Thème « cabane »
Ce jour-là, je suis rentré tout seul avec mon petit frère à la maison. Nous avons attendu Papa et Maman. Personne n’est venu.
Alors, nous avons construit une cabane. Une jolie cabane toute blanche, avec un mât pour le drapeau. J’étais fier. Je ne savais pas si nous allions pouvoir rester là quand nous serions grands. En tout cas, nous étions bien installés.
Quand il est né, Okilélé n'était pas beau. Ses parents, ses frères, sa soeur dirent « Oh, qu'il est laid ! »
Okilélé pensa que c'était son prénom...et ne comprenait pas pourquoi il gênait partout où il se trouvait. Croyez-vous qu'il se laissa faire ? Non, et c'est le début d'une très longue histoire, d'un très beau voyage...
La première neige de l’hiver arrive avec l’anniversaire de Pikkeli Mimou, l’ami de Killiok. Il décide de lui rendre visite. La terre entière parait figée dans la neige et le froid. Killiok emporte son sac de couchage et des provisions (en plus du gâteau et du cadeau de Pikkeli Mimou.) « Heureusement, la neige est là, dit Killiok. Elle m’éclaire un peu. Je ne sais vraiment plus où je suis. » Quand soudain, il reconnaît la forêt. « Bon anniversaire Pikkeli Mimou ! »
« Dans une heure trente poser la main sur la poignée de la porte, l’ouvrir, franchir le seuil traverser le jardin dépasser le portillon, me retrouver dans la rue (…) partir vers la droite faire, quelques pas sur le trottoir, atteindre l’angle et la boulangerie, faire demi-tour rentrer. Alors... j’aurai réussi. Je serai « juste » sorti dans la rue. J’aurai « juste » marché quelques mètres dehors. Mais ce sera la première fois depuis six mois. »
On est jeunes. On vient de partout. Et on agit. Maintenant. On ne laisse pas le monde s’écrouler sans rien faire. On ne laisse pas les forêts de Lorraine se transformer en entrepôts. Alors on grimpe dans les arbres. On construit des cabanes. Et on résiste, avec le courage des oiseaux. Nous sommes une petite trentaine. Mais on a besoin de vous. On a besoin de tous. À tous, on est moins seuls. Rejoignez-nous !
Je me souviens de sa cabane qui flottait dans les champs comme un phare sur l'océan ; des feuilles du vieux frêne scintillant au soleil, de l'odeur du linge qui séchait au fond du jardin, du bourdonnement des abeilles et du chant des mésanges. Pépé Léon faisait partie de ces gens qui aimeraient que rien ne change, jamais. Qui ne veulent pas refaire le monde, juste vivre au milieu et l'écouter respirer. Je m'appelle Louise et ceci est mon histoire.





