Thème « conditions sociales »
Malo de Lange est le fils de personne. Rien ne permet d’identifier l’enfant recueilli en 1822 par l’abbé Pigrièche à l’orphelinat de Tours. Rien, sauf une marque sur son épaule, la fleur de lys des bagnards que découvrent, horrifiées, les demoiselles de Lange qui viennent de l’adopter.
De l’aventure ! Il n’a que douze ans, il est à peine éduqué, et déjà le voilà arraché à ses tantes adoptives par un certain Riflard, une brute qui se prétend son père, mais qui le bat et le séquestre. Malo parvient à s’échapper et part sur les routes à la recherche de son vrai père.
De l’amour ! Elle s’appelle Léonie de Bonnechose, elle est belle, elle est riche. Malo a décidé que c’était sa fiancée, mais elle n’est pas au courant. Gagnera-t-il son coeur ? Aimera-t-elle le fils du voleur ?
Un héros partagé entre le bien et le mal ! Vagabond, bonimenteur, voleur à la tire, escorté du petit Craquelin, du gros Bourguignon et de La Bouillie qui lui apprend à jaspiner l’argot, Malo se retrouve avec sa bande à la taverne du Lapin volant, un repaire de voleurs et d’assassins. C’est le Lapin volant qui connaît le secret de sa naissance, Malo en est persuadé. Oui, mais gare ! À force de fréquenter la canaille, Malo risque de s’enfoncer dans le crime comme le couteau dans le beurre…
Retrouvez la suite des aventures de Malo de Lange dans :
Malo de Lange, fils de Personne et Malo de Lange et le fils du roi.
Thomas a eu le malheur de parler à ses parents de l’arrivée d’un nouvel élève dans la classe de CM2. Il s’appelle Patrick et, même si Thomas ne sait pas trop ce que ça veut dire, il a tout du loser. Un prénom d’adulte, des fringues nazes, une grosse frange. En plus, il habite cité Jacques Prévert, un quartier sinistre où Thomas n’a pas le droit de mettre les pieds. Après l’avoir écouté, ses parents ont eu une drôle de réaction. Ils se sont regardés avec gravité, ils ont dit quelque chose à propos de la solidarité et ils ont forcé leur fils à inviter son nouvel ami Patrick à la maison ! Thomas est catastrophé, mais aussi vaguement intrigué. Et si le nouvel élève était moins naze qu’il en a l’air ?
Toudoum… Toudoum… Chaque matin, Sisanda commence par compter les battements de son cœur et le nombre de jours qu’elle a vécus depuis sa naissance.
Puis, elle regarde sa mère se glisser hors de la case pour aller courir dans les collines : Maswala, sa Mamantilope, cavale pour le plaisir pendant des heures, pieds nus, là où même les bergers ne vont pas avec leurs troupeaux.
Sisanda, elle, ne peut pas courir. Ni sauter, ni jouer avec les autres, ni rien, à cause de son petit cœur imbécile et de sa maladie idiote. Le médecin lui a dit qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Vraiment beaucoup. Ici, il ne peut rien faire, il faudrait opérer Sisanda dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Et ça coûte cher… Un million de kels ! Elle a compté qu’il faudrait à ses parents trente-huit ans, trois mois et vingt jours pour réunir autant d’argent…
Mais tous ces calculs sont faussés lorsqu’elle découvre que Maswala pourrait gagner la même somme en courant aussi vite qu’une antilope…
Il y a souvent une histoire vraie à l’origine d’un roman de Xavier-Laurent Petit. Ce dévoreur de journaux a découvert l’existence de Chemokil Chilapong dans un article de Courrier international qui racontait comment cette simple fermière avait pu financer la scolarité de ses enfants grâce à sa victoire au marathon de Nairobi. Il n’en fallait pas plus pour que son imagination s’emballe et nous entraîne dans les foulées de Maswala, la mamantilope d’une petite fille au cœur malade…
Inquiétude dans le petit royaume de Courcouronnes, les animaux doués de parole se font de plus en plus rares. Comment vont se comporter les familles s’il n’y a plus d’animaux parlants pour les conseiller ? Leur rareté les a rendus précieux et fortement convoités. Le petit Gaston en sait quelque chose. Parti sur les routes pour chercher fortune, il doit veiller sur sa souris parlante que Joséphine, la petite voisine riche, propose de lui racheter. Mais pas question de céder Pitsi-Mitsi ! La souris est son guide, mais aussi son amie. Même si Gaston ne comprend rien à ce qu’elle dit, il applique à la lettre tous ses conseils...
Personne ne remarque Jérémie au collège, personne ne lui adresse la parole. Forcément, il est arrivé là après les vacances de Noël : c’était trop tard, les groupes étaient déjà faits. Alors il est devenu invisible… Il n’a pas d’amis, mais il a la paix. Et puis, sa mère lui a payé un vélo. Quand il s’ennuie, Jérémie prend son vélo et fait des tours dans le quartier. C’est peut-être comme ça qu’il va se faire des amis ? Par hasard ? À moins de ne pas faire confiance au hasard, et de se débrouiller pour rencontrer Lily, la seule fille de sa classe à qui il a envie de parler.
