Thème « cinéma »
Kkrrk, bam, ouiiink…
Tiens, il y a des bruits bizarres dans la maison. Qu’est-ce que ça peut bien être ? Les toutous sont très effrayés. Et s’il y avait un fantôme dans le grenier ?
Mine s'ennuie lorsqu'arrive Poka : « On va au cinéma, mets ta veste, petite Mine. »
Poka attend Mine... Qu'est-ce qu'elle fabrique. « Ah, non ! Pas tes peluches, Mine ! »
« Mais Poka, elles n'ont jamais été au cinéma ! ».
Igor n’avait jamais imaginé être un jour en haut de l’affiche… et pourtant ! Lorsqu’un zigoto en costume sonne à sa porte pour lui proposer d’être la vedette du prochain film du grand réalisateur Otto Karskholer, Igor reste pantois. Mais pourquoi lui ? Il ne connaît rien au cinéma !
C'était en 1903, j'avais neuf ans. Un soir, ma tante Arthémise était venue dîner et, comme c'était l'anniversaire de mon frère, elle lui avait offert un appareil photographique. « Ma chère Aurore, ne sois pas jalouse ! » Ma tante me taquinait. « J'ai aussi un cadeau pour toi ! Demain et pendant trois jours, je t'emmène chez Monsieur Méliès pour faire du cinématographe ! ». « Le cinématographe ? Qu'est-ce que c'est que cette invention ? » demanda mon papa en regardant sa sœur de travers. Je n'avais pas vu le temps passer, rêvant de ma rencontre avec Monsieur Méliès, le créateur des spectacles cinématographiques. C'était un grand magicien qui savait tout faire, aussi bien inventer des trucages géniaux, que de fabriquer sa première caméra... Et qui créa tous ces films féériques, mystérieux et drôlatiques dont j'ai encore la nostalgie. Pourquoi ces films ont-ils disparu ? J'aimerais tant les revoir !
Oscar est fasciné par le cinéma. Il vit dans un rêve en compagnie de ses héros préférés et communique peu avec ses parents. Un jour, en traversant le parc, il voit un homme étrange qui se livre à une bien curieuse chorégraphie. Oscar le croit acteur, mais Monsieur Wang le détrompe...
Thomas a rendez-vous avec le docteur Zblod qui ne l’ausculte pas, ne regarde ni sa gorge ni ses oreilles.
Ce n’est pas ce genre de docteur.
C’est un spécialiste des angoisses et des cauchemars.
On peut lui dire tout ce qui nous passe par la tête, a dit maman. Thomas craint que cette phrase n’agisse comme une malédiction, et que n’importe quoi, absolument n’importe quoi lui passe par la tête.
« – Les cauchemars que tu fais le jour, est-ce que ce sont toujours les mêmes ? a demandé le docteur.
– Il y en a plusieurs sortes. Mais il y en a un qui revient plus souvent que les autres.
– Est-ce que je peux te demander de quel cauchemar il s’agit, si ce n’est pas indiscret ?
C’était un moment important, parce que j’allais prononcer le nom qui compte le plus dans ma vie. »
Le nom qui compte le plus dans la vie de Thomas, depuis qu’il a vu le film, c’est celui de Nanouk l’Eskimo.
Tout a commencé par un film d’horreur. « Ce n’est pas de ton âge, Michel », m’avait pourtant prévenu Petit Vampire. Mais on est quand même allés voir Le Commando des morts vivants. Les zombies nazis étaient effrayants, mais comme c’était du cinéma, ça allait. Le problème, c’est que ces affreux sont revenus le soir, dans mon rêve. J’ai inventé une porte et ils sont partis, ouf ! Sauf que je ne savais pas où menait cette porte. Et puis Marguerite est arrivé pour me dire de venir vite, parce que d’horribles zombies avaient débarqué chez Petit Vampire...
Petit Vampire est disponible en BD chez Rue de Sèvres. Retrouvez les tomes 1, 2 et 3 sur le site des éditions Rue De Sèvres.
Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?
Cette question, tout le monde se la pose à propos de Robin.
Il vient d’être exclu du collège. Sa mère ne veut plus s’occuper de lui. Son père, pris entre son travail à l’imprimerie et sa nouvelle histoire d’amour, n’a pas beaucoup de temps à lui consacrer. Robin doit attendre le mois de septembre maintenant pour envisager une formation. Et c’est loin, septembre.
D’ici la prochaine rentrée, Robin doit trouver à s’occuper. Il va souvent au cinéma, trouve des petites combines pour se faire un peu d’argent de poche et pouvoir manger au Bosphore, le kebab du coin.
C’est là qu’il remarque une fille mystérieuse, aux yeux verts, qui enflamme son imagination. Mais il est peut-être en train de se faire des films…
Dans la tête d’Enzo, c’est le cinéma permanent. Pendant les cours, son esprit s’échappe pour tourner des films. C’est bien là le problème : à la fin de la journée, il a vu plein de films, mais jamais les mêmes que les autres.
La prof de maths suspecte même des tendances autistes. Enzo s’en moque. Plus tard, il sera cinéaste. Il n’y peut rien, c’est de famille. Chez lui, on est artiste italien de père en fils.
Personne ne comprend Enzo, excepté Maé Coblence, la prof de cinéma, qui a le physique d’une actrice et une voix grave qui donne la chair de poule.
Pour les beaux yeux de Maé, Enzo décide de passer à l’action. Il n’est qu’en sixième, mais Spielberg n’avait-il pas 12 ans quand il a tourné son premier film ? Enzo va réaliser un vrai western, un western spaghetti comme ceux de Sergio Leone, son idole. Tout est prêt dans sa tête, il ne reste plus qu’à faire le film.