Thème « entraide, solidarité »
Chester Howard a survécu à pas mal d'établissements scolaires. Il a connu des uniformes qui grattent, la prière cinq fois par jour, des profs qui se prenaient pour des psychothérapeutes et même une école où personne ne parlait sa langue. Pourtant, il se demande comment il va survivre à Walbottle Manoir. Ici les élèves semblent tous décérébrés tellement ils sont mièvres, ici l'humour n'existe pas. Mlle Tate, l'institutrice, toute dégoulinante de sourires, accorde le droit d'effacer le tableau pendant une semaine comme elle offrirait un fabuleux trésor. Chester a peur de devenir fou. Heureusement, il trouve vite une raison de survivre : c'est son voisin de table, Joe Gardener. Joe est le plus phénoménal des cancres, mais c'est aussi un génie. Et ça, à part Chester, personne ne s'en est jamais aperçu. L'heure de la révolution a sonné.
Dans mon quartier, depuis pas longtemps, il y a une vieille dame avec des vêtements bizarres, les cheveux sales, qui pousse un caddie : une clocharde. Elle fait peur et je me demande comment elle vit, comment elle s’appelle... La maîtresse et mes parents voient bien que quelque chose ne va pas. Mais je n’ose pas leur dire que je l’ai vue s’écrouler et que je crois qu’elle est morte.
Lili ne peut pas aller en colo avec ses frères. Elle passera ses vacances à Saint Denis chez tata Denise, l'oncle Jo, et ses sept cousins. C'est une grande famille qui fait beaucoup de bruit. Mais l'oncle Jo est silencieux et il passe ses journées à regarder par la fenêtre un terrain vague. « Ma pauvre Denise », disent les voisines. « Dieu nous protège », répond tata Denise. Un jour, l'oncle Jo disparaît. Lili attend son retour et voit sur le terrain vague une porte qui avance toute seule.
C’est terrible ce qui arrive à Samir. Nadia, la meilleure voyante de la cité de la Victorine, lui a tiré les cartes. Elle lui a prédit qu’avant six mois, il aurait risqué sa vie pour sauver un ami et serait devenu un héros. Certains seraient très satisfaits à la perspective d’un avenir aussi brillant, mais Samir, le silencieux et timide Samir, ne se voit pas en héros. Il décide de tout mettre en oeuvre pour que la prédiction de Nadia ne puisse pas se réaliser. Pour commencer, il lui faut absolument fuir ses amis. Mais peut-on vraiment échapper à son destin ?
Désormais acclamés dans tout le royaume, les Clopin-Clopant aspirent à un repos bien mérité. C'est sans compter les propositions farfelues qui leur sont faites, et les hordes d'apprentis aventuriers, prêts à tout pour les rejoindre, qui se présentent chaque jour. Mais pas question de recruter n'importe qui, ni d'accepter la première mission venue !
Tout change lorsque la sœur d'Othar, sur recommandation du roi, sollicite leur aide pour éradiquer un péril invisible qui menace la paix fragile entre les clans des elfes, des humains, des lutins et des barbares. La mise est de taille : un véritable danger, synonyme de gloire sans précédent. Pour Othar, ce nouvel appel à l'aventure signifie affronter son passé et la violence qu'il a juré de laisser derrière lui. Mais comment refuser, quand le destin du monde est en jeu ?
Dans cette bande, on compte Cannelle, une petite gitane au regard perçant qu’il vaut mieux ne pas embêter, Chiffon, l’olibrius le plus débraillé du monde à croire qu’il passe chaque matin par la case « ouragan » , Clochette, la plus jeune du lot mais aussi la plus maligne, le gourmand Bouillu, un dodu qui ne sortait jamais sans quelques croissants dans ses poches, et enfin, Bougie, un garçon de dix ans qui devait son nom à :
1° ses cheveux blonds comme les blés,
2° l’ampoule qui s’allumait au-dessus de sa tête dès qu’il avait une bonne idée, c’est-à -dire toutes les dix minutes.
À eux tous, ils vont devoir se creuser les méninges pour échapper à l’affreux Rondlard et au vilain Dents Jaunes !
Les Pozzis aiment jouer de la flûte, construire des ponts, danser et changer la couleur de leur robe à volonté.
À les voir si paisibles et joyeux, comment imaginer qu’une terrible menace pèse sur eux ? Car à la frontière de ce pays merveilleux, il y a le Lailleurs. Une forêt grise et froide pleine de cris et de violence, où les Bronght et les Nour se font la guerre depuis toujours.Séparés par une muraille infranchissable, les habitants du Lailleurs et les Pozzis ignorent tout l’un de l’autre. Mais lorsque Adèle est emportée par la Spirale de l’autre côté de la frontière, les Pozzis n’hésitent pas. Ils lancent une expédition pour aller la chercher dans le Lailleurs, ce pays de malheur dont on ne revient pas...
Brigitte Smadja a imaginé le monde des Pozzis après une balade en Corse, dans un petit coin de paradis parsemé de lacs et de prairies. Il lui a fallu cinq ans et dix épisodes pour raconter l’épopée du peuple pozzi, qu’elle considère comme l’une de ses plus belles aventures littéraires.
