Thème « banquise »
Ce matin, Maman et Papa pingouin ont une grande nouvelle ! « Nous allons changer de maison et déménager dans une plus grande ! La notre est trop petite maintenant que vous êtes deux grands pingouins. » Mais Léon s'inquiète. Pourquoi on change de maison ? C'est très loin d'habiter au bout de la banquise. Et Francis ? On ne le verra plus ?
Ce n’est pas facile de trouver du poisson sur la banquise. Anoki le pêcheur le sait bien. Il suffit qu’il y ait un poisson au bout de sa ligne pour que le phoque, le pingouin, le renard et l’ours se mettent à ses trousses. Mais Anoki est prêt à tout pour ramener un bon dîner à sa famille.
Un coup de fusil. Une tache rouge sur la fourrure blanche de sa maman. Youri, l'ourson des neiges se retrouve seul au monde. Longtemps, il marche au hasard dans le désert de glace, puis il s'écroule, épuisé et mort de faim. Mais soudain, deux bras le soulèvent...
Inuk aime dire à tout le monde qu’il est amoureux: au poisson qu’il pêche, à l’ours qui le fait fuir, même à l’oiseau de fer qui passe parfois très haut dans le ciel. Seulement voilà , les gens d’ici trouvent que Lucy, son amoureuse, est une fille affreuse. Ils l’appellent Bec-de-lièvre.
Comment les convaincre que Lucy est la plus belle? Inuk se met à sculpter son amoureuse. Quand on a toutes les idées réchauffées dans la tête, Inuk sait que ça s’appelle le bonheur.
Mäko sculpte la banquise. Le morse aime observer les fonds marins, puis les reproduire à la surface. Il a fabriqué une véritable carte des profondeurs. Grâce à lui, tous les habitants du pôle Nord savent où trouver leur nourriture, juste au-dessous de ses poissons de glace. Mais une nuit, CRRRAC, la banquise part en morceaux. Plus de sculptures et plus de poissons. Tous les habitants du Nord se tournent vers Mäko.
Angakkeq marche droit devant lui. Où va-t-il, l'oiseau-homme ? Il est parti de sa maison de glace. Il s'y sentait seul comme la lune dans un ciel sans étoiles. Personne à qui parler ! « Iyâ-âyâ-ayêk ! » siffle-t-il dans son bec.
Kiawak est fier : jamais il n'a pêché un poisson aussi gros. Mais quelque chose le tracasse : le poisson qu'il vient de tirer au bout de sa ligne lui sourit. « Comment ce poisson peut-il me sourire alors que que je l'emmène pour être tué, coupé en morceaux et mangé ? » se demande le jeune Inuit.