Thème « émotions et sentiments »
Personne ne remarque Jérémie au collège, personne ne lui adresse la parole. Forcément, il est arrivé là après les vacances de Noël : c’était trop tard, les groupes étaient déjà faits. Alors il est devenu invisible… Il n’a pas d’amis, mais il a la paix. Et puis, sa mère lui a payé un vélo. Quand il s’ennuie, Jérémie prend son vélo et fait des tours dans le quartier. C’est peut-être comme ça qu’il va se faire des amis ? Par hasard ? À moins de ne pas faire confiance au hasard, et de se débrouiller pour rencontrer Lily, la seule fille de sa classe à qui il a envie de parler.
Cendi a onze ans et rêve de vivre jusqu'à 117 ans. Avant d'y parvenir, elle doit fuir son pays en guerre et prendre le risque de se noyer en voyageant dans de vieux rafiots. Grâce à sa capacité à vivre sous l'eau, en apnée pendant de longues minutes, Cendi réchappe à un naufrage. Lorsqu'elle se réveille, elle a la surprise de se retrouver dans une station sous-marine. Une vieille muette la regarde ainsi qu'un jeune garçon. Pas si jeune, en fait, le garçon. Immortel.
Consultez le dossier « Pièce (dé)montée » sur le site Canopé
Darcy doit faire face à deux absences brutales et angoissantes : celle de son père, parti combattre sur le front en Europe, et celle de sa seule amie, Kathleen Mary, disparue sans explications.
Willie le loup est amoureux d’Yvonne. Aujourd’hui, la voilà qui s’approche et lui chuchote : « Mon cher loup, je te donne rendez-vous sous la lune ». Willie hurle de joie.
Mais un rendez-vous, ça se prépare ! Il doit prendre un bain même s’il déteste ça. Puis, vient le moment des essayages : sa chemise de poète, son foulard fauve, son jogging en fausse fourrure ? Non, le loup préfère être plus simple. Reste maintenant une question : c’est où, sous la lune ?
C'est un livre où l'on apprend que les murs, les toits et les fenêtres d'une maison peuvent s'en aller, par coquetterie ou par désespoir. Que les portes peuvent s'en aller, elles aussi, mais pour des raisons plus subtiles, surtout si elles sont nos amies. C'est également un livre où l'on apprend comment les parents peuvent rétrécir et comment les maisons se construisent. On y découvre qu'il y a toutes sortes de larmes. Qu'elles peuvent être lourdes, énormes, mouillées, légères, bleues, profondes... Et qu'il peut être utile de pleurer tout aussi bien que de s'arrêter. On peut sécher en pleine mer, traverser un tunnel d'animaux tristes, décoller de la joue d'une statue géante et rester serein, parce que avec l'Eugénie des larmes, il y a toujours l'Eugénie du rire.
Imaginez que votre meilleur ami habite juste à côté de chez vous. Imaginez que ses parents vont adopter et que, dans deux mois, il aura une petite soeur. Mais que cette nouvelle ne lui fait pas du tout plaisir. Au contraire : il est même décidé à s’enfuir de chez lui. Voilà ce qui arrive à Simon. Il a beau ne pas être d’accord, lui qui aimerait bien avoir une petite soeur, il est bien obligé d’aider Albin à préparer sa fugue...
Un jour, des parents ont dit à leurs enfants qu’il fallait partir. « Tu peux juste prendre une petite valise. »
Comment choisir ? Comment décider de ce qui est le plus important à garder ? Jeanne, son grand frère Quentin et Léo, son amoureux secret, se retrouvent sur le bateau qui va les emporter. Léo veut l’explorer, Quentin se sent obligé de le suivre, Jeanne reste seule à garder les valises.
Quelqu’un la regarde, l’épie. Un garçon qu’elle ne connaît pas. Et lui aussi, il a une valise.
Blanche fait attention aux signes. Compter jusqu'à neuf pour que le téléphone sonne. Répéter dix-huit fois une phrase dans sa tête. Ne pas marcher sur les lignes du trottoir dallé au pied de l'immeuble. Atteindre l'autre côté de la rue avant que le bonhomme vert passe au rouge... Les autres se moquent d'elle. Mais Blanche sait que, si on oublie de respecter les signes, ne serait-ce qu'une seule fois, c'est grave. Des malheurs terribles peuvent arriver. Un jour où Blanche a sauvagement piétiné les lignes du trottoir, son père quitte sa mère. Ce soir-là, dans l'agenda où elle rédige une phrase quotidienne, Blanche écrit : « Tout est de ma faute. » Elle doit tout faire pour que son père revienne. Mais tout faire, ça peut être très dangereux. « Je suis une assassine un assassin » : ce sont les mots qu'elle écrit un jour.
La fratrie des frères Grimm se composait de cinq garçons et d’une fille, très importante dans l’histoire familiale, c’est pourquoi Les Six Frères cygnes occupe une place particulière parmi les contes que les frères Grimm ont fixés par écrit. Nous sommes ici d’emblée au cœur de toutes les tensions : la famille éclatée, recomposée est source d’épreuves, lieu de rivalités, de désirs, d’interdits, de transgressions et c’est seulement en surmontant ces épreuves que la fratrie parviendra à dénouer les fils du sortilège et à construire enfin son destin.
