Thème « écologie, environnement »
Vous le saviez, vous, que les sorcières étaient végétariennes ? Qu’elles descendaient en droite ligne des dragons de Komodo ? Qu’elles venaient d’une île du Pacifique engloutie par la montée des eaux ? Que c’est pour cela qu’elles s’étaient réfugiées sur les toits de Paris ? Que la plus jeune d’entre elles s’appelait Kaï ? Et qu’il était tout à fait possible de la confondre avec Marie-Astrid Caramel de Bellegarde, qui toute sa vie n’avait connu que les beaux quartiers ? Eh bien, le monde a changé. Et il est grand temps que vous l’appreniez.
Sara aime prêter attention aux plus fragiles. C’est pour cela qu’elle apprécie la compagnie et les histoires de sa grand-mère. Avec elle, dans son cabanon au fond du jardin, Sara apprend à respecter ce qui l’entoure, et à voir différemment. Les légumes, par exemple. A-t-on jamais pensé que le poireau est un ancien mammifère ? A-t-on jamais écouté le chant discret d’une aubergine ? Et si on les réunissait dans un parc pour leur rendre hommage ? Ce serait peut-être un exploit. Comme de regarder le monde avec les yeux de quelqu’un d’autre.
Quand il était petit, Martin Page n’avait qu’une idée en tête : « s’en sortir ». Dans ses romans, le monde est une fiction et l’imaginaire, une manière de résister à la réalité. À travers Le zoo des légumes, il nous montre comment regarder le monde avec intelligence et imagination pour mieux vivre le présent : « L’enfance n’est pas le bon moment pour vivre son enfance. Il faut la protéger, la préserver, la réserver. Et la vivre tout au long de notre vie. »
Les mauvaises herbes, on les extirpe, on les arrache, on les broie, on les brûle. On ne les aime pas. Pourtant, beaucoup d'entre elles sont comestibles : on en fait des salades, des soupes, des gâteaux, des boissons... Elles sont nos amies, pourvu que nous sachions les reconnaître ! Jadis, les mauvaises herbes sauvèrent souvent les populations de la famine. Elles sont bonnes, secourables et pleines de vertus de toute sorte. Elles nous parlent aussi de la vie d'autrefois. Alors, pitié pour les mauvaises herbes !
Alerte ! Alerte ! La banquise est déréglée ! Le pôle Nord, ça devient chaud pour Ob, timide ours à lunettes, comme pour tous les animaux qui l'entourent. S'ils veulent survivre sous ces climats inédits, il ne reste que deux possibilités : s'enfuir à dos d'iceberg, ou résister à la folie de l'ignoble Yamal Vyzunpeulschnock et de sa bande hommes cupides bien décidés à faire de l'Arctique une nouvelle autoroute. Dans ce combat en apparence inégal, Ob va trouver des alliés inattendus : le génial inventeur sicilien Enzo Cannoli, une sorcière très-très-très susceptible et surtout Kara, une jeune Inuite qui n'a plus qu'une oreille, son couteau demi-lune et son courage inégalable pour lutter contre la destruction de notre monde. En unissant leurs forces, parviendront-ils à accomplir la prophétie millénaire des ourses ?
Quelle chance ! Louise part en voyage, en France mais au bout du monde ! Elle s'en va découvrir la Martinique, un département d'Outre-Mer, de l'autre côté de l'Atlantique, à 7000 kilomètres de la métropole. C'est loin, c'est fatigant, mais c'est beau ! Là-bas, il y a des fruits inconnus, des gens attachants, une drôle de langue poétique, un volcan terrible, des arbres gigantesques, la mer bleue et aussi une fleur mystérieuse que Papa a bien du mal à trouver...
