Thème « émotions et sentiments »
Quand l’homme qui l’a recueilli l’a trouvé, il tétait une pierre. L’homme l’a installé chez lui, élevé en compagnie de son fils. Le garçon a grandi, et il n’avait peur de rien.
L’homme avait beau se déguiser en fantôme pour le terroriser, il ne tremblait pas. Qu’est-ce qui peut bien faire peur à un garçon au coeur de pierre ? Le faire frissonner, faire se hérisser le duvet de ses bras ? Une villa hantée ? Une nuée de ouistitis à tête de crâne ? Une carcasse menaçante ? Et si c’était autre chose ?
Comme chaque année, à la ferme des Cinq Cerfs, se tenait le grand championnat de mensonges. Kraktère, le cochon, fit un bref discours : « Chers amis, aujourd’hui, nous avons le droit de dire tout ce qui nous passe par la tête ! J’espère que vous avez tous préparé des récits sans queue ni tête et des histoires à dormir debout… » Le concours du meilleur mensonge s’annonce passionnant jusqu’à ce que la réalité s’en mêle !
Comment distinguer le vrai du faux ?
Nicolas entre au collège et il est temps qu'il le sache : le monde est une jungle. On n'est pas à l'abri de rencontrer dans la cour une meute d'alligators au sourire carnassier. On risque aussi de croiser, au coin d'un bois, une vraie tigresse échappée d'un zoo. Et on a des chances de croiser une intrépide guerrière en liberté. Mais quand, comme Nicolas, on a toujours été couvé au nid et élevé au grain, il faut savoir s'armer de courage pour prendre son vol.
Le jeu du dictionnaire n'est pas un jeu d'argent, et pourtant il enrichit tout le monde et à tous les coups on gagne. On y gagne en vocabulaire. On y gagne quelques parties de rigolade, comme quand Ousmane explique que la palangrotte, c'est la femme des cavernes, ou quand j'écris que l'échauguette, c'est un petit moule à gaufrettes. Mais quand ce jeu devient l'occasion de se traiter de tous les noms pour mes deux meilleurs copains, les deux nouveaux, les deux rivaux, Ousmane, le boute-en-train et Benjamin, le premier de la classe, rien ne va plus, j'ai l'impression d'y perdre. Heureusement qu'un grand d'au moins 16 ans va tous nous obliger à nous serrer les coudes, avec ses agressions pas seulement verbales ! Alors, ce jeu du dictionnaire, il pourrait nous faire gagner aussi en confiance et en amitié, après une belle série de pataquès, d'entourloupettes et de quiproquos...
Ce jour-là, je suis rentré tout seul avec mon petit frère à la maison. Nous avons attendu Papa et Maman. Personne n’est venu.
Alors, nous avons construit une cabane. Une jolie cabane toute blanche, avec un mât pour le drapeau. J’étais fier. Je ne savais pas si nous allions pouvoir rester là quand nous serions grands. En tout cas, nous étions bien installés.
Vous le saviez, vous, que les sorcières étaient végétariennes ? Qu’elles descendaient en droite ligne des dragons de Komodo ? Qu’elles venaient d’une île du Pacifique engloutie par la montée des eaux ? Que c’est pour cela qu’elles s’étaient réfugiées sur les toits de Paris ? Que la plus jeune d’entre elles s’appelait Kaï ? Et qu’il était tout à fait possible de la confondre avec Marie-Astrid Caramel de Bellegarde, qui toute sa vie n’avait connu que les beaux quartiers ? Eh bien, le monde a changé. Et il est grand temps que vous l’appreniez.
À treize ans, Anastasia se sent prête pour vivre une histoire d'amour avec un homme. Plus précisément un JHC, ou Jeune Homme Célibataire, déniché dans les petites annonces de la New York Review of Books. Elle-même signe ses lettres JEFICAS, qui signifie selon les jours « Jeune, Enthousiaste, Féminine, Intelligente, Célibataire, Ambitieuse, Sociable » ou bien « Jalouse, Éblouissante, Fabuleuse, Impatiente, Chaleureuse, Amicale, Sociable ».Dans le même temps, Anastasia se prépare fiévreusement à l'événement de l'année : le mariage de la soeur de son amie Meredith. Elle a été choisie pour être sa demoiselle d'honneur junior, en robe bleue, bouquet et chignon. Et si Anastasia a renoncé au mariage, elle n'a pas renoncé à aller au mariage des autres...
La saga d'ANASTASIA dans l'ordre : « Anastasia Krupnick », « C'est encore Anastasia », « Anastasia à votre service », « Anastasia, demande à ton psy ! », « Anastasia connaît la réponse », « Le nom de code d'Anastasia », « Anastasia avec conviction ».
Cela s’est passé un soir. Il y a eu des explosions, les étoiles ont filé à vive allure, et puis soudain, la nuit. Tylène et Jane se sont retrouvés sur un terrain de foot. Ils y ont rencontré Monsieur Frère qui vit tout seul, dans une cabane, et qui n’a pas l’air de s’inquiéter de ces étranges phénomènes. Il en a vu d’autres. Puisque c’est la fin du monde, autant faire connaissance. Et puis, qui sait si la fin du monde n’est pas le début d’un autre monde ?
Comment Loïs s’est-elle retrouvée dans un pré d’herbe rose, en compagnie de 1213 moutons à l’air abruti qui lui demandent de se taire et de brouter ? Elle a voulu en savoir plus, comme d’habitude… Plutôt que de s’endormir, elle a suivi les moutons qu’elle compte chaque soir afin de connaître leur destination.
