Thème « eau »
Ce matin, Ichou est en congé. Il en profite pour aider son père à travailler dans la palmeraie. Quelqu’un vole les grenades mûres depuis quelques jours. Un oiseau ? Un voisin ? Ichou veut le retrouver ! Hannah elle aussi accompagne son père, aujourd’hui. Elle veut monter un projet d’entraide avec son école, et lui est un botaniste qui désire étudier un cyprès rare, autrefois répandu ici, dans cette région du Sahara, le Tassili. Ils cherchent un guide. Les deux enfants font connaissance. Et ce sont les Touaregs qui vont accompagner les Français dans une exploration inoubliable du désert et des grottes du Tassili…
Sa mère enceinte a glissé dans le lac Go. Asami est né sous les eaux, ce qui n'est pas de bon augure pour un fils du peuple de la terre. Ses parents se sont sentis déshonorés. Pire : sa passion de la baignade a fait d'Asami un étranger aux yeux de tous, un porte-malheur. Pour rassurer sa mère, il promet de ne plus nager dans le Go. Mais un jour il lui faut partir, quitter ceux qui ne peuvent le comprendre. La rivière N'ka l'accueille. Il s'entraîne, commande au forgeron une boule creuse de saka-saka, un bois imputrescible, pour emporter ses maigres biens. Crocodiles, serpents, hippopotames, quantité d'autres bêtes anciennes l'attendent dans les eaux. Des algues aussi, comme des pièges. Et des humains ennemis. Mais rien n'arrêtera Asami dans sa nage. Au long de son voyage, c'est la splendeur du monde qu'il va toucher.
Eau, berceau de la vie, berceau de l'enfant à naître. Eau, sculpteur des montagnes, créateur de paysages. Eau, mère des climats, cycle ininterrompu depuis des milliards d'années. Eau des océans, des forêts et des déserts. Eau convoitée, eau catastrophe. Eau bue, exploitée, salie, souillée, trahie par les hommes. Eau généreuse, toujours nous aurons besoin de toi. Pierre Bertrand
« Qu'est-ce que c'est au juste qu'un dragon? » demande le jeune Dong-Dong à son grand-père. Celui-ci lui explique que le dragon est un animal fabuleux, qui était assez mal vu en Occident au Moyen Âge, mais qu'on a toujours vénéré en Orient. En Chine, on a même une raison très précise de lui être reconnaissant et de le célébrer chaque année. « Voici laquelle... » Heureusement, il y aura toujours (en Chine et ailleurs) des grands-pères qui prendront plaisir à raconter de belles légendes à leurs petits-fils.
La pluie, synonyme de grisaille et même, parfois, de catastrophes... Mais, dans la savane, il n'a pas plu depuis longtemps. Les troupeaux d'herbivores ont fui. Comment faire, quand on est une mère guépard, pour nourrir ses petits ? Comment chasser sans les exposer aux dangers de la savane ?
Au Bénin, sur le lac Nokoué, à quelques kilomètres de Cotonou, se trouve le village lacustre de Ganvié, dont le nom signifie : « la collectivité est sauvée ». On l'appelle aussi « la Venise de l'Afrique », et des milliers de touristes y viennent chaque année, fascinés par les maisons sur pilotis, le ballet des pirogues, et aussi par la tradition vaudou. Mais pour Pino, le héros de ce livre, Ganvié est simplement l'endroit où vit sa famille depuis des générations. Son cousin Alladaye, lui, vient du plateau d'Abomey, où les habitants ont peur de l'eau. Aujourd'hui, c'est jour de marché, et les deux garçons ont rendez-vous. Pour la première fois, surmontant sa peur, Alladaye va « pêcher à la monnaie » avec d'autres garçons du village. La légende dit que « le premier qui plonge à l'eau avant le début du marché aura toujours les faveurs des dieux du lac »...
Cette année-là, la pluie ne venait pas. Une grande sécheresse sévissait. Les gens du clan passaient des heures à regarder le ciel. Mais pas un nuage ne se montrait. Tout le monde était désespéré. Sauf Petite Pluie. Le jeune garçon monta sur le dos d'un émeu et dit : « Si l'eau ne tombe pas du ciel, nous la trouverons sous terre. Partons, mon ami ! »
Quentin est timide et il ne sait pas écrire. Mais Marie, venue cet été passer des vacances sur la montagne, s'est montrée tellement gentille avec lui qu'il veut lui faire un cadeau, maintenant qu'elle est repartie. Comment faire ? Quentin décide de lui envoyer ce quelle aime : des bonbons au miel dans un coffret de bois gravé. S'il le confie au petit torrent, le cadeau va peut-être arriver jusqu'à Marie, qui vit au bord de l'Océan ? C'est le début d'une grande aventure, à travers les Pyrénées...
Dans la classe, tout le monde sait nager, sauf Alice. Elle vient d'arriver à Juan-les-Pins, elle est nouvelle au CM1. Alice est la plus forte en calcul, en dictée, en récitation, mais, avec son corps trop lourd, son maillot marron trop moulant et sa serviette trop petite, au bord de la piscine où elle doit entrer pour la première fois de sa vie, elle se sent un zéro, un éléphant, une statue de honte et de peur. Les moqueries fusent et, sitôt qu'Alexandre, le beau maître nageur, prend Alice sous son aile, la jalousie donne aux autres l'envie de monter un complot contre elle. Pas grave ! Ses parents sont si gentils qu'ils lui offrent le maillot turquoise et la serviette jaune d'or dont elle rêve, et Alice sait qu'Alexandre la protégera contre vents et marées, rivales et angoisses. Mais voilà, la semaine suivante, il est en congé, et c'est Jérôme, un sportif brutal et impatient, qui le remplace...
Il y a des hommes qui vivent sur des péniches ou des îles flottantes, d'autres habitent des villages sur pilotis et font leurs courses en barque. Il y en a même qui traversent les océans sur de frêles embarcations de roseaux... C'est ce que Louise apprend de son grand frère Charly en se promenant le long de la rivière. Mais le long de la rivière il se passent aussi plein de choses étonnantes...
Quand les propriétaires du falaj (le canal d’irrigation de la palmeraie) ont commencé à se disputer parce que l’eau manquait, Aqil s’est porté volontaire pour aller quérir Abou Hâroûn, le Maître de l’eau, un savant qui parcourt le pays, prêt à apporter son aide aux villageois en cas de besoin.
Depuis que ses parents sont morts dans un fleuve de boue, Aqil cherche la paix. Mais il a une autre raison de partir à la rencontre du vieux sage. Passionné par les étoiles, il a des questions à lui poser sur le mystérieux cadran que lui a laissé son père. Comment s’en servir ?
Quand enfin il trouve Abou Hâroûn, celui-ci l’avertit : l’étude des astres et du firmament peut prendre toute une vie. Ça tombe bien : Aqil a la vie devant lui !