Thème « campagne »
Olga et Eléonore ont installé leur marché de choses à vendre au bord de la route. Elles proposent, à un prix très raisonnable, du jus de pomme à la grenadine, des trèfles à trois feuilles qu'elles ont transformés en trèfles à quatre feuilles, et un très joli tableau, qui représente un chevreau en train de sautiller, et qui est une oeuvre de jeunesse de maman. Elles ont un tel sens du commerce que les automobilistes se bousculent. Et leurs voitures aussi. Mais ce n'est pas très grave, moins préoccupant en tout cas que l'état de Schmurff, le hamster qui a peur de son ombre, ce qui navre Olga, et n'accepte de manger que des champignons, ce qui lui donne une idée.
Retrouvez Olga dans d'autres histoires.
C’est l’automne. Le vent emporte les dix feuilles jaunies d’une branche de saule. Sont-elles vraiment mortes ? Pas si sûr ! L’une sauve une sauterelle de la noyade. La deuxième fait un nid douillet à un écureuil. Sur la troisième, on peut prendre des notes…
Oui, une feuille d’arbre, même morte, c’est encore vivant et ça peut servir ! À garnir un herbier, à allumer un bon feu, à décorer un lampion, à faire naviguer un petit bateau… Et puis, dévorée par un ver de terre et décomposée, une vieille feuille devient de l’engrais, et aidera les feuilles fraîches à pousser. Alors, vive les feuilles !
Fanny veut devenir écrivain, elle a commencé un roman « La deuxième mort de Sherlock Holmes » et ce n'est pas facile. Elle n'arrive pas à travailler tranquillement. Sa famille refuse de comprendre qu'elle doit s'enfermer dans sa chambre. Surtout sa mère, qui veut à tout prix qu'elle prenne l'air. Comble de l'horreur, son précieux manuscrit disparaît ! Volatilisé, envolé. Personne ne l'a vu. Fanny ne peut pas croire une chose pareille. Elle est décide à retrouver son livre coûte que coûte. Même s'il lui faut se transformer en détective et oublier quelque temps qu'elle est un écrivain.
Le chien aboyait. Tout le temps, il aboyait.
« Hirondelle, détache-moi ! » demanda-t-il, en tirant, tirant, tirant sur sa chaîne. « Si tu m'aides, je t'apprendrai à aboyer ».
« Aboyer ? A quoi cela pourrait-il me servir ? Non merci bien », répondit l'oiseau en s'envolant.
Et ni le chat, ni la souris, ni le mouton ne comprirent ce que voulait le chien. L'âne, enfin, s'approcha plus près de lui...
Tous les soirs, Élan et sa famille s’installaient confortablement devant la cheminée, puis Élan leur racontait une histoire. Un jour, il fut à court d’idées. Il décida d’aller à la bibliothèque emprunter des livres. Ourse et ses oursons s’invitèrent chez Élan pour écouter l’histoire. Puis les autres animaux de la forêt vinrent. La maison d’Élan devint trop petite. Élan se rendit à la casse pour remettre à neuf un vieux bus ! Ce fut le début d’une grande histoire de lecteurs.
Tom a un nouveau voisin. C’est un petit renard. Ils ne se parlent pas mais ils s’entendent bien. Parce qu’ils sont tous les deux un peu sauvages et ils commencent à s’apprivoiser. Jusqu’à la fin de l’été, quand arrive Louise avec ses parents. Mais Louise n’aime pas habiter ici, à la campagne. On s’y ennuie, croit-elle. Il ne s’y passe rien. Et si le renard venait lui rendre visite en cachette… ?
Matin Minet et Hadek profitent d’un joli matin pour aller à la cueillette. Hadek entend soudain des petits reniflements, c’est une moufle solitaire, elle semble si triste en se présentant : « Je suis une moufle dépareillée. Et seule, je ne sers plus à rien. » Nos deux amis lui proposent alors de ramasser des baies ensemble.
Près du village de Nora il y a un vieux château abandonné, le château de la Grillère. Les gens du pays disent qu'il est hanté et n'osent pas s'en approcher. Nora, elle, ne croit pas à ces balivernes. Aussi, un beau jour d'été, elle part avec ses amis Maggie, la poupée, Pouh, l'ours, et Kiki, le chien, à la découverte de cette antique et imposante demeure.
Retrouvez Nora dans : "Nora et le bébé canard" (Collection Lutin poche), "Aussi loin que tu voudras !", "La chasse aux trésors", "Nora et le mouton glouton", "La vraie place des étoiles".
Fû et Hana partent jouer dans le pré.
« Que c’est joli ! » s’écrie Hana devant une belle fleur jaune d’or.
« Comment tu t’appelles ? » Oh, surprise ! C’est une coccinelle qui lui répond !
Elle lui raconte l’histoire de Tampopo, le pissenlit, dont le nectar nourrit le papillon, dont le pollen nourrit l’abeille, dont les fleurs produisent des graines qui, portées par le vent, font naître une nouvelle vie… Et tous ensemble, ils entonnent la chanson de Tampopo.
Par quel mystère une branchette toute noire et sèche en hiver va-t-elle se prolonger dès le début du printemps en un bourgeon qui, à son tour, deviendra une belle fleur puis un fruit mûr, juteux et goûteux au cœur de l’été ? C’est à cette grande question simple que Gerda Muller s’est attelée à répondre, pour aider les enfants à comprendre les merveilles du cycle des saisons et la variété incroyable des fruits de la terre. Cet album raconte une histoire d’enfant des villes qui découvre la campagne et les vergers, et il montre, par des anecdotes savoureuses et des images limpides et colorées, à quel point la Nature est une fête qui n’a pas de fin.
Quand elle ne peut pas dormir et qu'elle se sent trop seule, Camille n'hésite pas à enfiler ses bottes, à affronter la pluie et le vent. Parfois aussi elle reste blottie dans son lit et rêve à sa mère qu'elle n'a pas vue depuis longtemps, à son père dont elle ne connaît pas le visage. Mais, la plupart du temps, elle préfère inventer sa vie en compagnie du chiours, son ami poilu mi-ours mi-chien qui mesure un mètre quatre-vingts et marche en se dandidant. Un jour, lors d'une de leurs escapades, Camille croise un homme étrange et solitaire. Enchantée par cette rencontre inattendue, elle décide sans hésiter d'entreprendre un voyage avec lui.
Quand Taupe décide de quitter sa maison, il ne se doute pas un instant de ce qui l’attend dehors. Et, surtout, il ignore à quel point cette décision va bouleverser sa vie. Il fait d’abord la connaissance de Rat, puis de Crapaud, et, enfin, de Blaireau. Tous trois deviennent bientôt ses amis et, grâce à eux, Taupe découvre la rivière, parcourt les routes, explore la forêt… Dans tous ces endroits, nouveaux pour lui, il vit des moments de bonheur intense, mais il affronte aussi l’inquiétude et la peur.
Le Vent dans les saules est paru pour la première fois en 1908 en Grande-Bretagne. Avant de devenir des héros de livre, Taupe, Rat, Blaireau et Crapaud ont d’abord existé dans les lettres que l’auteur, Kenneth Grahame, adressait à son jeune fils, Alastair, quand ce dernier passait les vacances d’été loin de son père. Cette fantaisie animalière écrite dans une langue enchanteresse nous ravit et nous divertit. Cependant, derrière une apparence de légèreté, elle nous parle de nous : de notre besoin de rencontres et de découvertes, mais aussi de notre peur de l’autre et de la nouveauté – et ce, quel que soit notre âge. C’est ce qui fait du Vent dans les saules un livre pour toute la vie.