Thème « conte »
Alors comme ça tu veux une grenouille, mon petit Clément ? Tu as raison, c’est un animal charmant. Pour l’approcher, chante-lui une chanson. Tu chantes comme une casserole ? Prends des cours chez un lutin des montagnes. Ils sont méfiants ? Captures-en un ! Mais attention aux ours à moustaches… Bon, d’accord, apprivoiser une grenouille, c’est pas du gâteau, mais au bout de tes épreuves, il y aura peut-être une récompense. Ou un bisou.
Comment la rusée et courageuse Dulcinée fit-elle pour garnir ses crêpes d’anniversaire de kilos de myrtilles ? Et pour obliger une terrifiante sorcière à chanter la plus longue chanson du monde ? Alors qu’elle avait promis à son père de ne jamais mettre un seul orteil dans la forêt magique ? Disons qu’il y a des situations dans lesquelles désobéir est vital.
À sa naissance, Édith a reçu deux dons. Le premier, d'une fée débutante, lui permet de donner la vie à n'importe quel objet. Le deuxième, d'une vieille fée en fin de carrière, est celui de l'Éternelle Enfance. C'est pourquoi, aujourd'hui, cent ans plus tard, Édith s'apprête à fêter son siècle en ayant l'air de n'avoir que sept ans. Ce qu'elle souhaite cette fois ? Un nouvel ami, peut-être. Une nouvelle vie, à coup sûr.
Personne ne connaît l'origine de ce conte ni quand il a commencé. Pour certains, il a le même âge que le ventre rond de la femme qui attendait un enfant à aimer. Pour d'autres, il est venu au monde quand l'homme qui attendait un garçon dit : « Quand tu enfanteras, si c'est une fille, débarrasse-t-en ! si c'est un garçon, libère l'oiseau pour qu'il m'apporte la bonne nouvelle ! »
Il était une fois un pont. Et sous ce pont vivait un terrible troll qui était quasiment mort de faim quand… Clip clop ! Clip clop ! un petit bouc bourru s’est avancé. Le troll a bondi sur ses pieds et s’est écrié : « Qui ose franchir mon pont ? » Apercevant le petit bouc, il s’est mis à danser de joie : « J’adore le bouc ! Du bouc au déjeuner, du bouc au dîner, mon petit bouc, je vais te manger ! »
Une nuit, Otilla s'est enfuie. Elle a couru longtemps à travers la forêt. Jusqu'à une maison isolée, où vivait un crâne. « Entre, a dit le crâne, je vais te montrer la maison ». Otilla a sympathisé avec son hôte, qui a lui aussi peur de quelque chose, quelque chose qui revient chaque nuit. La courageuse Otilla pourra-t-elle les sauver ?