Thème « bêtises, désobéissance »
Aujourd’hui, j’ai appris que le soleil était une étoile : c’est le shérif du ciel. Aujourd’hui, j’ai appris à boire à la bouteille : je me suis rafraichi les chaussettes. Aujourd’hui, j’ai appris que mes parents s’aimaient avant ma naissance : c’est un peu ma préhistoire. Et toi qu’as-tu appris aujourd’hui ?
Ronron et Picoti ont intérêt à bien se tenir : s'ils volent encore des gâteaux, ils seront privés de vacances ! Le chat et son copain le coq font des efforts surhumains pour résister à la tentation. Pourtant, lorsqu'arrive le jour du grand départ, ils apprennent avec horreur qu'ils restent à la maison.
Un jour, le 10 juin, Prosper-Bobik est né. Mais son anniversaire, personne ne le lui a souhaité. Pas un cadeau, pas un gâteau, pas une bougie ! Est-ce possible ? Oui ! Et ce, pendant huit longues années… Au début, ses parents étaient rabat-joie. Ensuite, ils oubliaient. Enfin, ils étaient devenus du pâté. Mais cette année-là, tout changea. Prosper-Bobik, pour ses 9 ans, décida d’organiser un événement. Une fête déguisée, débridée, avec tout un tas d’invités mal élevés, histoire de rattraper le temps passé !
Le cagibi était une pièce sombre entre la chambre et la salle à manger. Quel bric-à-brac là-dedans ! Une roue de vélo, une cage sans oiseau, un vieux clairon et toutes les affaires de l'oncle Raymond... On trouvait même dans le cagibi, le petit Simon chaque fois qu'il faisait une bêtise plus grosse que lui.
Dans la bande des singes-écureuils, il y a Saïmiri. « C’est une caïd ! dit souvent sa maman, elle n’a peur de rien.» Saïmiri n’a qu’une envie, c’est de partir à la découverte de la forêt.
« Ne fais pas trop la maligne, tu feras moins la fière si tu rencontres le serpent Thor », lui disent les animaux qu’elle rencontre. Et hop ! Un bond par ici. Et hop ! Un bond par là. L’iguane, le gras tamanoir, et le tatou se font avaler à sa place.
Les ascenseurs, Violette et Bruno connaissent. Par cœur, même. Tous les jours ils le prennent. Tous les jours ils se battent pour s'asseoir sur le petit fauteuil qui se rabat avec un bruit de caoutchouc. Il faut dire qu'ils ont le temps, jusqu'au cinquième étage, de s'asseoir et de se relever l'un après l'autre. Le cinquième c'est haut, mais après le cinquième ? Et même au-delà, qu'est-ce qu'il y a exactement ?
Trois pommes, c'est le nom qu'a donné Mathilde à un petit nain grincheux qu'elle a trouvé dans le jardin. Il a perdu la mémoire, il ne sait plus qui il est ni où est sa maison, c'est peut-être la raison pour laquelle il a si mauvais caractère. Les grands-parents de Mathilde décident de lui venir en aide.
« Sa maison est sûrement en Bretagne » dit Mamie Morgane, qui est bretonne.
« Pas du tout, ce nain vient de Suède » dit Mamie Ingrid, qui est suédoise.
« Vous n'y êtes pas, ce nain est allemand » rétorque Papy Helmut, qui est né en Allemagne.
C'est le début d'un drôle de voyage.
Même si Crocodilo vit dans une famille d’acrobates, il ne peut pas faire tout ce qu’il veut et ses parents le lui rappellent quotidiennement. Crocodilo en a assez de les avoir sur le dos. Alors, il décide de les avaler, tout simplement ! Pour avoir enfin la paix ! Mais une petite voix va le ramener à la raison.
Au rayon peluches du grand magasin, il y a des piles de girafes, des centaines d’ours blancs ou bruns, des lions, des phoques, et un mogwaï aux yeux tendres, brillants, un mogwaï irrésistible.
Marion passe la main dans la fourrure du mogwaï.
Elle pourrait revenir lundi, pour l’acheter avec son argent du mois. Mais elle est sûre que quelqu’un va venir dans les cinq minutes et l’emporter. Elle ramasse le sac avec la jupe et y fourre le mogwaï. Elle en a presque un arrêt cardiaque mais il n’y a aucun problème. Aucun problème jusqu’au retour à la maison…
« Céline cherche un gardien des yeux. Mais il n’y a que des montagnes de peluches. Des girafes, des lions, des marsupilamis, des chats, des lamas, des chiens. Et, entre deux ours bruns, un mogwaï. De longs poils blancs retombent sur son petit nez retroussé. Il a de gros yeux tendres et brillants. Deux grandes oreilles roses s’échappent de sa fourrure comme des antennes. Marion est certaine que jamais, jamais, il n’a existé de peluche plus adorable. Ce mogwaï est unique et il est là pour elle. »