Les parents d’Ilinca ont quitté Bucarest pour la France. Ils ont beau lui assurer que c’est seulement pour quelques mois, Ilinca trouve le temps long. Selon elle, ça ne vaut pas la peine de quitter ceux qu’on aime pour aller faire tourner des cabinets médicaux en Normandie. Ni de gâcher le présent en espérant un meilleur avenir. À l’approche de Noël, c’est de plus en plus difficile.
En l’absence des parents, on fait front dans la rue Zambila. Ilinca et sa petite soeur Zoe sont prises en charge par leurs grands-parents. Lorsque le professeur de roumain propose de participer à un concours d’arts plastiques, Ilinca s’associe à Florin, un élève rom de sa classe. Il écrira des poèmes, elle fera des photographies. Pour Ilinca, la photographie est le meilleur moyen de lutter contre les clichés, et de voir, enfin, ce qui se cache derrière les certitudes.
Il s'appelle Ulysse Colmar, il est nouveau au collège. Il est plutôt sympa, dans le genre bien élevé. Il n'arrive jamais chez quelqu'un les mains vides. Il est un peu trop bien habillé. Il est très bon en classe, il fait ses devoirs en dix minutes et ne refuse pas son aide, au contraire. Il a des choses à raconter, il a vécu au Brésil et en Afrique du Sud. Il a besoin d'un ami et il a choisi Thomas. Et c'est là que les choses se gâtent...
Sheila s'inquiète beaucoup de ce que ses amies pensent d'elle et elle est très attentive à ne pas montrer ses défauts. Elle sait bien que deux personnes l'habitent. La Sheila publique : intelligente, spirituelle, n'ayant peur de rien et la Sheila soigneusement cachée qui a peur des chiens, des araignées, du noir, des orages, qui ne sait pas nager ni jouer au yo-yo. Malheureusement le personnage public élaboré par Sheila a des failles. Elle arrive à tromper certaines personnes mais elle échoue totalement avec sa nouvelle amie Minnie, championne de yo-yo, bonne nageuse et amie des chiens. Alors doucement, Sheila commence à admettre ses peurs. Elle finit même par reconnaître qu'elle ignore certaines choses. Au retour des vacances Sheila aura découvert que dormir seule dans une chambre noire, partager la maison avec un chien, prendre ces terribles leçons de natation, n'était pas si désagréable et peut-être même plus agréable que ne l'aurait été le tant rêvé voyage à Disneyland.
Jacob déteste tout cette année. La plage, les vacanciers, sa petite soeur et même ses grands frères, qui le délaissent pour des histoires de filles. Trouville, c'est nul, il n'y a rien à y faire, c'est plein de vieux, de maisons d'écrivains morts et de vitrines d'antiquaires avec des pichets moches. Sa mère passe son temps à lire un pavé sur la vie de Néfertiti, son père à étudier la guerre en Israël dans le journal. Pourtant, Jacob espère qu'il va se passer enfin quelque chose. Et un matin, très tôt, son rêve se réalise. Au bout de la jetée, au pied du phare rouge, un garçon contemple l'horizon. Il porte un pull marin, un short long écossais et des sandales en cuir ; il a quatorze ans, un sourire triste et un drôle d'accent. Il est pressé, il est mystérieux, il s'appelle Bill. Jacob a le sentiment que ce garçon détient des secrets extraordinaires et il est prêt à tout pour mieux le connaître. Ça tombe bien : Bill a besoin de son aide.
Manon a bientôt dix ans, des bagues aux dents et des rêves en pagaille. Elle voudrait devenir infirmière ou styliste. Pouvoir rentrer à pied de l’école avec Nelly. En finir avec la bande des Horribles. Changer de parents, éventuellement. Retourner en vacances au cap Gris-Nez. Et surtout écrire à Cindy Pacosa, son idole qui vit aux États-Unis. Mais c’est la vie, et tout ne tient pas dedans. Sauf si… Hier, dans le bus, un garçon est monté. Un garçon aux yeux verts. Avec des fossettes. Mais comment lui parler ? Il faudra bien y arriver.
Dans la vie d’Hector il y a :
• un héros (c’est lui) ;
• un lieu ou deux (la maison et l’école) ;
• une personne qui aide le héros (son ami Elliot, ou parfois sa soeur Ludivine) ;
• un but à atteindre (rester le maître de sa vie).
Et il y a aussi :
• une faiblesse (Hector a peur) ;
• un méchant (on le découvrira bientôt) ;
• un événement imprévisible (ou même plusieurs) ;
• et des rebondissements.
Pas de doute, la vie d’Hector ressemble à une série télévisée. Mais comment devenir vraiment un héros ? Il va falloir être à la hauteur.
Tout est calme. Un chat guette une souris. Un pêcheur pêche. Un garçon se promène, une grand-mère aussi. Deux lions de pierre font semblant de dormir. Mais soudain passe une jolie patineuse... et c'est le coup de foudre. Alors le monde devient fou. Oui, quand des amoureux se rencontrent, il peut arriver qu'un lion de pierre bondisse de son socle pour les dévorer et qu'une vieille dame donne des coups de parapluie pour les défendre !