Des parents ultrachics, une gouvernante, une liste interminable d’interdictions et une autre, aussi longue, d’obligations, l’éducation de Miranda est parfaite. Et sa vie parfaitement ennuyeuse. Une seule chose la sauve, la joyeuse famille Pétrus et sa légendaire pâtisserie. Miranda n’est d’ailleurs pas la seule à l’aimer. Il y aussi Wonderfood, le géant industriel. Mais pour d’autres raisons…
Vous entendez les informations qui arrivent de partout pour dire que la planète va mal. Vous êtes des enfants, vous possédez une grande quantité de neurones pour apprendre, comprendre et retenir. Vous êtes créatifs et courageux. Et vous ne pourrez pas faire comme certains de vos aînés : regarder ailleurs, vous boucher les oreilles et hausser les épaules. Vous n'aurez pas le choix. Il faut que vous conserviez quelques-unes de ces qualités, au lieu de les laisser s'éteindre en grandissant. Vous deviendrez de meilleurs adultes, pour vous, pour les autres et pour la planète.
Une délégation des représentants de pays riches ou développés, des Messieurs Très Importants, se rend au sommet d'un glacier pour tenir une réunion internationale et se pencher sur l'état de notre planète. Une fois là-haut : rien. Ils ne sentent pas que dessous, ça fond. Ils décident de redescendre. Mais au pied du glacier qui gémit se fait entendre une rumeur insurrectionnelle. Et une petite voix se dégage, celle de Colette, une fillette qui est décidée à bouleverser l'ordre mal établi. S'il fond totalement, si on le laisse fondre, le glacier aura le dernier mot. Celui de la « FIN ».
Voilà plus d’un siècle que le grand marronnier trône au beau milieu de la cour de l’école… du Grand Marronnier. Il en est le symbole. Les enfants du quartier jouent à son pied comme le faisaient leurs parents, et la vieille madame Risette, qui sera bientôt centenaire, y a gravé son nom.
Et pourtant… Le jour où une énorme branche tombe en manquant de peu un enseignant, les experts sont formels : l’arbre est malade, rongé par des champignons qui le fragilisent. Il faut l’abattre.
La mobilisation des enfants et des parents n’y changera rien : sécurité d’abord ! La mort dans l’âme, tous assistent à la fin du grand marronnier, abattu par un élagueur.
La fin ?… Pas sûr ! « Lorsque tout semble perdu, il reste encore quelque chose à faire », assure madame Risette. Le grand marronnier pourrait-il connaître une seconde vie ?
Comme chaque été, Sylvie revient de passer un mois de vacances chez son grand-père, au coeur de la forêt des Landes. Elle est unique, cette forêt. Ce n'est pas une forêt vierge, ni une forêt de légende. Elle est toute jeune. C'est une construction humaine, un territoire gagné sur les anciens marécages. Elle a son histoire, une très belle histoire. Et cet été, grand-père va la raconter à Sylvie.
Louise vit au bout du monde, tout là-haut, dans une vallée belle et rude dont les rares habitants n’aiment pas se mélanger avec ceux « d’en bas ». Alors, quand un nouvel élève déboule dans la classe en cours d’année, Louise, comme les autres, pense à une erreur. Non seulement Chems n’est pas de la vallée, mais il est différent, avec ses cheveux longs, la couleur de sa peau, la vieille caravane dans laquelle il vit avec sa mère au milieu des bois…
C’est cette différence que Louise trouve attirante. Elle est bien la seule. Pour les autres, comme son père, un étranger n’a rien à faire dans la vallée où le travail manque, où la scierie du coin bat de l’aile.
Louise se sent coupée en deux. Mais Chems va prouver qu’il aime cet endroit comme s’il y était né. Quitte à le défendre au péril de sa vie.
Perchée dans les bras de son baobab, Adupa passe ses journées à écouter le chant de la jungle. Elle parle aux arbres. Elle est la fille de la forêt.
Cela fait sept ans qu’elle est arrivée au village indien des Mbayas, sur les bords de l’Orénoque, sept ans de séparation avec sa mère et de refuge contre la poitrine de la vieille Taoma, sept ans de moqueries. Adupa ne sert à rien, à part à recevoir les pierres lancées par les autres enfants du village. Pourtant, elle peut deviner les ombres des animaux et se laisser traverser par le vent. Elle est la fille de la forêt.
