Thème « enfant abandonné, abandon »
Dans le désert, Noa a disparu depuis 18 jours. Sa soeur Salma et son frère Cosmo espèrent son retour. Pour échapper à la tempête de sable, Cosmo suit un petit fennec et se réfugie dans son terrier. Il tombe. Une chute vertigineuse qui le précipite dans un monde souterrain. Cosmo erre dans ce labyrinthe de grottes et de tunnels sur lequel règne Sorel, un adolescent imprévisible, aussi charmeur que cruel. Sorel se dit son ami mais ne fait rien pour l’aider à retourner dans le monde d’en haut. Bientôt, Cosmo croise des animaux étranges et des enfants perdus comme lui… Noa est-il parmi eux ?
Un relais d'autoroute, un jour de grand départ, un 30 juillet de canicule. Un endroit de fête ! Avec cafétéria, self-service, lavabos, mini-supermarché, gadgets ! Un endroit grandiose ! Un vrai village sur un pont suspendu ! Un endroit de repos, de détente, le moment où les vacances n'ont jamais été si proches... Ce que disent les parents. Un endroit sinistre, où les gens sont tous laids à cause de la lumière éléctrique des néons, où les mots joyeux sonnent faux, où des chiens, des vieux, des gêneurs sont abandonnés tous les ans. Parce que les adultes fatigués de leur année de travail ont envie « de se retrouver, de se ressourcer, de réapprendre à aimer ». Seuls. C'est ce que pense Lili. Une gêneuse, elle a le sentiment d'en être une, depuis qu'elle a entendu son père dire que « même une gosse malade, les parents sont trop contents de s'en déba...» Alors, quand elle aperçoit un grand chien noir à poils longs, sale et fatigué d'avoir espéré, d'avoir couru après ses maîtres, elle le regarde, elle le comprend. Et elle se met à sa place.
Même pliée en deux, la fille du géant est plus grande que le plus grand des hommes du village. À son passage, les oiseaux se mettent à chanter à l’envers et les arbres se secouent de haut en bas comme des chiens mouillés.
La nuit, elle s’extirpe de sa maison comme on sort d’un vêtement trop petit et marche vers le pré. Elle regarde le ciel. On dirait qu’un nuage lui fait un signe de la main, comme pour lui demander de s’approcher.
Ernest a dix ans. Dix ans de vide : sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Dix ans d'ennui : sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n'a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Pas de téléphone, pas de télévision. Seule distraction : une mystérieuse lettre que le grand-père d'Ernest avait envoyée du front pendant la guerre, une lettre indéchiffrable. Ernest est bon élève, solitaire et taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu'au jour où Victoire de Montardent arrive dans sa classe et jette son dévolu sur lui. Car Ernest est beau, ce que les autres filles de la classe avaient déjà remarqué...
Louis est un homme à part : il vit dans la forêt, auprès des sangliers. Ce sont ses seuls vrais amis, libres et sauvages, comme lui.
Un jour pourtant, un dramatique accident va bouleverser la vie de Louis des sangliers.
Minuit-Cinq a dix ans. Tout le monde l'appelle Minuit-Cinq. Même lui a oublié son vrai prénom, Antonin. C'est pareil pour sa sœur Bretelle et leur meilleur ami Emil. Tous les trois ont deux problèmes dans la vie : comment trouver à manger quand on n'a pas un sou ? Comment trouver un coin au chaud quand le vent glacial de décembre balaie la ville de Prague ? Mais pour le moment, la grande affaire de ce Noël, c'est le collier perdu de la princesse Daniela Danilova. Elle a promit une belle somme d'argent à celui ou celle qui le lui retrouvera. Nos trois vagabonds de la vieille ville se demandent s'il n'y aurait pas quelque chose à faire...
On est tous dans la gadoue ! Car c'est le rat qui prend tout ! Les chatons sont mis au trou, le bébé n'est plus à nous... Et notre lune est en courroux ! On est tous dans la gadoue, suivi de Jack et Guy, deux comptines illustrées par le grand Maurice Sendak.
Shégué, jeune Congolais livré à lui-même, subsiste tant bien que mal en vendant les jouets qu'il fabrique avec son ami Lokombe. Existence plutôt dure, sans confort physique ni moral, mais assurant aux deux garçons une liberté véritablement princière. Et puis Shégué possède un talent qui peut-être, un jour, le rendra riche et célèbre...