Thème « émotions et sentiments »
Dans la sixième de Raph, tout le monde est très cool, on s’habille classe, et les garçons jouent à la balle contre le mur pendant que les filles les encouragent. La sixième, en soi, c’est bien. Mais en cinquième, ça se corse. Car, si on peut tomber éperdument amoureux à la maternelle, vivre une histoire d’amour sérieuse en CP, avoir un flirt en CM1 et rêver de boys band en sixième, en cinquième, c’est différent, tout le monde vous le dira. Ce n’est pas forcément mieux ni moins bien, mais il se passe des choses… et certaines demandent du courage et de la stratégie.
On retrouve Lino et ses grands (gros) yeux, Tulipe aux airs de Fifi Brindacier, John-John et sa tête de frimeur (oui mais sous celle-ci se cache un lourd secret), Fatou et sa chevelure folle, Youssef et son air de rien ou encore Nadia et son visage d’ange malin dans trois histoires :
Dans Ringo, Lino va s’occuper du chien de la voisine et inviter Nadia à un vrai premier rendez-vous.
Dans La soirée pyjama, on se raconte des histoires qui font peur et où John-John partage son secret.
Avec Elafonisi, une nouvelle arrive en classe, elle vit dans un camping-car et elle va mettre le bazar dans la bande de Lino !
C'est trop la honte quand tu oublies ton texte au spectacle de fin d'année ! Trop la honte quand tu prends une gamelle devant la fille dont tu es amoureux ! Trop la honte quand on t'appelle « mon poussin » devant les potes !
Off-Pastel, une collection de livres d'humeur, de livres d'humour qui parlent aux enfants et aussi aux plus grands. Des livres singuliers avec un brin de folie ou de philosophie, qui sortent des rails sans toutefois dérailler.
Au secours ! Pour Quentin, tout s’embrouille… Déjà, ses parents ne sont plus les héros flamboyants qu’il croyait. Sans explication, son grand-père ne lui parle plus. Et puis, sa fantasque tante Rude, qui est chanteuse de nuit dans ses rêves et s’habille en blanc, n’est autre que… le frère de sa mère. Et au collège ? Les choses ne sont pas forcément plus simples. Quentin doit partir en classe de neige alors qu’il ne sait pas mettre un ski devant l’autre. Ce qui ne va pas arranger ses affaires avec Lydie, dont il est amoureux, mais qui l’ignore royalement. À onze ans, il n’est pas si évident de trouver son genre. Et pour Quentin, une chose est certaine : rien n’est certain.
Est-ce qu'une partie d'échecs avec votre oncle peut changer votre vie ? Pas complètement, mais un peu quand même. Ce dimanche après-midi-là, tout en se faisant prendre la quasi-totalité de ses pièces en l'espace de quelques minutes, Henri se confie à son oncle Alfred : il s'ennuie tellement qu'il pense que cela n'aura jamais de fin. D'après son expérience l'école ne sert qu'à apprendre des choses que l'on oublie l'instant d'après. Rien ne sert à rien, tout est monotone, dit-il, d'une voix qui finit par trembler un peu.
Alors Alfred se met à lui raconter sa propre enfance, la même, mais pire. Pire parce qu'au lieu d'avoir des notes moyennes, il n'en avait que des catastrophiques. Pire aussi, parce qu'un dénommé Kevin avait juré d'avoir sa peau. Pire même la nuit, à cause des fantômes qui habitaient la maison de ses parents et faisaient la java jusqu'à l'aube.
Jusqu'au jour où Jean, qui avait failli être le parrain d'Alfred, puis avait prudemment été écarté de cette mission, revint dans les parages. Jean avait toujours terriblement soif, mais n'aimait pas l'eau. Jean avait une fiancée ravissante, qu'il appelait la Grenouille ou le Trognon, et peignait des portraits de faux ancêtres à la douzaine. Lui, ce n'est pas une partie d'échecs qu'il proposa à Alfred, mais une partie de chasse.
Se faire adopter par des gens qui vous aiment vraiment et vous traitent comme si vous étiez vraiment leur enfant, plutôt que de rester tout seul dans un orphelinat ou dans un pays en guerre, c'est une sacrée chance. Manda en est bien conscient. Pourtant, il y a des jours où la situation lui pèse. Les jours où Georges Glaise, son pire ennemi, l'appelle Charbon, dit qu'on l'a trouvé dans une poubelle, ou bien fait la « bouche de Noir » en retournant ses lèvres. Les jours où Georges fait rire toute la classe avec ses moqueries. Et ces jours-là, c'est tous les jours. Alors, quand ses parents lui annoncent qu'ils ont décidé d'adopter un autre enfant, une fille, une petite Vietnamienne et qu'ils vont tous partir la chercher là-bas, Manda craint le pire pour sa future soeur. Qu'on l'appelle Citron ou Pamplemousse à longueur de journée, qu'on se tire les paupières pour imiter les yeux bridés. Qu'on lui fasse mal comme on lui fait mal à lui. Mais à l'aéroport, le matin du départ, il y a une sacrée surprise. Une surprise qui s'appelle Georges.