Adupa a vu ce que les autres ignorent encore. Le coeur de la jungle saigne depuis plusieurs semaines : le chemin de fer des Blancs détruit les arbres, les animaux, les Indiens, peut-être même le souffle du monde. Personne ne veut la croire. Personne, en dehors des babouins du baobab. Eux savent. C’est la guerre. Ils vont devoir agir. Adupa, la fille de la forêt, les attend.
« Dans une heure trente poser la main sur la poignée de la porte, l’ouvrir, franchir le seuil traverser le jardin dépasser le portillon, me retrouver dans la rue (…) partir vers la droite faire, quelques pas sur le trottoir, atteindre l’angle et la boulangerie, faire demi-tour rentrer. Alors... j’aurai réussi. Je serai « juste » sorti dans la rue. J’aurai « juste » marché quelques mètres dehors. Mais ce sera la première fois depuis six mois. »
Tout est parti d'une case de formulaire que Marin n'arrivait pas à remplir… Comment pourrait-il savoir quels sont ses antécédents médicaux alors qu'il ne connaît pas ses parents ? Enfin… ses parents biologiques. Marin est un enfant de la PMA. Il est né en 2016 grâce à un double don de sperme et d'ovocytes. Maintenant qu'il a dix-huit ans, il est en âge de consulter son dossier de naissance et d'apprendre l'identité des donneurs. Mais en a-t-il vraiment envie ? Et surtout est-ce le bon moment d'enquêter sur son passé alors que le présent lui tend les bras ? Paris où il vient de s'installer, ses études de cinéma, les rencontres inattendues dans les cafés… Mais le hasard est moqueur et les coïncidences parfois obstinées. Marin va devoir l'ouvrir, ce dossier.
Arthur Constable a été l'un des premiers défenseurs de l'environnement. Il a donné des conférences dans lesquelles il démontrait la nécessité de conserver la nature telle qu'elle est. Il a écrit un livre qui fait autorité sur les animaux en voie de disparition. Il a été jusqu'à créer dans sa vaste propriété de Roxmere Park, en Angleterre, un domaine dédié à la faune africaine. Aujourd'hui, c'est un vieil homme de soixante-dix ans dont le seul fils est artiste peintre. Il cherche désespérément un successeur à sa cause. Son petit-neveu, Henry Constable, est considéré comme un raté par toute sa famille. Sa mère a jeté un jour à son père qu'Henry était comme une écharde sous son ongle, et il l'a entendue. Henry n'est bon à rien, c'est la litanie qu'on lui sert tous les jours, avec la citronnade-maison, le pain sorti du four et les livres de la bibliothèque. Henry est fatigué. Aussi, quand arrive la lettre de l'oncle Arthur qui lui propose de venir passer ses vacances à Roxmere Park, on ne peut pas dire qu'il saute sur l'occasion. Tout juste qu'il se laisse faire. Par dépit. Une fois là-bas, il comprend qu'il tient peut-être la chance de sa vie...
Les bulldozers sont arrivés peu après sept heures du matin. Ils ont fait un grand détour par la route du bas pour s’installer le long de la butte en surplomb de la combe.. Les bulldozers ont pris position, juste devant la banderole délavée sur laquelle on peut encore lire : « Non à la spéculation immobilière, refusons la destruction des espaces naturels. » Leurs silhouettes se détachent très nettement du paysage, en cette matinée dépourvue de brouillard. Ils sont là. Tout est fini.
Dépité et furieux, Brian s’enfonce dans la forêt de son enfance en espérant que sa magie bienfaisante l’aidera à retrouver la sérénité. Mais ce jour-là, dans une clairière, une jeune fille en train de jouer de la harpe celtique semble l’attendre. Le début d’une nouvelle histoire, dont la plus belle partie reste à écrire…