Thème « conditions de vie dans les villes »
C’est le printemps. Télio vient d’emménager en ville dans sa nouvelle petite maison. Il y a tant à ranger ! Télio est éreinté. Il prend son doudou et se blottit dans son lit pour la sieste.
WOOO… WOOO… Dehors, il y a beaucoup de bruits ! « Un peu de silence, s’il vous plaît ! » demande Télio. Mais personne ne l’entend.
Anissa et François habitent à la Cité des Fleurs. La seule fleur de la Cité, c'est Anissa. Les seuls parfums de la Cité ce sont ceux que François et Anissa trouvent dans le dictionnaire : il y a les mots fleurs et les mots caca-de-chien. Les mots caca-de-chien, c'est pas trop leur truc. C'est plutôt celui du père de François, des mots comme « Bougnoules » dont François trouve qu'ils puent. Evidemment, il préfère les mots-fleurs, comme « Amour ». Mais là, François n'est pas forcément d'accord avec le gros dictionnaire. François et Anissa ont leur définition à eux du mot « Amour ».
Socrate est seul au monde : ses parents ont été emmenés à la fourrière peu après sa naissance; les chiens du quartier ne lui laissent que des déchets et personne ne veut l'adopter. Un jour qu'il erre dans les rues à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent, Socrate découvre un drôle d'objet qui s'adapte parfaitement à son museau. Des lunettes... Elles vont changer la vie de Socrate.
Minuit-Cinq a dix ans. Tout le monde l'appelle Minuit-Cinq. Même lui a oublié son vrai prénom, Antonin. C'est pareil pour sa sœur Bretelle et leur meilleur ami Emil. Tous les trois ont deux problèmes dans la vie : comment trouver à manger quand on n'a pas un sou ? Comment trouver un coin au chaud quand le vent glacial de décembre balaie la ville de Prague ? Mais pour le moment, la grande affaire de ce Noël, c'est le collier perdu de la princesse Daniela Danilova. Elle a promit une belle somme d'argent à celui ou celle qui le lui retrouvera. Nos trois vagabonds de la vieille ville se demandent s'il n'y aurait pas quelque chose à faire...
« Tu voulais être peintre comme tout le monde et tu es devenu dessinateur comme personne. La rue t'appartient, Poulbot. Continue d'être le porte-parole de ces pauvres gosses. » Avec Poulbots, Patrick Prugne change d’univers et met en scène le quotidien d’une bande de gamins sur fond de vieux Paris, avec les personnages et les lieux emblématiques du Montmartre de l’avant-guerre.




