Thème « école, instituteur »
C’est le dernier jour de l’automne, un petit ours se promène dans la forêt. Au détour d’un chemin, il découvre un joli bonnet coloré.
Qu’est-ce que c’est, se demande-t-il. Puis il reprend son chemin en sautillant et sort de la forêt qu’il n’a jamais quittée.
Dans la cour de l’école, les enfants jouent. Tiens, se dit le petit ours, des copains ! La cloche sonne et une fillette le prend par la main pour entrer en classe…
À l’école, quand il est arrivé, tout le monde s’est moqué de lui. Parce qu’il était tout bleu et qu’il ne faisait que répéter « Pouet-Pouet ! » à tout bout de champ. Il se sentait ridicule, trop différent, mal aimé, rejeté. Même si, parfois, Mimie venait s’asseoir à côté de lui.
Mais quand le Poussinator a fait planer son ombre menaçante sur la cour de récré et que tout le monde criait et pleurait… qui lui a résisté ?
Simon aime Lou. Il en est fou. Hélas, Lou aime Mamadou. Alors Simon est jaloux. Mais voilà qu’un jour, Lou attrape des poux. Ça la chatouille, ça la gratouille. Cet idiot de Mamadou n’a que des moqueries à la bouche : « Lou, tête à poux ! »
Heureusement que Simon, lui, est beaucoup plus gentil ! Lou, il la console et la cajole. Il la rassure : « Un peu d’anti-poux, et tu n’en auras plus du tout ! » Devant tant de délicatesse, Lou donne à Simon… un bisou… mais ce n’est pas tout !
Tous les matins c'est la même chose, et Maman rouspète : « Rosalie, réveille-toi ! » « Rosalie, bois ton lait ! » « Rosalie, habille-toi ! »
Maman en a assez de rouspéter. Ce matin, elle est partie en laissant là sa fille chérie. Pas de panique, se dit Rosalie : un t-shirt, des chaussettes, des chaussures, une jupe... Et la voilà qui court vite, très vite, à l'école. Mais en s'habillant, elle a juste oublié un petit quelque chose. Maman aussi a oublié un petit quelque chose, un petit quelque chose de très important. Alors elle court, elle aussi, vite, très vite, à l'école.
Demain, sûrement, tout ira mieux : Maman n'oubliera pas d'embrasser sa fille chérie. Rosalie pensera à mettre une culotte. Et puis demain, il y aura vraiment école. Parce qu'aujourd'hui, c'est mercredi !
Gaspard le petit oiseau est arrivé un beau jour sur ma tête, sans rien dire. J’ai sauté, couru, pour voir ce qu’il ferait. Il était toujours là.
Les jours se sont écoulés et je me suis habitué. À l’école, personne ne le voyait. Je me demande quand même comment il est arrivé là.