Mon père a une nouvelle passion : il tricote ! Il regarde en boucle les vidéos de Marie-Pierre Pelote. Des chaussettes, des écharpes, des sets de table… ses aiguilles ne s’arrêtent plus. Il a aussi tricoté un pull. Pour moi ! Un pull avec Super Doggy, mon héros préféré de quand j’étais… petit ! La honte. Je ne peux quand même pas aller à l’école comme ça ? Je préfère encore dire un (tout petit) mensonge et avoir froid !
Mona est une princesse dont aucune petite fille n'envierait le sort. Depuis la disparition de ses parents, elle vit seule dans un château avec deux personnages veules, sinistres et repoussants, Goomi et Monseigneur, qui décident de tout et la prennent pour leur esclave.
Un jour, le son de ses pleurs fait apparaître une licorne, qui s'appelle U et qui dit être là pour la protéger et la réconforter tant que Mona aura besoin d'elle. « Je suis une licorne, qui possède sur le front, comme tu le vois, cette unique corne et je suis là uniquement pour toi. » U devient la compagne de Mona, sa petite et sa grande sœur à la fois, sa confidente et son inséparable amie. Et, malgré la présence fétide de Goomi et de Monseigneur, la vie devient plus douce.
Un jour, alors que Mona a grandi et est devenue une très jolie princesse, d'étranges habitants s'installent dans la forêt voisine : les Wéwés. Ce sont des êtres pacifiques et pleins de charme. Ils n'ont aucun pouvoir particulier, et pourtant, leur présence va tout changer...
J’ai un an d’avance. Pourtant ma tête est normale, pas spécialement grosse. Et en classe, je suis normal, pas comme Thierry qui sait tout et qu’on prend pour un Martien. Dans ma vie, il y a les bons copains, les filles – bon, surtout Irène – et la quête, celle des vignettes de l’album Panini de la Coupe du monde. Jamais je n’aurais dû commencer cet album, mais un copain m’a donné ses doubles. Et c’était bien la seule façon que j’avais de me faire enfin remarquer. Malheureusement, les ennuis ne faisaient que commencer…
Pauline sait ce qu'elle veut faire plus tard : poète. Comme son PC (Père Compliqué). Sauf qu'elle, à onze ans, écrit déjà de nombreux poèmes alors que son PC, à l'âge adulte, n'en a pas encore commencé un. Pour obéir à cette vocation, elle est prête à d'immenses sacrifices, comme, par exemple, se voir brutalement quittée par Mimoun, son amoureux de toujours. Mimoun est marocain et musulman et il pense que, dans sa culture, une femme ne peut pas devenir poète.
- Va te faire voir, toi et ta culture de m... ! lui lance Pauline.
Maintenant, non seulement elle est malheureuse, mais en plus tout le monde la prend pour une raciste. On a beau être poète dans l'âme, il y a des jours où c'est dur, très dur, d'avoir onze ans aux Pays-Bas, d'être une fille, et de voir les adultes autour de soi passer de la catégorie Compliqués à Très Compliqués, voire Abominablement Compliqués.
Retrouvez Pauline dans La vie, ça vaut le coup et Le bonheur surgit sans prévenir.
L'obsession des parents pour les résultats scolaires a parfois du bon. Un jour, Suzanne fait la connaissance de Tim, un étudiant anglais censé lui faire faire des progrès faramineux dans cette langue. L'anglais est très vite mis de côté car ce qui intéresse Suzanne comme Tim, c'est d'avoir de longues conversations sur des sujets graves et passionnants, ce qui est absolument impossible quand on ne sait dire que hello, good-bye et what time is it?
Tim, lui, parle français. Un français plein de fautes délicieuses, mais assez riche pour pouvoir s'entretenir des livres de Rudyard Kipling, de la vie, de l'amitié et de l'amour. C'est la première fois que Suzanne rencontre un adulte qui apporte de vraies réponses à de vraies questions, et le fait même avec plaisir.
Pourtant, un jour, une ombre s'installe : Tim est malheureux parce qu'il s'est disputé avec sa fiancée, et que le mal lui paraît irréparable. Suzanne est fermement décidée à lui venir en aide.
