
1° ses cheveux blonds comme les blés,
2° l’ampoule qui s’allumait au-dessus de sa tête dès qu’il avait une bonne idée, c’est-à -dire toutes les dix minutes.
À eux tous, ils vont devoir se creuser les méninges pour échapper à l’affreux Rondlard et au vilain Dents Jaunes !
Les Pozzis aiment jouer de la flûte, construire des ponts, danser et changer la couleur de leur robe à volonté.
À les voir si paisibles et joyeux, comment imaginer qu’une terrible menace pèse sur eux ? Car à la frontière de ce pays merveilleux, il y a le Lailleurs. Une forêt grise et froide pleine de cris et de violence, où les Bronght et les Nour se font la guerre depuis toujours.Séparés par une muraille infranchissable, les habitants du Lailleurs et les Pozzis ignorent tout l’un de l’autre. Mais lorsque Adèle est emportée par la Spirale de l’autre côté de la frontière, les Pozzis n’hésitent pas. Ils lancent une expédition pour aller la chercher dans le Lailleurs, ce pays de malheur dont on ne revient pas...
Brigitte Smadja a imaginé le monde des Pozzis après une balade en Corse, dans un petit coin de paradis parsemé de lacs et de prairies. Il lui a fallu cinq ans et dix épisodes pour raconter l’épopée du peuple pozzi, qu’elle considère comme l’une de ses plus belles aventures littéraires.
Un matin comme les autres, quelque part au fond de l’Australie. Toto l’ornithorynque s’apprête à prendre son petit déjeuner lorsque… Horreur ! Il s’aperçoit que la rivière est à sec. Or la rivière, c’est toute la vie de Toto : sa maison est bâtie au beau milieu du courant, il s’y baigne, y pêche les vers dont il raffole… Que va-t-il devenir ? Que s’est-il passé ? Accompagné de Wawa le koala, il décide de remonter la rivière pour tenter d’élucider ce mystère. Mais plus les deux amis s’enfoncent dans la forêt, plus le silence se fait angoissant. Les animaux semblent terrifiés et, partout où ils passent, Toto et Wawa croisent les traces d’une redoutable bête « avec de grandes dents et des yeux brillants ». Serait-elle aussi responsable de l’assèchement de la rivière ? « J’ai quelque chose qui peut vous aider » leur murmure alors le vieux wombat qui vit au pied de l’arbre magique.
La journée s’annonce belle au coeur de la forêt australienne.
Comme d’habitude, Toto l’ornithorynque et ses copains attendent que la jolie Fafa, une séduisante écureuil volant, ait terminé sa toilette pour partir faire ensemble leurs provisions lorsque… un terrible cri de douleur les fige sur place. Ils battent les buissons et finissent par découvrir un gentil « bandicoot » qui vient de se casser la patte.
Or tous le savent, un animal blessé ne survit pas longtemps en pleine forêt.
Une seule solution : prévenir d’urgence le seul médecin de la forêt, un gros lézard plutôt bizarre. Toto et ses copains n’en mènent pas large lorsqu’ils arrivent dans la grotte du médecin. Mais quand celui-ci leur annonce qu’il lui faut absolument deux cheveux de « bunyip » pour préparer un remède, l’expédition devient terrifiante.
La réputation du bunyip n’est plus à faire : cet horrible monstre dévore tout ce qui passe à sa portée !
J’ai rencontré Snowball un jour où je n’avais pas très envie d’aller à l’école. Je traînais le long de la digue d’Industrial Canal avec un hameçon au bout d’un fil de pêche, et j’avais dans l’idée de revenir à la maison avec un poisson ou deux. Quand je l’ai pris dans mes bras, il était si léger que j’ai eu l’impression de soulever une boule de coton. La petite langue rose de Snowball me chatouillait les doigts, et j’ai tout de suite compris que plus rien, jamais, ne pourrait nous séparer. Pas même un ouragan de catégorie 5.
Ce matin, devant tout le monde, la maîtresse a dit : " Les enfants, je voudrais attirer votre attention sur le courage de Madame Fey, la maman de Gabrielle. Raconte-nous. Où est-elle partie et que fait-elle ? " Gabrielle n'a rien répondu. Parce qu'elle n'avait aucune envie de répondre. Il paraît que c'est formidable les gens qui partent bénévolement dans des pays lointains pour aider les victimes de la guerre. Mais Gabrielle ne comprend pas pourquoi sa maman tient absolument à s'occuper d'enfants du Kosovo alors qu'elle a déjà une fille à la maison. À quoi ça rime? Gabrielle fait chaque jour des voeux secrets pour que sa maman revienne. Elle se sent prête à tout pour ça. Y compris à faire elle-même quelque chose de formidable.
Elle porte un casque rouge, une écharpe rouge, des gants rouges, des bottes rouges et elle s’en va, sur son scooter, voir sa grand-mère malade, à travers les bois menaçants et glacés…
Vous croyez savoir qui elle est, et ce qui va lui arriver? Peut-être vous trompez-vous… Car cette petite fille s’appelle Zloty et, certes, elle va rencontrer un grand méchant loup, mais aussi de grands nains et de petits géants, et en particulier Kopek et Samovar, un nain grand et un géant petit qui ont tous les deux… la même taille, et vont devenir ses amis pour la vie !
Depuis toujours, c’est-à -dire depuis bien avant que ces mots soient galvaudés, différence et tolérance sont les deux mamelles des histoires de Tomi Ungerer. Un ogre protecteur, trois brigands bienfaisants, quatre ou cinq bêtes prétendues nuisibles qui sauvent des vies… Son œuvre complète n’est qu’un festival de bonté politiquement incorrecte. Ici, c’est un nain et un géant qui ont la même taille (tout est relatif) et qui nous éclairent sur la grandeur de l’amitié.