L’histoire de Meg, Jo, Beth et Amy a traversé le siècle sous des titres divers, Les Quatre Filles du docteur March étant le plus célèbre et sans doute le moins exact, puisque leur père n’est pas médecin, mais bien pasteur… Cette chronique d’une année dans la vie d’une famille américaine pendant la guerre de Sécession est bien autobiographique, mais, à l’image de la famille de l’auteur, celle des March n’est ni aussi conventionnelle ni aussi ordinaire qu’on a bien voulu le faire croire au lecteur.
Car, de ce livre, ressort la figure forte de Josephine, dite Jo : alter ego affiché de Louisa May Alcott, elle est la rebelle en conflit avec le modèle féminin en vigueur dans la société puritaine de l’Amérique du XIXe siècle. Elle dit qu’on peut être mal dans la peau d’une fille dans le Boston des années 1860, avoir envie de prendre des airs de garçon et nourrir de farouches ambitions littéraires, être pieuse sans être soumise – bref, qu’on peut vivre en 1868 et être progressiste.
Alors, ces Quatre Filles, roman mièvre, féminin et bien pensant ? Rien n’est moins sûr. C’est ce que cette nouvelle traduction, abrégée par l’auteur d’autres soeurs inoubliables, s’efforce de montrer.
L’histoire de Meg, Jo, Beth et Amy a traversé le siècle sous des titres divers, Les Quatre Filles du docteur March étant le plus célèbre et sans doute le moins exact, puisque leur père n’est pas médecin, mais bien pasteur… Cette chronique d’une année dans la vie d’une famille américaine pendant la guerre de Sécession est bien autobiographique, mais, à l’image de la famille de l’auteur, celle des March n’est ni aussi conventionnelle ni aussi ordinaire qu’on a bien voulu le faire croire au lecteur.
Car, de ce livre, ressort la figure forte de Josephine, dite Jo : alter ego affiché de Louisa May Alcott, elle est la rebelle en conflit avec le modèle féminin en vigueur dans la société puritaine de l’Amérique du XIXe siècle. Elle dit qu’on peut être mal dans la peau d’une fille dans le Boston des années 1860, avoir envie de prendre des airs de garçon et nourrir de farouches ambitions littéraires, être pieuse sans être soumise – bref, qu’on peut vivre en 1868 et être progressiste.
Alors, ces Quatre Filles, roman mièvre, féminin et bien pensant ? Rien n’est moins sûr. C’est ce que cette nouvelle traduction, abrégée par l’auteur d’autres soeurs inoubliables, s’efforce de montrer.
Quand Philomène est venue s’asseoir au premier rang à côté de Victor, il s’est dépêché de cacher sa main dans sa manche. Sa main gauche, celle qui est mal fichue et qui ressemble à une pince. Celle qui fait que les autres élèves l’ont surnommé le Crabe. Philomène est nouvelle et ne doit pas savoir. Enfin, pas tout de suite. Juste le temps pour Victor de se faire connaître, de se faire apprécier pour ce qu’il est. Il le sent, cette fille est différente des autres élèves. D’ailleurs, quand elle a son regard perdu et qu’elle donne l’impression de vouloir rentrer dans sa coquille, Philomène lui fait penser à… un escargot.
Sa mère, qui est veuve et l’élève seule, a confié Mopeta à son frère, pour qu’il vive la vie des pêcheurs wagenias, au village, en amont du fleuve.
Mopeta est heureux d’apprendre le métier, mais il a le mal du pays. Le soir, souvent, il s’en va rêver seul en pirogue, près des rapides.
Une nuit, des malfaiteurs dérobent du poisson. C’est Mopeta qui est accusé. Comment prouver sa bonne foi ? Personne ne le croit. Il est consigné dans la maison de son oncle.
Pendant ce temps, les villageois mènent l’enquête et trouvent le coupable. Leur jugement sera exemplaire et toute la communauté en sortira grandie.
En classe, alors qu'il suffit de lever la main pour répondre à la maîtresse, Zinkoff saute si vite sur ses pieds qu'il renverse son bureau, lance les bras en l'air et braille en direction du plafond : « Hourraaaa ! » Au foot, quand par hasard quelqu'un lui fait une passe, il tape la balle encore et encore, franchit les lignes du terrain et ne s'arrête qu'au parking. Dans la cour, lorsqu'un grand, exaspéré, l'attrape et lui tord le bras, il rigole même au milieu de ses propres larmes. Il est comme ça, Zinkoff, enthousiaste, maladroit, brouillon, trop lent ou trop rapide, et toujours tordu de rire. Les autres enfants s'en amusent et l'acceptent tel qu'il est. Pour l'instant.