Le problème, c’est que Loïs n’est pas du genre à brouter. Ce qu’elle veut, elle, c’est parler, comprendre où se cache Grégoire, le premier mouton, et surtout quitter cet insupportable pré rose.
Faudra-t-il pour cela convaincre le berger du troupeau ? À n'en pas douter, un gourou toxique, nettoyeur de cerveaux, dont la simple évocation provoque des bêêêêlements de vénération…
Surprise ! Il s’appelle Saul, il est perdu, comme elle. Et il est beau comme un prince éthiopien…
Jeudi prochain, c’est le jour de la sortie scolaire au Château de Versailles avec une bande d’abrutis de mon âge et, comme accompagnateurs, Aymeric Pichu, un demi-dieu de dix-neuf ans poilu des avant-bras dont tout le monde tombe raide amoureux ainsi que ma propre grand-mère de soixante-neuf ans déguisée en Marie-Antoinette. À part me faire opérer de l’appendicite ou saboter le car, je ne vois pas bien ce que je peux faire…
Lucien, qui pensait avoir vécu les pires jours de sa vie, un lundi, un mardi et un mercredi, va devoir affronter son premier jeudi noir et surmonter les affres de la jalousie…
Jake ne s’intéresse ni aux filles, ni aux bébés. Ce qui tombe plutôt mal, parce qu’il vient d’avoir une petite sœur. Pire encore, Jake ne s’est pas rendu compte que sa mère était à nouveau enceinte. Personne ne l’a prévenu. Ses parents pensaient que Jake finirait par s’en apercevoir tout seul, mais il ne fait pas attention à ce genre de choses. Il préfère étudier les poissons.
C’est comme cette fille qui habite près de chez lui. Jake ne l’avait jamais remarquée avant de la croiser un soir à l’arrêt de bus. Depuis, il la rencontre partout, au supermarché, dans la rue… Elle s’invite même chez lui comme s’ils se connaissaient depuis toujours.
Finalement, Jake trouve que Stella n’est pas mal pour une fille. Elle aime le foot et la pêche. En plus, elle s’y connaît en bébé : c’est elle qui s’occupe de ses quatre petites sœurs quand ses parents travaillent. Stella serait- elle « l’ami » qui lui manque ?
Un matin, au lieu de venir prendre le petit déjeuner avec Chat, Poule resta dans sa chambre.
Chat vint frapper à sa porte : « Poule, qu'est-ce que tu fabriques? »
« Je ne peux pas te le dire, c'est un secret. »
Non seulement Chat avait dû prendre son café tout seul, mais en plus, maintenant, il fallait qu'il se trouve un secret, lui aussi.
À la cour, on ne peut ni battre, ni fesser, ni rosser, ni simplement gifler, l'affreux et toujours malfaisant jeune prince, surnommé « Petite Peste », héritier du trône ! C'est interdit ! Alors, on a kidnappé le pauvre orphelin Jemmy et on le retient prisonnier pour qu'il prenne les coups à la place du coupable, et serve ainsi d'exutoire aux foudres paternelles et royales...
Sous la direction de Corboss, le tyrannique metteur en scène, Corbelle et Corbillo répètent Azalée, fleur des îles, une célèbre pièce de théâtre. Corbillo y joue le rôle du Pirate noir tandis que Corbelle endosse celui d’Azalée, l’héroïne de la pièce.
Tout irait pour le mieux s’il n’y avait cette scène d’amour entre Corbelle et Corbek, le grand rival de Corbillo sur scène comme dans la vie. Ils s’embrassent, s’adressent des déclarations enflammées…
Jaloux jusqu’au bout des plumes, Corbillo ne supporte pas de voir sa belle dans les bras d’un autre. Quant au metteur en scène, il compte bien sur cette rivalité pour faire de sa pièce un succès. Vient le jour de la première. Les spectateurs affluent, le rideau va s’ouvrir… et personne ne sait où est passé Corbillo !
Le « Pirate noir » ne surgira qu’au tout dernier moment, pour improviser avec Corbelle une imprévue mais bouleversante scène d’amour.
Quand Taupe décide de quitter sa maison, il ne se doute pas un instant de ce qui l’attend dehors. Et, surtout, il ignore à quel point cette décision va bouleverser sa vie. Il fait d’abord la connaissance de Rat, puis de Crapaud, et, enfin, de Blaireau. Tous trois deviennent bientôt ses amis et, grâce à eux, Taupe découvre la rivière, parcourt les routes, explore la forêt… Dans tous ces endroits, nouveaux pour lui, il vit des moments de bonheur intense, mais il affronte aussi l’inquiétude et la peur.
Le Vent dans les saules est paru pour la première fois en 1908 en Grande-Bretagne. Avant de devenir des héros de livre, Taupe, Rat, Blaireau et Crapaud ont d’abord existé dans les lettres que l’auteur, Kenneth Grahame, adressait à son jeune fils, Alastair, quand ce dernier passait les vacances d’été loin de son père. Cette fantaisie animalière écrite dans une langue enchanteresse nous ravit et nous divertit. Cependant, derrière une apparence de légèreté, elle nous parle de nous : de notre besoin de rencontres et de découvertes, mais aussi de notre peur de l’autre et de la nouveauté – et ce, quel que soit notre âge. C’est ce qui fait du Vent dans les saules un livre pour toute la vie.
Nous nous sommes connus au Star Circus, Oregon et moi. Il passait juste avant mon numéro et je le raccompagnais tous les soirs jusqu'à sa cage. Un jour, il m'a parlé, et voici ce qu'il m'a dit...















