Thème « émotions et sentiments »
Dans cette bande, on compte Cannelle, une petite gitane au regard perçant qu’il vaut mieux ne pas embêter, Chiffon, l’olibrius le plus débraillé du monde à croire qu’il passe chaque matin par la case « ouragan » , Clochette, la plus jeune du lot mais aussi la plus maligne, le gourmand Bouillu, un dodu qui ne sortait jamais sans quelques croissants dans ses poches, et enfin, Bougie, un garçon de dix ans qui devait son nom à :
1° ses cheveux blonds comme les blés,
2° l’ampoule qui s’allumait au-dessus de sa tête dès qu’il avait une bonne idée, c’est-à -dire toutes les dix minutes.
À eux tous, ils vont devoir se creuser les méninges pour échapper à l’affreux Rondlard et au vilain Dents Jaunes !
Souvenez-vous. Nous avions laissé Verte, l’apprentie sorcière rebelle, rayonnante. Entourée de femmes, comme depuis toujours : sa mère Ursule et sa grand-mère Anastabotte. Mais aussi, c’était nouveau pour elle, d’hommes : Soufi, le garçon de sa classe grâce à qui elle avait retrouvé son père, et celui-ci, Gérard, l’entraîneur de foot.
Les choses pourraient être simples désormais.
Et bien sûr, elles ne le seront pas. Car Soufi déménage et Gérard a un père, lui aussi : Raymond, un ancien commissaire de police. Verte pleure, Verte rit, Verte est très entourée soudain et pourtant elle se sent seule. Heureusement, une fille vient d’emménager avec sa mère dans le bâtiment B. C’est Pome.
Verte se dit que c’est un nom parfait pour une alter ego, une future meilleure amie, une pareille en tout. En tout ? Même en sorcellerie ?
Personne ne remarque Jérémie au collège, personne ne lui adresse la parole. Forcément, il est arrivé là après les vacances de Noël : c’était trop tard, les groupes étaient déjà faits. Alors il est devenu invisible… Il n’a pas d’amis, mais il a la paix. Et puis, sa mère lui a payé un vélo. Quand il s’ennuie, Jérémie prend son vélo et fait des tours dans le quartier. C’est peut-être comme ça qu’il va se faire des amis ? Par hasard ? À moins de ne pas faire confiance au hasard, et de se débrouiller pour rencontrer Lily, la seule fille de sa classe à qui il a envie de parler.
Imaginez que votre meilleur ami habite juste à côté de chez vous. Imaginez que ses parents vont adopter et que, dans deux mois, il aura une petite soeur. Mais que cette nouvelle ne lui fait pas du tout plaisir. Au contraire : il est même décidé à s’enfuir de chez lui. Voilà ce qui arrive à Simon. Il a beau ne pas être d’accord, lui qui aimerait bien avoir une petite soeur, il est bien obligé d’aider Albin à préparer sa fugue...
Il s'appelle Ulysse Colmar, il est nouveau au collège. Il est plutôt sympa, dans le genre bien élevé. Il n'arrive jamais chez quelqu'un les mains vides. Il est un peu trop bien habillé. Il est très bon en classe, il fait ses devoirs en dix minutes et ne refuse pas son aide, au contraire. Il a des choses à raconter, il a vécu au Brésil et en Afrique du Sud. Il a besoin d'un ami et il a choisi Thomas. Et c'est là que les choses se gâtent...
On retrouve Lino et ses grands (gros) yeux, Tulipe aux airs de Fifi Brindacier, John-John et sa tête de frimeur (oui mais sous celle-ci se cache un lourd secret), Fatou et sa chevelure folle, Youssef et son air de rien ou encore Nadia et son visage d’ange malin dans trois histoires :
Dans Ringo, Lino va s’occuper du chien de la voisine et inviter Nadia à un vrai premier rendez-vous.
Dans La soirée pyjama, on se raconte des histoires qui font peur et où John-John partage son secret.
Avec Elafonisi, une nouvelle arrive en classe, elle vit dans un camping-car et elle va mettre le bazar dans la bande de Lino !
J’ai un an d’avance. Pourtant ma tête est normale, pas spécialement grosse. Et en classe, je suis normal, pas comme Thierry qui sait tout et qu’on prend pour un Martien. Dans ma vie, il y a les bons copains, les filles – bon, surtout Irène – et la quête, celle des vignettes de l’album Panini de la Coupe du monde. Jamais je n’aurais dû commencer cet album, mais un copain m’a donné ses doubles. Et c’était bien la seule façon que j’avais de me faire enfin remarquer. Malheureusement, les ennuis ne faisaient que commencer…
L'obsession des parents pour les résultats scolaires a parfois du bon. Un jour, Suzanne fait la connaissance de Tim, un étudiant anglais censé lui faire faire des progrès faramineux dans cette langue. L'anglais est très vite mis de côté car ce qui intéresse Suzanne comme Tim, c'est d'avoir de longues conversations sur des sujets graves et passionnants, ce qui est absolument impossible quand on ne sait dire que hello, good-bye et what time is it?
Tim, lui, parle français. Un français plein de fautes délicieuses, mais assez riche pour pouvoir s'entretenir des livres de Rudyard Kipling, de la vie, de l'amitié et de l'amour. C'est la première fois que Suzanne rencontre un adulte qui apporte de vraies réponses à de vraies questions, et le fait même avec plaisir.
Pourtant, un jour, une ombre s'installe : Tim est malheureux parce qu'il s'est disputé avec sa fiancée, et que le mal lui paraît irréparable. Suzanne est fermement décidée à lui venir en aide.