J’ai rencontré Snowball un jour où je n’avais pas très envie d’aller à l’école. Je traînais le long de la digue d’Industrial Canal avec un hameçon au bout d’un fil de pêche, et j’avais dans l’idée de revenir à la maison avec un poisson ou deux. Quand je l’ai pris dans mes bras, il était si léger que j’ai eu l’impression de soulever une boule de coton. La petite langue rose de Snowball me chatouillait les doigts, et j’ai tout de suite compris que plus rien, jamais, ne pourrait nous séparer. Pas même un ouragan de catégorie 5.
Ce matin, devant tout le monde, la maîtresse a dit : " Les enfants, je voudrais attirer votre attention sur le courage de Madame Fey, la maman de Gabrielle. Raconte-nous. Où est-elle partie et que fait-elle ? " Gabrielle n'a rien répondu. Parce qu'elle n'avait aucune envie de répondre. Il paraît que c'est formidable les gens qui partent bénévolement dans des pays lointains pour aider les victimes de la guerre. Mais Gabrielle ne comprend pas pourquoi sa maman tient absolument à s'occuper d'enfants du Kosovo alors qu'elle a déjà une fille à la maison. À quoi ça rime? Gabrielle fait chaque jour des voeux secrets pour que sa maman revienne. Elle se sent prête à tout pour ça. Y compris à faire elle-même quelque chose de formidable.
Lorsque Julie plonge dans le sommeil, son monde bascule. L’adolescente se retrouve dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, reliée physiquement à un petit garçon de sept ans. Abandonné par ses parents, il erre seul, terrifié, et risque de mourir de froid, de soif et de faim. Quel est le lien entre Julie et l’enfant perdu ?
Mohammed-Ali et sa bande sont en terminale. Margaux quitte sa banlieue pour intégrer un lycée du centre parisien : elle se confronte à l’écart de niveau de vie, au milieu social dans lequel évoluent ses nouveaux camarades. Sa banlieue lui manque, son amitié avec Lina est bousculée. Zako poursuit sa formation dans les montagnes du Jura. Aimée a interrompu sa formation au centre de foot de Marseille pour venir prendre soin de sa mère malade et de sa soeur à la maison. Sara met fin à sa relation avec Mohammed-Ali, qui croyait que c’était pour la vie. Il se rapproche d’Aimée… Ilyès va-t-il se sortir du trafic de drogue pour être irréprochable aux yeux de Mariama ? Sofiane sera-t-il pris dans l’engrenage de la violence qu’il a lui-même déclenchée ? Dans la rue, sur les ronds-points, les Gilets jaunes bloquent le pays. La société bouge, se révolte, et interpelle les jeunes adultes qu’ils sont devenus.
« Dans une heure trente poser la main sur la poignée de la porte, l’ouvrir, franchir le seuil traverser le jardin dépasser le portillon, me retrouver dans la rue (…) partir vers la droite faire, quelques pas sur le trottoir, atteindre l’angle et la boulangerie, faire demi-tour rentrer. Alors... j’aurai réussi. Je serai « juste » sorti dans la rue. J’aurai « juste » marché quelques mètres dehors. Mais ce sera la première fois depuis six mois. »
Avant, Village était un havre de paix. L'hospitalité et la bienveillance y régnaient. On y chantait souvent. Les malheureux y trouvaient refuge et ni leurs faiblesses ni leurs différences n'étaient tenues pour des défauts. Mentor était un maître d'école sage et respecté. Le Troc servait à échanger des biens agréables et nécessaires. Tout autour, Forêt veillait.
Et puis, l'inquiétude et le secret ont fait leur entrée à Village. Quelque chose a changé. Matty a naguère été accueilli à bras ouverts à Village, alors qu'il était un réfugié révolté, abîmé par la violence et la misère, et voilà qu'il entend parler d'un projet de fermeture des frontières. Lui qui ne rêve que de guérisons et de vies calmées, grâce au don extraordinaire qu'il vient de se découvrir, il voit les rancœurs, les envies et les peurs naître partout. Même Forêt devient menaçante. Pourquoi ? Est-il encore temps de revenir en arrière ?
Ils ont souvent tout perdu, famille, travail, maison, raisons de vivre, ceux qui arpentent le hall de la gare de Lyon sans espérer partir nulle part. Ils ont tout perdu et ils n'attendent plus rien. Parmi eux, il y a la vieille, élégante dans sa misère, cheveux coiffés, habits bleus. Ses copains de galère, Max, Henri, Élie, Céline. Ses combines et ses confidences avec Yvonne, la dame pipi. Ses trouvailles quotidiennes dans les poubelles garnies par les gavs, les nantis, les inconscients. Sa boîte à sucre, boîte aux secrets, aux souvenirs de la vie d'avant. Une routine comme une autre. Jusqu'au jour où la vieille aperçoit une toute jeune fille sur un banc. Elle est différente. Fragile. Elle semble regarder quelque chose intensément, à l'intérieur d'elle-même. Puis elle se lève. Et la vieille reconnaît son pas. Un pas perdu.
Aimée rêve de devenir footballeuse. Elle jongle entre les cours et la maison, mais sa vraie vie, c’est sur le terrain. Avec sa mère, c'est compliqué. Elle voudrait en savoir plus sur son père. Balle au pied, elle oublie tout, elle donne tout. Pour être à la hauteur des exigences de la nouvelle coach. Quand dans la ville, la situation se tend avec la police, son ami Mohammed-Ali veut faire bouger le lycée. Aimée reste concentrée, elle ne se sent pas concernée. Mais au foot comme dans la société, ce qui compte, c’est l’engagement.