Thème « ennui »
Hector n’a pas de chance : il est champion du monde d’ennui alors qu’il déteste s’ennuyer. Le pire jour, c’est le dimanche. Hector rêverait d’être ailleurs, loin. Mais non, le dimanche, c’est déjeuner chez tante Gertrude. À l’école, ce n’est pas franchement mieux. Sans cesse, il s’ennuie. Mais un jour, la maîtresse leur dit : « Vous avez vécu huit ans dans cette vie qui est unique et que l’on ne vit qu’une seule fois. » Ces mots retentissent dans la tête d’Hector. Et si sa vie changeait ? Fini l’ennui pour Hector ?
Petit ventre se sentait seul. Il n'avait pas envie de jouer avec son voisin, l'écureuil, il le trouvait trop petit.
« Et moi ? Je suis là ! » lui dit sa grand-mère.
« Mais tu es ma grand-mère, tu ne comptes pas ! » dit Petitventre.
« Puisque je ne compte pas, je m'en vais », répondit-elle. « Et si tu t'ennuies, tu n'as qu'a inviter quelqu'un. Débrouille-toi. À ce soir, Petitventre. »
– Pardon, mais t’es quoi, toi ?
– Comment ça, je suis quoi ?
– Ben oui, t’es quoi comme animal ?
J’ai pensé : « Houlala, je dois être dans la campagne profonde dont m’a parlé maman, pauvre mouton, il n’a jamais vu d’enfant de sa vie ! »
– Je ne suis pas un animal, j’ai dit, je suis Léonard.
– C’est comme un léopard ? m’a demandé le mouton.
– Non, c’est mon prénom. Toi, par exemple, tu t’appelles comment ?
– Mouton.
– Je vois. C’est alors que le mouton m’a reniflé et m’a posé une drôle de question :
– Et tu sers à quoi ?
C’est en cherchant une bonne idée pour aller sur la lune que Nour rencontre Pierre. Il vit dans le placard de la maison et prétend avoir une TRÈS bonne idée : « Il faudrait une fusée ! » Nour grommelle : « Nous n’avons pas de fusée. Allons dans ma chambre. » Dans la vie, c’est parfois en rangeant qu’on trouve une VRAIE bonne idée.
Dire que, parfois, il suffit de lever le nez !
Il y a tellement de choses incroyables qui se passent autour de nous !
Mais, quand on ne les voit pas, il n’y a rien à faire, on ne les voit pas…
La maman de Zélie est sortie pour tout l’après-midi. Quand on frappe à la porte, la petite fille ne se méfie pas, et voilà que ses voisins, les frères Gazzi, l’attrapent et la ligotent. Mais ils ne lui font pas peur. Et puis, ils ont besoin de son aide pour fabriquer des déguisements. Il suffisait de le demander gentiment, se dit Zélie, la fille de la couturière. Va-t-elle décider de les aider ?