Quand Philomène est venue s’asseoir au premier rang à côté de Victor, il s’est dépêché de cacher sa main dans sa manche. Sa main gauche, celle qui est mal fichue et qui ressemble à une pince. Celle qui fait que les autres élèves l’ont surnommé le Crabe. Philomène est nouvelle et ne doit pas savoir. Enfin, pas tout de suite. Juste le temps pour Victor de se faire connaître, de se faire apprécier pour ce qu’il est. Il le sent, cette fille est différente des autres élèves. D’ailleurs, quand elle a son regard perdu et qu’elle donne l’impression de vouloir rentrer dans sa coquille, Philomène lui fait penser à… un escargot.
Au collège, Salomé parle de ses futures vacances de Noël avec son père, et Étienne sait que rien n'est vrai. Son père est mort et enterré. Tout ce que dit Salomé, c'est menti. Il décide de lui écrire pour qu'elle lui réponde pour de vrai. Ils sont amis depuis l'enfance, vrai, ils ont onze ans, vrai, et ils voient la vie en rose, faux. Car leur vie est dingue, à leurs trousses comme une guerre perdue d'avance. Parce que le père fou d'Étienne a pour habitude de s'enfermer dans la salle de bains, parce que Salomé refuse d'accepter la disparition de son père, mais aussi parce que, tous les deux, ils n'arrêtent pas de se disputer et de se cacher la vérité.
Un jour, Salomé reçoit la plus belle déclaration d'amour jamais faite sur Terre. Étienne lui propose d'aller au cinéma attraper des poux. Ça y est, tout tourne, c'est le voyage sur les grandes routes sans billet de retour, l'heure des baisers dans la bouche et des chagrins oubliés. Tout est écrit, il ne reste plus qu'à agir. Là, plus personne n'a le droit de mentir.
D'accord, Romane est une tricheuse. Et une menteuse. Et, parfois, une voleuse, parce qu'avec les dix francs d'argent de poche par semaine que lui donne sa mère, elle n'est pas près de se payer l'adorable collier de petites perles roses ou le sautoir en (fausse) améthyste de la bijouterie Mélo. Ni même le petit lapin tout en argent, qui pourtant a l'air d'avoir été fait pour elle. Alors, lorsque le bracelet de cette bêcheuse de Clarisse disparaît, toute la classe est certaine que c'est Romane la coupable. Sauf que, depuis quelque jours, Romane a changé, beaucoup changé. Mais ce n'est parce qu'on a décidé de devenir une fille parfaite que la vie devient simple... Surtout si un saint Lapin et une grand-mère du Venezuela se mêlent de l'affaire !
Mehdi et Baptiste sont meilleurs copains depuis toujours et ils s’apprêtent à passer ensemble le meilleur week-end de leur vie.
Les parents de Baptiste sont partis au Maroc en amoureux en leur laissant l’appartement. Sa grande soeur, Angelica, dix-sept ans, a promis de s’occuper des garçons.
Ils sont aux anges. Baptiste, parce qu’il vénère sa soeur. Mehdi parce qu’il la trouve sublime.
Mais voilà, les bébés de douze ans, Angelica, ça ne l’intéresse pas. Elle est ailleurs. Elle trace des fleurs vénéneuses sur tous les murs de sa chambre et sur quelques murs de la ville. Samedi, elle a décidé de faire une fête noire avec ses amis les gothiques, Fleur et Anton, de boire des élixirs, d’écouter des messes macabres et des chants sataniques. Et de laisser les petits jouer dans leur chambre. Baptiste et Mehdi sont déçus, malheureux, en colère.
Et prêts à tout pour qu’Angelica s’intéresse enfin à eux…
Le téléphone n’arrête pas de sonner. Armande est seule à la maison et elle est terrifiée. Elle sent la présence d’agresseurs invisibles derrière chaque porte, elle entrevoit des pièges courir le long des murs. À treize ans, c’est la première fois qu’elle accepte de se garder toute seule, sans baby-sitter. Elle a promis qu’elle n’aurait pas peur, mais elle ne peut s’empêcher de calculer le nombre de secondes pour arriver jusqu’au téléphone situé dans l’entrée.
Au bout du fil, Esther, sa grande sœur, la supplie de voler pour elle la jolie pochette brodée de maman. Peut-être est-elle cachée dans cette valise que leur mère range sous son lit ? Armande progresse lentement vers la chambre, puis jusqu’à la valise. Celle-ci ne contient que des lettres. Elle reconnaît l’écriture de son père, volatilisé depuis huit ans. Bizarre ! La dernière lettre remonte à avant-hier.
Le téléphone se remet à sonner. Maintenant, Armande a peur d’un fantôme…















