Thème « conte détourné, le petit chaperon rouge »
Dans certains Bois Dormants vivent des princesses Belles, destinées à se piquer le doigt avec un fuseau, et leurs soeurs, les Laides, destinées à être laides, mais aussi à vivre leur vie de manière heureuse et sage. Barbe-Bleue a, lui aussi, un frère caché, Barbe-Rose, toujours joyeux mais totalement inconnu. Jusqu’au jour où Rosalynde, septième femme de Barbe-Bleue, entre dans le cabinet secret de son époux assassin. Par amour, mais un peu trop tard, Barbe-Rose va agir. Comme le Petit Chaperon Vert. Le loup rôde, alors il essaie de sauver le Petit Chaperon Rouge, même si ce dernier est insensé et moqueur.
Et si la Belle au Bois Dormant avait une soeur ? Et si Barbe-Bleue avait lui aussi un frère caché ? Et si le Petit Chaperon Rouge était en fait « une peau de vache » ?
Grégoire Solotareff et Nadja connaissent ces « autres histoires » cachées à l’envers des contes classiques. Elles surgissent avec un naturel hilarant de leurs réservoirs débordant d’albums et de récits hors normes (entre beaucoup d’autres, Chien Bleu, la série des Momo, les apprenties fées, Mathieu, Les garçons et les filles, Loulou, U…). Cet héritage familial du « contre-pied » (Grégoire), du « mouvement vivant » (Nadja), ils le cultivent depuis toujours comme une philosophie créatrice, pour nous faire bien lire et bien grandir.
Ce volume contient La Laide au Bois Dormant ; Le Petit Chaperon vert ; Barbe-Rose
Les parents d’Octavio attendent un bébé. Ils cherchent un prénom. Octavio refuse de participer. Il n’en veut pas, lui, de ce rival ! Soudain, Maman loup salive. Elle a une envie. « Devinez quoi… » dit-elle à Papa loup et Octavio. « Ça se croque, c’est tendre, juteux et bien rouge ! » Papa loup et Octavio se mettent en route. Mais que veut croquer Maman ? Le Père Noël ? Ce serait dommage. Le Petit Chaperon rouge, alors ?
Une petite fille en rouge a disparu en allant chez sa grand-mère. Ca ne vous rappelle rien ? En tout cas, dans son coin, John Chatterton enquête...
Tout le monde connaît la réputation du Grand Méchant Loup, Igor, un animal terrifiant, la langue pendante, les yeux luisants, qui vit dans la forêt. Mais tout le monde connaît aussi la curiosité des enfants. Et lorsque, le dimanche, Judith se rend chez Grand-Maman, elle ne peut pas résister : il faut qu’elle s’aventure dans les bois. Sauf que ce Grand Méchant Loup n’est pas exactement comme on pourrait le croire. Il préfère qu’on le laisse seul, et il a l’air effrayé. Mais est-ce qu’il l’est vraiment ou est-ce qu’il fait semblant ? Comment le savoir ?
Le Petit Chaperon Vert est une fille très sympathique, et courageuse. Elle n'a qu'une ennemie, cette sale menteuse de Petit Chaperon Rouge. La voici en chemin, elle traverse la forêt pour aller voir sa grand-mère, lui porter à manger et des médicaments. Tout se passe admirablement bien sauf que la grand-mère a un gros rhume. Oui, tout irait pour le mieux, même avec le loup qui rôde, s'il n'y avait pas cette andouille de vantarde de Chaperon Rouge.
Lilou en a assez de rester sagement à la maison avec Grand-Mère. Il voudrait suivre ses parents au-delà de la forêt, découvrir la montagne et courir derrière les moutons. Hélas, pour tout cela, le petit loup est encore trop petit. A moins que...
Un jour, Grand-Mère tombe malade, Lilou doit absolument prévenir papa et maman. Il a une idée : il va se déguiser en enfant pour échapper aux chasseurs. Il va enfin faire comme les grands.
Où il est question d'une petite fille qui s'appelle Louisa, d'un tour de balançoire qui se termine en plein ciel, d'un grand aigle, et de trois ours trafiquants d'or qui voudraient bien savoir qui a mangé leur porridge. À moins que... cette histoire ne soit celle d'Huberte, d'un petit canari fatigué, d'un loup livreur de pizzas, et de voisins trafiquants de porridge. Mais alors, pourquoi ce loup se promène-t-il dans le bois avec un panier plein de galettes, de beurre et de confiture ? Et qui a bien pu commander les pizzas ?
C'est l'histoire d'une petite fille qui ne songeait qu'à jouer de mauvais tours à tout le monde. Des tours qui ne faisaient plus rire qu'elle. D'ailleurs, on l'appelait Mademoiselle Sauve-qui-peut. Un jour, sa mère, excédée, lui dit : « Tiens va plutôt chez ta grand-mère. Porte-lui cette galette et ce petit pot de beurre.»