Thème « cohabitation »
C’est la nuit, tout le monde dort sauf Nono à cause de Popov qui ronfle. Il demande à Micha de lui lire une histoire. Pedro se réveille, Zaza s’agite. Tandis que Kaki ouvre un oeil, Omar ne veut plus rester dans son lit. Quelle agitation dans la chambre pendant que Popov continue à ronfler !
14, allée verte. C'est ici, au milieu de ce quartier défavorisé, qu'habitent Jonathan, Clara et Théo. Dans un quotidien pas toujours rose, l'amitié leur permet d'affronter tous les obstacles. Et pour nos trois pré-ados en prise avec les maux de leur époque, il y en a ! Accro aux jeux vidéo, à la nourriture, aux séries, bref : addiction pour tous ! Mais si l'ouverture d'une salle commune dans leur immeuble pouvait abriter leur nouveau club et aider tous les habitants ? Rejoignez les Addictions Anonymes, cela pourrait bien changer votre vie !
Simple dit « oh, oh, vilain mot » quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit « j'aime personne, ici » quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental.
Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule.
Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.
À la suite d'un drame qui le touche d'une manière étrange et inattendue, Foster Tuncurry, cynique et misanthrope, se découvre lui-même et trouve sa vraie place parmi le groupe d'amis constitué par les locataires de son immeuble.
Le collège se divise en classes.
1) Tout en haut, les populaires, qui dirigent leur petit monde.
2) Au milieu, les normaux, la grande masse des collégiens, des gens sympas qui ne la ramènent pas trop.
3) Et en bas, les bolosses, ou encore les invisibles, qu’on n’entend jamais et qui servent de souffre-douleur. Comme moi. Dans tous les collèges, c’est comme ça.
Chez nous, à Nicolas-Hulot, il y a 365 élèves. Sauf quelques populaires, les autres sont tous normaux, je suis à peu près le seul bolosse.




