Thème « botanique »
Par quel mystère une branchette toute noire et sèche en hiver va-t-elle se prolonger dès le début du printemps en un bourgeon qui, à son tour, deviendra une belle fleur puis un fruit mûr, juteux et goûteux au cœur de l’été ? C’est à cette grande question simple que Gerda Muller s’est attelée à répondre, pour aider les enfants à comprendre les merveilles du cycle des saisons et la variété incroyable des fruits de la terre. Cet album raconte une histoire d’enfant des villes qui découvre la campagne et les vergers, et il montre, par des anecdotes savoureuses et des images limpides et colorées, à quel point la Nature est une fête qui n’a pas de fin.
Au milieu de son jardin, le luthier avait un arbre sur les branches duquel venaient se poser des kyrielles d'oiseaux. Un hiver, l'arbre mourut... Du bois de cet arbre, le luthier fabriqua le plus parfait des violoncelles. Y aura-t-il un musicien capable de le faire chanter ?
Le vieux roi ne dort pas. Tourne en rond sur le chemin de ronde. Regarde les étoiles et questionne sa nuit. Il se dit pourquoi elle et pas moi. Il se dit tout. Il se dit n'importe quoi. Le vieux roi se recueille devant la tombe de la petite princesse. Il se souvient de tout...
Sara aime prêter attention aux plus fragiles. C’est pour cela qu’elle apprécie la compagnie et les histoires de sa grand-mère. Avec elle, dans son cabanon au fond du jardin, Sara apprend à respecter ce qui l’entoure, et à voir différemment. Les légumes, par exemple. A-t-on jamais pensé que le poireau est un ancien mammifère ? A-t-on jamais écouté le chant discret d’une aubergine ? Et si on les réunissait dans un parc pour leur rendre hommage ? Ce serait peut-être un exploit. Comme de regarder le monde avec les yeux de quelqu’un d’autre.
Quand il était petit, Martin Page n’avait qu’une idée en tête : « s’en sortir ». Dans ses romans, le monde est une fiction et l’imaginaire, une manière de résister à la réalité. À travers Le zoo des légumes, il nous montre comment regarder le monde avec intelligence et imagination pour mieux vivre le présent : « L’enfance n’est pas le bon moment pour vivre son enfance. Il faut la protéger, la préserver, la réserver. Et la vivre tout au long de notre vie. »
Les mauvaises herbes, on les extirpe, on les arrache, on les broie, on les brûle. On ne les aime pas. Pourtant, beaucoup d'entre elles sont comestibles : on en fait des salades, des soupes, des gâteaux, des boissons... Elles sont nos amies, pourvu que nous sachions les reconnaître ! Jadis, les mauvaises herbes sauvèrent souvent les populations de la famine. Elles sont bonnes, secourables et pleines de vertus de toute sorte. Elles nous parlent aussi de la vie d'autrefois. Alors, pitié pour les mauvaises herbes !
Quelle chance ! Louise part en voyage, en France mais au bout du monde ! Elle s'en va découvrir la Martinique, un département d'Outre-Mer, de l'autre côté de l'Atlantique, à 7000 kilomètres de la métropole. C'est loin, c'est fatigant, mais c'est beau ! Là-bas, il y a des fruits inconnus, des gens attachants, une drôle de langue poétique, un volcan terrible, des arbres gigantesques, la mer bleue et aussi une fleur mystérieuse que Papa a bien du mal à trouver...
En été comme en hiver, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, cette vallée est la plus belle du monde. Ce ne sont pas les Touim’s qui vous diront le contraire ! Laissez-vous guider par Poutchy-Bloue et découvrez toutes les merveilles de cet endroit unique : l’Arbre-Maison où il est né, la Forêt de l’Enfant-Perdu, l’Île Dodo-Dodu, ou encore le Théâtre des Colères…
Autour de la famille Renard, on s'active aux préparatifs de l'anniversaire des quatre-vingts ans de la librairie de Bellécorce quand soudain, une branche craque. C'est le premier signe d'une terrible maladie : le croquebois. Pour en venir à bout, une seule solution : couper l'arbre. Mais, ça, Ernest Renard ne peut s'y résoudre. Le vieux chêne abrite les souvenirs et les oeuvres de sa mère, Anouchka. S'il disparaît, c'est aussi elle qui s'en ira encore un peu plus. À moins que l'arbre des souhaits, un pommier magique dont Anouchka lui avait parlé quand il était petit, n'accomplisse un miracle. Sa quête à travers la forêt lui réservera bien des pépins, et la vie à croquer.
Voilà plus d’un siècle que le grand marronnier trône au beau milieu de la cour de l’école… du Grand Marronnier. Il en est le symbole. Les enfants du quartier jouent à son pied comme le faisaient leurs parents, et la vieille madame Risette, qui sera bientôt centenaire, y a gravé son nom.
Et pourtant… Le jour où une énorme branche tombe en manquant de peu un enseignant, les experts sont formels : l’arbre est malade, rongé par des champignons qui le fragilisent. Il faut l’abattre.
La mobilisation des enfants et des parents n’y changera rien : sécurité d’abord ! La mort dans l’âme, tous assistent à la fin du grand marronnier, abattu par un élagueur.
La fin ?… Pas sûr ! « Lorsque tout semble perdu, il reste encore quelque chose à faire », assure madame Risette. Le grand marronnier pourrait-il connaître une seconde vie ?
Survolant les fleurs, voletant de page en page, le paon du jour nous révèle les mystères de sa vie. Regardons grandir la chenille et s'opérer sous nos yeux l'extraordinaire métamorphose du papillon. Papillon, joli papillon, pour que les enfants de mes enfants t'admirent encore, je protégerai dorénavant les orties, tel un trésor !
C'est simple, c'est clair, un bon album pour une première initiation... (Lire pour comprendre, juin 1996).
Comme chaque été, Sylvie revient de passer un mois de vacances chez son grand-père, au coeur de la forêt des Landes. Elle est unique, cette forêt. Ce n'est pas une forêt vierge, ni une forêt de légende. Elle est toute jeune. C'est une construction humaine, un territoire gagné sur les anciens marécages. Elle a son histoire, une très belle histoire. Et cet été, grand-père va la raconter à Sylvie.