Thème « catastrophe naturelle »
Une nuit, l’orage éclate en tonnerre et la maison des poussins est foudroyée du haut en bas. Aussitôt le Kontrôleur de Kastatroffe arrive. Blaise et les poussins n’ont pas de permis de foudroyage de maison. Ils doivent payer une amende. Sinon ils seront emprisonnés DANS le Kontrôleur. Où trouver une amende ? Sur quel arbre ? Dans quelle forêt ? Et comment la payer à temps ? C’est alors que commence pour les poussins une longue quête effrénée et sans frein.
Le matin se lève. Un troupeau de diplodocus broute dans une grande forêt en bord de mer. Leurs grands cous se balancent à mesure qu’ils mâchent ce qu’ils trouvent. Ils sont heureux et ne se posent pas beaucoup de questions. Pourtant, l’un d’eux, Dino, a remarqué depuis quelque temps que l’air a changé. Il pressent une catastrophe. Et ça l’inquiète. Beaucoup. Mais qui voudra l’écouter ?
Dino — Ce n’est pas normal, je vous dis. L’air est chargé de poussières. Les diplodocus lèvent la tête, regardent le ciel, cherchent des traces de poussière sur leur corps.
Un autre diplo — Tu trouves ?
Un vieux diplo — Moi, j’y vois très mal. J’ai une si mauvaise vue que l’autre jour je me suis mordu la queue
en croyant que c’était un arbre.
Rires de certains diplodocus.
Dino — Je suis certain qu’une chose se prépare, une chose terrible !
Les rires s’arrêtent.
Vous n’avez pas chaud ?
Un autre diplo — Maman, il dit quoi ? Il me fait peur.
Les enfants connaissent l’histoire de la terrible catastrophe, ils ont grandi dans le silence d’après. Mais ils n’ont pas peur, et dans le petit matin, tout seuls, ils avancent vers le grand lac gelé. Malgré le danger, depuis longtemps ils savent qu’un jour ils visiteront la ville engloutie.
Dans la Grande Plaine, il y a des cactus, une rivière et le tipi d’Aigle Tremblotant. L’occupation favorite de cet Indien est de compter les tremblements de terre : il en est à 2 556 762 quand cette histoire incroyable commence. Quand elle finira, il en sera à 2 556 768... ... et il aura échangé sa vie avec celle d’un nommé Bob. Entre-temps, nous lecteurs, nous aurons des images inoubliables en tête et le sourire aux lèvres, et nous aurons appris et compris tout ce qu’on peut apprendre et comprendre sur les tremblements de terre.
Marco connaît les mille secrets de Holland Island : les dunes où il aime jouer, les cachettes dans les arbres, et surtout les oiseaux, dont il sait imiter tous les cris. Il en connaît aussi les dangers. Les serpents qui se cachent dans les marais. Le vent qui souffle parfois très fort. Et la mer, qui peut être cruelle. Cette année-là, en 1917, deux événements ébranlent le petit monde merveilleux de Marco : son grand frère Tom part pour la guerre en Europe, et une terrible tempête menace d’engloutir son île. Mais pas question de se rendre sans combattre !
La grand-mère de Silvia habite une maison située sur un versant de l'Etna, le redoutable volcan sicilien. Vivre sur le flanc d'un volcan présente des avantages quand on y cultive des légumes, ceux-ci poussant alors dans un sol particulièrement fertile. Mais si le volcan se réveille, les risques sont grands, pour les légumes comme pour les hommes. Or l'Etna ne dort jamais que d'un oeil (ou d'un cratère). Et la pauvre Silvia court un terrible danger en rendant visite, ce jour-là, à sa grand-mère.
J’ai rencontré Snowball un jour où je n’avais pas très envie d’aller à l’école. Je traînais le long de la digue d’Industrial Canal avec un hameçon au bout d’un fil de pêche, et j’avais dans l’idée de revenir à la maison avec un poisson ou deux. Quand je l’ai pris dans mes bras, il était si léger que j’ai eu l’impression de soulever une boule de coton. La petite langue rose de Snowball me chatouillait les doigts, et j’ai tout de suite compris que plus rien, jamais, ne pourrait nous séparer. Pas même un ouragan de catégorie 5.